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Par oumaazedine le 16 Octobre 2013 à 10:33
Dans ce Hadith : « Qui en mange doit les cuire bien jusqu'à la mortrissure ».
On lui offrit un plat contenant de l'ail ; il l'envoya à Abi Ayyoub Al-Ansari -qu’Allah l’agrée, celui-ci lui dit :
« Ô Envoyé de Dieu; Tu le déteste, et tu me l'envoies ?!
Il lui répondit :
"Je me fais des confidences à ce à qui tu ne lui parles ? ". »
De plus, l'ail est chaud et sec de quatrième degré, il réchauffe fortement, et dessèche de
grande proportion et très utile à ceux qui ont froid, à ceux dont le tempérament est
flegmatique, et celui qui est au point d'être paralytique; il dessèche le sperme, ouvre
l'obstruction, décompose les gros flatuosités, digère la nourriture, désaltère, relâche le ventre,
et il est diurétique.
Il pique tous les vermines et toutes les tumeurs froides, tout en remplaçant la thériaque.
Si l'on pile et on en fait un pansement contre la morsure des serpents et contre la piqure des
scorpions, on aura l'établissement de l'état en extrayant le venin; il réchauffe le corps et
augmente sa chaleur; il arrête les flegmes, décompose l'enflure du ventre, purifie la gorge et
garde la santé de la plupart des corps, il est aussi utile contre le mal produit du changement de
l'eau, et de la toux chronique.
On le mange cru, cuit ou grillé; il est utile contre le mal à la poitrine produit par le froid; il fait
sortir la sangsue de la gorge.
Si l'on le pile avec le vinaigre, le sel et le miel, et si l'on met la combinaison sur la dent qui s'est cariée, il l'émiette; et apaise la douleur de la dent douloureuse.
Si l'on pile deux douzièmes de l'once de l'ail, et on le prend avec l'eau du miel, c'est utile à
chasser le flegme et les vers; et quand enduit le vitiligo avec le miel, ce sera utile aussi.
Ses inconvénients : nous devons mentionner qu'il cause le mal à la tête et aux yeux, il affaiblit
la vue et le coït, il altère et irrite la bile jaune et rend l'haleine de la bouche pareille à l'odeur
de la charogne.
On élimine son odeur quand on mastique les feuilles des sadthab.
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Par oumaazedine le 16 Octobre 2013 à 10:28
Aboû Dâwoûd -qu’Allah lui fasse Miséricorde-, raconte dans son oeuvre
Al-Marassil, d'aprèsun récit de Quaïs ibn Ragea Al-Quaïssy -qu’Allah l’agrée- que l'Envoyé de Dieu -salla
Allahou ‘alayhi wa salam- dit :
« Quelle guérison y-a-t-il dans les deux choses les plus amères ? L’aloès (Saber) et les grains du Cresson (ou la moutarde). »
Dans les Sounnan de Aboû Dâwoûd -qu’Allah lui fasse Miséricorde-, on lit : d'après un récit
de Oumm Salamah -qu’Allah l’agrée- qui dit :
« Au moment de la mort de Abou Salamah, l'Envoyé de Dieu -salla Allahou ‘alayhi wa salam- est entré chez moi -alors que je portais sur moi l'aloès... Il me dit : Quoi ? Oumm Salamah !
- Je répondis : C'est de l'aloès, Ô Envoyé de Dieu ! Il n'y a plus de parfum.
Et l'Envoyé de Dieu me dit : il brûle le visage, ne le mets que pendant la nuit; et il l'a interdit pendant la journée. »
L'aloès a beaucoup d'avantages :
Tout particulièrement l'indou, car il épure les excédents biliaires de la tête et des nerfs de la
vision; si on en enduit le front, la tempe avec l'huile de roses il sera utile contre la migraine. Il
est aussi utile pour soigner les ulcères nasals et buccaux, et il relâche la bile noire et la
mélancolie.
Quant à l'aloès perse : il épanouit la raison, raffermit le coeur, épure les excédents biliaires et
flegmatiques de l'estomac : si on en boit deux cuillerée avec l'eau.
Il rétablit l'appétit corrompu. Si on en boit au temps froid, il pourrait Aboutir à la diarrhée
sanguine.
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