• Le fer de votre corps vous parle !

    Chers amis de la santé

    J’ai rencontré cet été plus de personnes carencées en fer qu’en vitamine D. Car le soleil, évidemment, ne comble pas nos besoins en fer. Pourtant, trop souvent vos globules crient famine, ne recevant pas assez de fer. C’est surtout vrai chez les personnes âgées qui sont carencées et se sentent donc fatiguées.

    C’est pourquoi je souhaite attirer votre attention cette semaine sur l’importance du fer dans votre organisme.

    Je laisse donc au fer sa parole scientifique, sur un mode humoristique.

    Je suis un oligo-élément qui vous veut du bien

    Moi, le fer, je suis l’élément le plus essentiel au cœur des étoiles géantes rouges, je suis le métal le plus abondant des météorites et du noyau des planètes comme la vôtre, mais je suis surtout vital pour votre organisme !

    Moi, le fer, chez vous, je suis un oligo-élément, cela veut dire présent en quantité très faible, mais tellement important ! Sans moi vous respirez lamentablement, vos muscles s’écroulent…

    Mais attention, à l’inverse, si je suis trop présent, dans votre foie par exemple, vous risquez les pires complications.

    Savez-vous que 1 personne sur 200 en France est atteinte d’une maladie génétique liée à un excès de fer ?

    Moi, le fer, je vous le promets, je vais vous aider à détecter cette maladie, à aller voir votre médecin si c’est nécessaire, et je compte sur vous pour que tout le monde le sache autour de vous. Vous éviterez beaucoup de souffrances et ferez faire de grandes économies à la sécurité sociale.

    Mes promesses – à la différence de ceux qui les font en l’air –, moi, je les tiens dur comme fer !

    Sachez d’abord que lorsque moi, votre fer, je suis libre dans votre corps, je suis toxique. C’est pourquoi je n’aime pas être seul, j’aime me lier officiellement…

    Seul, je le répète je deviens toxique et dangereux pour tout l’organisme.

    J’ai choisi de me fixer à 4 protéines dont chacune exerce un rôle spécifique

    1. L’hémoglobine

    Moi, le fer, je l’ai choisie pour me transporter, 70 % du total du minéral que je suis unis aux globules rouges pour apporter l’oxygène à tout l’organisme.

    Cette protéine hémoglobine unit l’« hème » à une protéine, la « globine ». 

    Une molécule d’hème (du grec αἷμα, haîma qui veut dire sang) est constituée d'un ion de fer, associé à une porphyrine (du grec porphura, qui signifie violet-pourpre), essentielle à la fonction respiratoire.

    L'hémoglobine est dans tous vos globules rouges, c’est donc une protéine qui ne peut exister sans moi, votre fer.

    Sa fonction est le transport de la double molécule d’oxygène, O2, grâce aux très nombreux globules rouges que le sang apporte dans tous les recoins de votre corps de la tête aux pieds.

    C’est moi, le fer, qui donne à votre sang bien oxygéné sa couleur rouge. L’hémoglobine est donc à l’intérieur même des globules rouges, et avec eux je transporte 70 % du fer total de l’organisme, soit 3 g chez l’homme et 2,5 g chez la femme adulte.

    C’est seulement en 1960 qu'est révélée à deux chimistes, Max Ferdinand Perutz, professeur à Cambridge, et John Cowdery Kendrew, professeur à Cambridge puis Heidelberg (1917-1997), la structure tridimensionnelle de votre hémoglobine. Ils obtiennent en 1962 le Nobel de chimie « pour leurs études des structures des protéines globulaires ».

    Moi, le fer, je suis donc totalement lié à l’hémoglobine, dont le sigle est « Hb » inscrit sur les documents des laboratoires de biologie.

    Le taux d’hémoglobine dans le sang est à des niveaux précis : 13,5 à 17,5 g/dl ou 100 ml chez l’homme ; et 12,5 à 15,5 g/dl ou 100 ml chez la femme. 

    Au total 1 litre de sang transfusé apporte jusqu’à 500 mg de fer

    Si vous êtes en carence de moi, votre fer, vous n’aurez pas assez d’hémoglobine et ainsi vous serez en anémie par manque de globules rouges.

    2. La myoglobine

    Moi, le fer, je l’ai choisie pour me transporter vers les muscles et rester avec eux dans les cellules musculaires.

    Dans les muscles, je ne représente que 6 % du total du fer de votre corps d’adulte. La myoglobine est donc le transporteur intracellulaire principal de l’oxygène dans les muscles et stocke l'oxygène dont ils ont grand besoin pour fonctionner.

    Sa couleur rouge et son abondance dans les muscles ou chez certaines espèces expliquent la différence entre la viande blanche et la viande rouge.

    Quand les muscles souffrent par écrasement traumatique, la tension artérielle chute souvent fortement, tout ou partie de la myoglobine passe dans le sang en excès et peut obstruer les reins, nécessitant de recourir temporairement au rein artificiel le temps que les reins « régénèrent », je veux dire épurent la myoglobine sortie des cellules musculaires qui obstrue les voies urinaires. 

    3. La transferrine ou sidérophiline

    Moi, le fer, je l’ai choisie pour me transporter vers la moelle osseuse. La transferrine est fabriquée par le foie et me transporte vers la moelle osseuse où les globules rouges en formation m’attendent.

    Normalement, un tiers seulement de la transferrine sanguine circule couplée à une molécule de moi, le fer.

    Si le taux de saturation de la transferrine est trop bas (inférieur à 30 %), c’est que votre organisme manque de fer. À l’inverse, si le taux de saturation de la transferrine est trop haut, plus de 50 %, c’est que je suis, moi, le fer, en quantité trop importante dans votre corps et, sachez-le, je peux alors devenir toxique.

    4. La ferritine ou hémosidérine

    Moi, le fer, je l’ai choisie pour mon stockage qui peut représenter 0,4 à 1 g de fer. Cette protéine est fabriquée par le foie et stockée pour un tiers dans le foie, pour un tiers dans la moelle osseuse – où je participe à la formation des globules rouges qui vivront 120 jours –, et dans les cellules de la rate qui régulent le nombre des globules du sang en excès en les détruisant, et enfin pour un tiers dans les muscles. 

    Au total, votre corps peut posséder 5 g de moi, votre fer. Dans ce cas, tout va bien. 

    Présent dans vos aliments, suivez-moi, votre fer, dans votre tube digestif et vous comprendrez vos besoins

    Je suis présent dans beaucoup de vos aliments. Arrivé dans votre tube digestif, moi, le fer, je suis absorbé différemment selon que j'appartiens à un aliment d’origine animale ou végétale.

    • Dans les produits animaux, moi, le fer, je suis sous forme héminique, lié aux globules rouges et aux cellules musculaires.Votre intestin absorbe 25 % de ce fer lié à la protéine des muscles, la myoglobine des viandes rouges.
    • Dans les produits végétaux, moi, le fer, je suis sous forme non héminique et votre intestin n’absorbe que 10 % de ce fer. Il est mieux absorbé s’il se lie à la vitamine C des fruits, des légumes, des légumineuses (lentilles, pois-chiches, haricots, petits pois, pois cassés à peine cuits, donc al dente).

    Au total, chaque jour, vous absorbez dans vos aliments 15 à 20 mg de moi, votre fer.

    C’est la première partie de l’intestin après l’estomac – le duodénum – qui absorbe 1 à 2 mg de fer chaque jour. Le reste, environ 14 mg, n’est pas absorbé et va être excrété dans les déchets ou se retrouver dans les pertes sanguines menstruelles féminines, chaque mois, de 12-15 ans à 50-55 ans.

    Les femmes ont donc des besoins plus grands que les hommes : de 2 à 3 mg de fer par jour en cours de grossesse (500 mg de plus) et d’allaitement (jusqu’à 1000 mg de plus). 

    Moi, votre fer, j’ai choisi pour votre sécurité de réguler mon absorption intestinale en me couplant avec une hormone protectrice, « l’hepcidine » découverte seulement en 2000

    Cette hormone fabriquée par le foie régule l’absorption digestive de moi, votre fer, et en même temps participe à la fabrication de la ferritine stockeuse du fer.

    • Quand vous consommez trop de fer, l’hepcidine augmente sa fabrication pour bloquer l’entrée du fer en excès dans l’organisme, et ainsi évite de vous intoxiquer en particulier en me stockant, moi le fer, en excès dans le foie.
    • Quand vous manquez de fer, l’hepcidine diminue pour laisser passer plus de fer, sinon vous devenez anémique.

    L’hepcidine peut se fabriquer excessivement en cas d’inflammation en particulier, liée à l’inflammation intestinale qui peut être secondaire aux allergies ou quand il y a pullulation microbienne (vous mangez mal !), laquelle se traduit par des gaz malodorants. Moi, le fer, je viens alors à manquer et vous voilà en pleine « anémie inflammatoire ».

    Si le niveau d’hepcidine est faible ou nul, en cas de mutations de certains gènes régulateurs, l’entrée de moi, votre fer, n’est plus contrôlée : c’est l’hémochromatose, maladie génétique la plus fréquente qui peut atteindre 1 personne sur 200.

    En son absence, trop de fer est absorbé, il y a surcharge en fer dans les lieux normaux de stockage et au delà.

    Malheureusement, une anomalie génétique fait que l’hepcidine peut vous manquer : je n’y puis rien. Moi, le fer, je suis dépassé, je vais alors envahir votre corps

    Chez 1 personne sur 200 en France, le gène qui fabrique l’hepcidine est absent ou ne fonctionne pas : c’est la maladie dite « hémochromatose » dont vous êtes atteint.

    Moi, votre fer, je vous intoxique !

    Je laisse la parole à mon maître et ami le Pr Henri Michel, président de l’Association hémochromatose France (AHF) pour vous expliquer comment reconnaître et traiter cette maladie dangereuse.

    www.hemochromatose.fr

    Devant toute fatigue inexpliquée, permanente, avec douleurs tenaces des mains, des chevilles, et d’autres articulations, devant des troubles sexuels (troubles de l’érection, de la libido, aménorrhée) et/ou des arythmies cardiaques, demandez à votre médecin de doser la saturation de la transferrine et la ferritine. Si ces tests sont anormaux, il faudra rechercher les mutations sur un gène particulier nommé « HFE » (HighFer). 

    Lorsque le diagnostic est fait à 20-35 ans, les saignées (on vous retire régulièrement du sang, ce qui vous décharge du fer en excès) vont permettre d’éliminer le fer et vous donneront une espérance de vie normale. Si le diagnostic est plus tardif, la surcharge en fer peut entraîner un diabète sucré nécessitant un traitement par insuline et/ou une cardiomyopathie gravissime et/ou une cirrhose avec risque de cancer du foie. Surtout, la destruction des articulations provoque des douleurs intenses pouvant entrainer une invalidité. Ces complications aboutissent à des décès précoces (2500/an en France) liés à des diagnostics trop tardifs.

    Il faut, à 20-35 ans, faire doser dans le sang la ferritine et la saturation de la transferrine à l’occasion d’une consultation, sinon, la surcharge en fer, c’est l’enfer ! 

     

    Si vous êtes anémique, je vous laisse choisir votre menu pour retrouver un bon niveau de fer dans votre organisme et ainsi éviter les fatigues incompréhensibles

    Vous avez besoin de 2 à 3 mg de fer par jour. Et même si vous êtes marathonien, après chaque marathon, vérifiez votre taux de fer, souvent vous en manquez. Car il existe une véritable anémie du marathonien.

    Si vous êtes anémique, consommez-moi, votre fer, intelligemment, en n’oubliant pas que le fer d’origine animale est héminique, deux fois plus absorbé que le fer présent dans les végétaux non héminiques et que ce dernier, pour être mieux absorbé, est bien aidé par la vitamine C naturelle des aliments.

    Choisissez les aliments selon les quantités de fer présentes et selon vos goûts :

    Quantité de fer pour 100 g

    Régalez-vous de fruits de mer et de poissons :

    Les palourdes : 28 mg

    Les huitres : 7 à 12 mg

    Les moules : 6 à 7 mg

    Les sardines : 3,2 mg

    Le thon : 1,8 mg

    La morue : 1 mg

    Régalez-vous avec :

    L’œuf à la coque au jaune liquide : 3 à 6 mg

    Le cacao : 12 mg

    Les pois-chiches : 7 à 8 mg

    Les fèves et les lentilles : 9 mg

    Les fruits secs : 5 mg

    Les viandes rouges : 6 à 8 mg

    Le foie de veau : 7 à 10 mg

    Le boudin noir cuit : 20 mg

    Les rognons d’agneau : 12 mg

    Les noix de cajou : 5 mg

    Les épinards : 4 mg

    Les amandes et noisettes séchées : 4,5 mg

    Le basilic séché : 42 mg

    Les orties : 41 mg

    Les algues laitue de mer : 20 à 40 mg

    La spiruline : 70 à 150 mg

    Le gingembre : 14 mg

    Le persil : 10 mg

    Les figues sèches et noix : 2 mg

    … et un verre de bon vin rouge pour couronner le tout, à la fin de chaque repas (soit pas plus de 250 ml par jour), ce qui apporte 1 mg de moi, votre fer. Evidemment, choisissez le bio, et sans sulfites ajoutés.

    Si vous avez besoin d’un complément, celui qui me donne les meilleurs résultats chez les patients vraiment carencés est le Supraminéral de www.nutergia.fr à raison de 2 bouchons par jour au petit-déjeuner.

    Il me reste à vous souhaiter de préparer un bon menu pour refaire votre stock de moi, votre fer.

    Si jamais vous avez quelques symptômes si bien décrits par mon collègue, courrez chez votre médecin et ne faites pas l’autruche, l’hémochromatose se soigne sans médicament.

    Beau mois de septembre à vous tous et belle rentrée à tous vos enfants.

    Pr Henri Joyeux

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  • Si seulement j'avais connu cette médecine plus tôt…

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Imaginez un médecin qui, au lieu de foncer sur le point qui vous fait mal, commencerait par étudier en profondeur qui vous êtes, où et comment vous vivez.

    Votre sommeil est-il profond ou agité ? Avez-vous récemment connu des émotions intenses ? Êtes-vous attiré par les nourritures sucrées, épicées, par l'amertume ou l'acidité ? Êtes-vous jeune ou vieux, pauvre ou riche ? Maigre ou gros, chevelu, cerné, musclé ? Habitez-vous un endroit chaud et sec, ou froid et humide ?

    Un médecin qui aurait bien intégré que la connaissance du patient, non la maladie elle-même, est le départ de tout.

    Imaginez que ce médecin vous propose des traitements efficaces, tout en étant naturels et dépourvus de tout danger. Et que leur efficacité soit confirmée par plusieurs millénaires de pratique sur des centaines de millions de personnes.

    Eh bien ! Cette médecine existe : il s'agit de la médecine chinoise.

    Votre santé n'est pas coupée de votre environnement

    La médecine chinoise considère votre corps comme un petit écosystème, fait d'un savant équilibre de froid, de chaud, de vent et d'énergie qui circulent. Ce petit écosystème est totalement dépendant de l'écosystème plus grand dans lequel il se trouve : le climat, la saison, l'habitat, mais aussi la lumière et la chaleur que vous recevez, et au bout du compte, tout votre environnement, y compris éventuellement des influences magnétiques, lunaires ou astrales.

    À l'échelle de votre corps, la médecine chinoise compare la maladie et la douleur à un accident climatique :

    Un vent, une énergie qui ne passent plus, et votre vitalité se dérègle. Il faut alors libérer les énergies bloquées, rétablir les équilibres perturbés : réchauffer ce qui est trop froid, refroidir ce qui est trop chaud, sécher ce qui est trop humide et humidifier ce qui est trop sec. Votre état de santé ne peut être maintenu, ou rétabli, qu'en contrant les influences extérieures et intérieures néfastes.

    Elle recourt pour cela à :

    • Une nutrition spécifique
    • Une pharmacopée, c'est-à-dire des médicaments issus de plantes et de substances animales et minérales, qui lui sont propres
    • Des mouvements (Qigong)
    • Des aiguilles (acupuncture)
    • Des massages
    • Des ventouses

    Pas de séparation entre le corps et l'esprit

    Les médecins et les scientifiques reconnaissent unanimement que nos pensées ont un effet direct sur nos organes et l'état général de notre organisme. Pourtant, la médecine occidentale moderne se déporte de plus en plus vers la technique.

    Si la maladie est corporelle, elle sera traitée par des médecins qui s'intéressent uniquement à l'organe et aux tissus concernés.

    Si elle est mentale, vous êtes orienté vers un psychiatre qui considérera uniquement vos éventuels problèmes psychiques, sans accorder la moindre importance aux maux physiques dont vous pouvez souffrir par ailleurs. Ce qui est une totale aberration pour la médecine chinoise.

    Il n’y a pas de séparation possible entre le corps et l’esprit d’un être humain, en médecine chinoise. Il n’existe donc pas de maladies qui n’affecteraient que le corps alors que d’autres n’affecteraient que l’esprit. Lorsque le corps est atteint, l’esprit est affecté, et lorsque l’esprit souffre, cela a d’inévitables répercussions sur le corps.

    Des remèdes validés par des millénaires d'expérience

    Le premier empereur de Chine, Qin Shi Huang Di, rassembla en 221 avant Jésus-Christ les principaux ouvrages de médecine chinoise (pour l'anecdote, ce même empereur fit aussi brûler tous les autres livres en circulation…). Il s’entoura d’une cour de savants dont des astrologues, des alchimistes et des médecins qui se consacrèrent tous à la recherche de techniques et remèdes favorisant la longévité, voire l’immortalité, comme par exemple les recherches de la plante mythique Yang Shen Shi.

    Les observations des médecins se sont accumulées au cours de ces siècles. Aujourd'hui, elles constituent un véritable trésor qui nous permet d'analyser chaque maladie, chaque douleur, et de savoir quel est le traitement, l'aliment, l'exercice qui provoquera un déblocage des énergies et un retour vers l'équilibre, et vers la santé.

    Certains maîtres de la médecine chinoise affirment avoir réalisé des prodiges qui dépassent tous les progrès les plus récents de la médecine occidentale.

    Très connues sont les opérations à cœur ouvert réalisées depuis 1974 sans aucune anesthésie et grâce à de simples aiguilles d'acupuncture judicieusement placées. À noter que ces opérations ont été menées sous l'étroite surveillance de scientifiques occidentaux qui n'y ont rien trouvé à redire, et ont été filmées par caméra [1].

    Mais le prodige le plus remarquable de la médecine chinoise est l'existence, revendiquée, de nombreux sages ou médecins qui auraient connu une longévité inouïe, comme par exemple Li Ching-Yuen, dont vous pouvez lire l'histoire complète sur Wikipédia, avec les sources, et dont plusieurs grands médias occidentaux se sont fait l'écho. Nous allons la résumer brièvement ici.

    L'herboriste chinois qui vécut 256 ans

    Li Ching-Yuen, aussi connu sous le nom de Li Ching-Yun (mort le 6 mai 1933) est un herboriste chinois qui aurait vécu plus de 256 ans [2].

    Il affirmait être né en 1736 mais des documents d'archives, contestés, mentionnent une date de naissance en 1677.

    Le magazine Time a publié les recherches d'un universitaire chinois citant des documents impériaux datant de1827 qui déjà félicitaient Li Ching-Yuen pour son 150ème anniversaire ! Des documents similaires, datant de 1877, le félicitaient pour son 200ème anniversaire [3].

    En 1928, soit cinq ans avant sa mort, le quotidien américain New York Times alla recueillir des témoignages de vieillards habitant dans son voisinage. Ils attestèrent que leurs propres grand-pères l'avaient connu lorsqu'ils étaient petits, et que Li Ching-Yuen était déjà un homme mûr à l'époque. On retrouve ces témoignages dans son éloge funèbre, publié également dans le New York Times en 1933 [4].

    Li Ching-Yuen commença à cueillir des plantes dans les montagnes à l'âge de 10 ans et s'initia à la diététique chinoise de la longévité. Il vécut ainsi jusqu'à 71 ans, âge auquel on raconte qu'il rencontra un ermite de plus de 500 ans qui l'initia au Baguazhang et à un ensemble de Qigong, avec des méthodes de respiration, des règles nutritionnelles et d'autres techniques issues de la médecine chinoise, qui lui permirent de retrouver la jeunesse et de parvenir à cette incroyable longévité.

    23 femmes et plus de 200 enfants

    Le général chinois Yang Sen, décédé en 1977, et qui fit la guerre aux côtés de Tchang-Kai-Chek contre Mao Tse Toung, raconte dans sa biographie l'avoir rencontré et lui avoir proposé d'enseigner les arts martiaux à ses soldats. Il eut du mal à croire qu'un homme aussi âgé ait pu avoir une telle force et une telle souplesse, et lui consacra un livre entier intitulé « Un rapport factuel sur l'homme de 250 ans. [5]»

    Li Ching-Yuen expliquait que le secret de sa longévité résidait dans la formule suivante : « Garder un cœur au repos, s'asseoir comme une tortue, marcher vivement comme un pigeon, et dormir comme un chien. »

    Avant de mourir, il dit à ses élèves avoir accompli toutes les tâches de sa vie et qu'il était désormais prêt à partir.

    Selon plusieurs sources, citées sur sa fiche Wikipédia, Li Ching-Yuen aurait eu 23 femmes et plus de 200 enfants [6].

    Plus de 20 siècles de prodiges médicaux à portée de main

    Bien sûr, l’incroyable histoire de Li Ching-Yuen reste difficile à croire pour un esprit cartésien. Mais on trouve dans la littérature de nombreux récits de sages ou Yogis qui vécurent plus de 120 ans. Non seulement leur longévité était exceptionnelle, mais ce qui fascine le plus est leur esprit et leur corps en pleine santé, leur permettant de mener des vies intenses jusqu'à un âge très avancé.

    Cette santé était due à un mode de vie particulier, mais s'appuyait toujours aussi sur une très solide spiritualité.

    La médecine chinoise vise à soigner les causes de la maladie, si possible avant même que celle-ci n'apparaisse. Elle ne se contente pas d'essayer de limiter, supprimer les symptômes, ou les empêcher de réapparaître. C'est là la clé de la force physique et de l'agilité intellectuelle persistantes qu'elle peut procurer, malgré les années qui passent.

    Malheureusement, ces notions fondamentales sont presque totalement ignorées aujourd'hui en Occident . Même sur Internet, on ne trouve rien de sérieux, de construit, de compréhensible pour utiliser vraiment les forces de la médecine chinoise.

    À moins d'avoir soi-même des notions de base, il est difficile de trouver un praticien compétent de médecine chinoise et de juger de ses prescriptions : s'agit-il d'un pur charlatan ou d'un grand maître ? Il sera généralement impossible de le savoir avant d'avoir suivi, et payé, plusieurs semaines, mois ou années de consultation.

    Mais pour permettre à nos lecteurs d'entrer en toute sécurité sur ce nouveau continent « inconnu » de la médecine chinoise, nous avons réuni, avec les meilleurs experts, les notions fondamentales de 20 siècles de médecine chinoise dans un dossier simple, logique, pédagogique, mais complet et rigoureux. Il est intitulé « Les principes fondamentaux de la médecine chinoise et de sa diététique ».

    Il s'agit d'un document unique et introuvable sur Internet comme en librairie. Une fois que vous en aurez pris connaissance, vous aurez toutes les clés en main pour appréhender les maladies comme l'arthrose, le diabète, les maladies cardiaques, la dépression, les douleurs, les insomnies, les problèmes de peau, de vue, etc.

    De plus, si vous le souhaitez, vous pouvez recevoir chaque mois un dossier expliquant comment soigner une maladie grâce à la médecine chinoise. Je vous dirai plus loin comment en bénéficier.

    Mais avant cela, prenons l'exemple de l'arthrose et des douleurs articulaires, qui sont connues et soignées depuis des temps très reculés en Chine, au Japon et en Corée grâce à l’acupuncture, les massages et surtout la pharmacopée et la diététique.

    En finir avec l'arthrose, pour de bon

    C’est au tout début du IIIe siècle que paraît en Chine un livre majeur dans lequel on trouve les principales bases de la pharmacopée chinoise utilisée dans les traitements actuels des douleurs articulaires, le Shanghanlun (Traité des atteintes du froid) qui est écrit par le célèbre médecin chinois Zhang Zhongjing (150-219).

    Vous allez le voir maintenant concrètement : l'approche de la médecine chinoise face à l'arthrose n'a strictement aucun lien avec l'approche de la médecine occidentale.

    Cela signifie pour vous, si vous souffrez d'arthrose (ou d'arthrite, sous toutes ses formes), que vous pourriez, réellement, en finir définitivement grâce à la médecine chinoise. Et ce y compris si vous avez déjà épuisé, sans succès, toutes les solutions proposées par la médecine occidentale, et y compris si vous en souffrez depuis des années.

    Traiter la cause des douleurs articulaires, pas seulement les symptômes

    Pour la médecine chinoise, peu importe que vous souffriez d'arthrite infectieuse, rhumatismale, microcristalline ou de polyarthrite rhumatoïde, ou que vos douleurs soient aux genoux, aux poignets, aux coudes, à la hanche, au dos ou au cou.

    Dans tous les cas, les douleurs articulaires sont des obstructions douloureuses dues au froid, au vent et à l’humidité. Mais attention, ce froid, ce vent et cette humidité ne se réfèrent pas forcément aux conditions atmosphériques extérieures. Il se peut que vous viviez dans un climat chaud, sec, et sans vent. Par contre, ce serait votre Qi (énergie intérieure) et votre équilibre Yin-Yang qui seraient déséquilibrés en faveur du froid, du vent et de l'humidité, à cause de certains accidents, de vos émotions, de votre alimentation, d'une mauvaise position.

    Et nous allons voir que cela pourrait être corrigé.

    Tout d'abord, il est vrai que ce type de blocage et d'obstruction de Qi et de sang dans les méridiens (les faisceaux d'énergie qui sillonnent votre corps) se rencontrent plus fréquemment dans les régions humides, froides et venteuses. Vous-même, si vous avez de l'arthrose, peut-être avez-vous remarqué que vos douleurs sont plus intenses selon la météo.

    Les premières mesures à prendre sont tout simplement de vous protéger avec des vêtements et grâce à une alimentation chaude et sèche. Dans les cas extrêmes, un déménagement est nécessaire, si vous vivez en effet dans une région trop humide, trop venteuse et trop froide.

    Naturellement, si ces atteintes sont principalement dues à l’exercice d’une profession, comme c’est souvent le cas pour ceux qui travaillent dans les entrepôts frigorifiques ou dans les rayons réfrigérés des magasins, en particulier dans les fromageries (il a été observé que les laitages transmettaient également leur humidité par contact avec la peau de ceux qui les manipulent et qui sont ainsi plus sensibles aux atteintes du froid, de l’humidité et du vent), ces précautions vestimentaires et ce changement radical d’alimentation devront s’accompagner d’un changement professionnel.

    Les ventouses qui suppriment les douleurs articulaires

    Pour traiter les douleurs articulaires, la médecine chinoise utilise des ventouses. Il faut noter que les ventouses faisaient autrefois partie des techniques de soin régulièrement pratiquées en Europe pour traiter une multitude de pathologies, en particulier les tendinites, les bronchites et le psoriasis.

    Cette pratique a été largement abandonnée depuis 1941 et la découverte de la pénicilline contre les infections bactériennes, puis de la cortisone contre les inflammations. Mais aujourd'hui, la politique du “tout antibiotiques” est en train d'être balayée par l'apparition de germes résistants aux antibiotiques et la multiplication des maladies nosocomiales dans les hôpitaux. La cortisone, elle, n'est plus utilisée sur le long terme depuis qu'on s'est aperçu qu'elle provoquait de l'ostéoporose et d'autres effets indésirables graves.

    Le praticien de médecine chinoise utilisera des ventouses en forme de pot de yaourt en verre arrondi, chauffées grâce à un coton imbibé d'alcool enflammé.

    Elles doivent être posées une vingtaine de minutes. Placées aux bons endroits, elles permettent de rétablir la circulation du Qi et du sang. Je ne peux indiquer dans ce courrier électronique les endroits précis où poser les ventouses car des schémas sont nécessaires, mais ils sont indiqués dans notre dossier qui traite de l'arthrose en médecine chinoise : « Vaincre les douleurs articulaires » (voir plus loin).

    Exercices de Qigong contre les douleurs articulaires

    La médecine chinoise a élaboré spécifiquement des exercices de Qigong, dits « Exercices des 18 formules », qui sont à faire quotidiennement dans le cadre d'un traitement de douleurs articulaires, si possible le matin au réveil après avoir bu du thé et avant le petit-déjeuner.

    L’idéal est de pratiquer le Qigong à l’extérieur et au grand air (éviter les endroits pollués) en offrant l’avant de son corps (qui est Yin) au sud pour profiter des bienfaits des rayons du soleil sur le visage et les mains.

    L’origine des douleurs n’a pas d’importance dans le choix des « exercices des 18 formules » qui ne visent qu’à permettre au Qi et au sang de retrouver une libre circulation dans l’organisme et dans les articulations où ils se trouvent bloqués.

    Lorsque les exercices impliquent des mouvements de l’articulation ou des articulations douloureuses, il faut être délicat et les préparer avec douceur en les massant légèrement (il suffit de passer doucement l’un de vos pouces sur la peau en exerçant de légères pressions).

    Le Qigong que nous recommandons se nomme « Lian Gong Shi Ba Fa ». La traduction que nous utilisons est d’origine inconnue, elle a été revue et corrigée par Madame Xiaoyi Yin, diplômée de l’université unie de Pékin, qui assure le contrôle de l’exactitude de la traduction en français des expressions chinoises quant à leur signification linguistique et leur sens à donner en médecine chinoise.

    Dans notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires », vous avez un accès gratuit à des schémas montrant les exercices des 18 formules. Ils permettent à la fois de maintenir le corps en bonne santé et de favoriser la guérison des maladies chroniques en appui de la pharmacopée, de l’acupuncture et de la diététique.

    Exercices thérapeutiques complémentaires

    Face aux douleurs d'arthrose, il est nécessaire de pratiquer en plus une série d’exercices qui vont permettre d’assouplir vos muscles, vos tendons, vos ligaments dans la région des hanches et de la colonne vertébrale afin de :

    • Favoriser la circulation du Qi et du sang dans les muscles, les tendons et les ligaments, en particulier dans la zone lombaire et abdominale
    • Supprimer les nouures et les contractures des muscles
    • Supprimer les adhérences à l’origine de stagnation du sang dans les tissus cartilagineux
    • Rectifier les anomalies de positionnement de la colonne vertébrale

    Ces exercices ont également l’avantage de régulariser les fonctions de la rate et de l’estomac (avec comme effets bénéfiques annexes la suppression de l’aérophagie et des ballonnements) tout en fortifiant le Yin-Yang des reins.

    Comme pour les ventouses, il m'est malheureusement impossible de décrire chacun de ces exercices dans cette lettre, mais ils sont détaillés avec des illustrations dans notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires ».

    Attention, des douleurs dues à la « désobstruction » des méridiens et au passage du Qi et du sang se font obligatoirement ressentir au cours de ces exercices.

    Acupuncture, nutrition et pharmacopée chinoise contre l'arthrose

    Avec la médecine chinoise, vous pouvez réaliser beaucoup par vous-même (diététique, qigong, une partie de la pharmacopée…). Pour l’acupuncture, en revanche, vous devez vous adresser à un praticien de médecine chinoise. Dans ce cas, il est indispensable d'avoir des éléments pour juger de sa compétence et de sa fiabilité (dans ce domaine, rien n'est plus facile que de tromper les patients non avertis).

    C'est pourquoi notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires » explique quels sont les points d'acupuncture à poncturer.

    De même, et en l'absence d'autres symptômes, il est nécessaire de prendre le matin, le midi et le soir une pilule de Hu Qian Wa - 1, autrement dit la « pilule du tigre caché », et la « pilule de cistanche pour tomber les reins » ( Cong Rong Bu Shen Wan), huit par jour avec de l’eau tiède.

    Enfin, selon votre personnalité Yin-Yang, il y aura des aliments à ajouter à votre alimentation et certains à éviter.

    Si vous prenez contact avec un praticien de médecine chinoise, n’hésitez pas à les questionner sur leurs connaissances. Vous pourriez par exemple leur expliquer que, suite à la lecture de notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires », vous pensez en être atteint et que vous aimeriez être reçu afin de recevoir le traitement d’acupuncture et une prescription de pharmacopée chinoise recommandés dans ce dossier.

    Si vous décidez de faire cette démarche, il vous faudra faire preuve de diplomatie afin de ne pas froisser l’orgueil naturel des professionnels qui peuvent parfois trouver cavalier qu'on leur demande d’appliquer les prescriptions d’un tiers.

    Il ne faut pas que cette crainte vous bloque car il s’agit de votre santé et votre état nécessite de voir rapidement un thérapeute en médecine chinoise qui soit compétent.

    N'oubliez pas qu'une seule consultation peut fréquemment coûter 45 euros, et parfois même monter jusqu'à 200 euros. Il est absolument vital que vous ayez à votre disposition un moyen simple de juger de la pertinence – et de l'absence de danger ! – des remèdes qui vous sont administrés. Et c'est pourquoi je vous propose de recevoir immédiatement notre dossier « Vaincre les douleurs articulaires ».

    La médecine chinoise accessible

    Vous m'excuserez de m'être attardé aussi longuement sur les douleurs articulaires, surtout si vous n'êtes pas touché personnellement pour l'instant. Mon but était de montrer que, bien que la médecine chinoise soit différente de la médecine occidentale, il est néanmoins possible de comprendre comment elle fonctionne à partir du moment où elle est expliquée clairement.

    Mais il faut bien reconnaître que ce travail n'a jamais vraiment été fait pour une large audience, ce qui est extrêmement dommage pour les patients occidentaux et francophones, aujourd'hui privés d'une mine de traitements efficaces.

    Et c'est pourquoi nous avons réuni les ressources et les meilleurs experts pour remédier à ce problème. Aujourd'hui, grâce à ce travail qui nous occupe depuis près de deux ans, nous arrivons enfin au bout et pouvons vous proposer cette extraordinaire découverte, grâce à un simple abonnement aux Secrets de la Médecine Chinoise.

    Comment accéder aux solutions de la médecine chinoise maintenant

    Chaque mois, vous pouvez recevoir un exemplaire des Secrets de la Médecine Chinoise pour lutter contre les problèmes de santé comme les douleurs articulaires, le diabète, les maladies graves mais aussi la fatigue, l'insomnie, la dépression, le mal de dos, les douleurs en tout genre ou encore la baisse d'énergie sexuelle, chez les hommes et chez les femmes (un symptôme qu'il faut toujours prendre au sérieux).

    Vous progressez peu à peu dans votre connaissance de la médecine chinoise. Notre but est de vous permettre de pratiquer vous-même de nombreux gestes de médecine chinoise, mais aussi de vous indiquer exactement ce qu'il faut savoir lorsque vous allez consulter un médecin pratiquant cette médecine.

    Toutes les notions qui vous paraissent mystérieuses sont expliquées avec des mots simples. Les remèdes sont indiqués par leur nom, et des adresses vous sont données pour vous procurer le nécessaire auprès de sources fiables.

    Vous pouvez adresser vos questions à nos praticiens. Vous êtes accompagné pas à pas dans ce passionnant itinéraire de découverte des traitements qui permettent à des centaines de millions de personnes, en Orient, de se soigner. Et il est bien possible que vous puissiez ainsi guérir d'une maladie dont vous souffrez peut-être depuis des années et pour laquelle vous pensiez avoir tout essayé.

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    Ainsi que je vous l'ai indiqué au début de cette lettre, je tiens à votre disposition un dossier gratuit intitulé « Les principes fondamentaux de la médecine chinoise et de sa diététique ». C'est un document introuvable, et essentiel, qui vous introduit aux notions de base de la médecine chinoise, indispensables avant d'aller plus loin.

    Ce dossier vous est offert gratuitement, ainsi que le premier numéro des Secrets de la Médecine Chinoise. Ce premier numéro s'intitule « Vaincre les douleurs articulaires ». Vous en recevrez douze autres (un par mois) pendant l'année, sur toutes les formes de maladies, de douleurs, de problème de santé et de vieillissement.

    Comme d'habitude, recevoir ces dossiers aujourd'hui ne vous engage à rien : vous bénéficiez d'une garantie totale de satisfaction. Vous pouvez être remboursé intégralement sur simple demande, pendant trois mois, et conserver tout ce que vous aurez reçu.

    Vous ne prenez donc strictement aucun risque. Si vous changez d'avis, aucun justificatif, aucune raison ne vous seront demandés. Un simple message électronique, ou un simple appel téléphonique, suffira et vous serez immédiatement remboursé.

    De plus, vous pourrez juger immédiatement de l'intérêt exceptionnel de ces documents que nous avons préparé pour vous –« Les principes fondamentaux de la médecine chinoise et de sa diététique » et « Vaincre les douleurs articulaires »car vous les recevrez immédiatement après avoir confirmé votre inscription, dans moins de deux minutes si vous le faites tout de suite.

    C'est peut-être l'occasion que vous attendiez, sans le savoir, depuis des années. Ne la laissez pas passer !





    À votre santé !Jean-Marc Dupuis

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  • Tumeur au cerveau : le drame du médulloblastome

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Le médulloblastome est le cas le plus fréquent de tumeur au cerveau chez les enfants. C'est une maladie terrible, si triste en fait qu'il est difficile d'en parler et l’on en sort toujours le cœur brisé.

    Quand les enfants ont la chance de survivre, ce qui, heureusement, arrive maintenant souvent (environ 80 % des cas), ils gardent fréquemment de lourdes séquelles : baisse de quotient intellectuel et échec scolaire voire handicap mental, baisse de croissance, surdité, instabilité, sensibilité aux infections, absence de puberté, risque multiplié de cancer à cause de la radio- et de la chimiothérapie.

    C'est pourquoi la médecine cherche désespérément à améliorer les traitements. Et puisque désormais on parvient à faire survivre les enfants, comment leur permettre de vivre normalement sans séquelle ? 

    C'est ce qu'on n'arrive pas à faire, ou très mal aujourd'hui.

    L'émouvante aventure d'Ashya King

    Le médulloblastome est le cancer dont est victime le petit Ashya King, 5 ans.

    Ashya King est devenu célèbre l'été dernier (2014) parce que ses parents ont fait l'objet d'une traque internationale lancée par les autorités médicales britanniques. Ils étaient accusés d'avoir « kidnappé » leur fils de l'hôpital de Southampton, et de refuser les soins. Les parents d'Ashya se sont donc retrouvés en prison.

    En fait, ils cherchaient à l'emmener se faire soigner à Prague, avec un autre traitement, la protonthérapie, contesté par les médecins anglais. Ils furent toutefois libérés et autorisés par un juge à faire traiter Ashya comme ils l'entendaient.

    Aujourd'hui, le petit Ashya King va bien mais personne n’a suffisamment de recul pour juger réellement de l’efficacité des traitements réalisés à Prague.

    La controverse continue et les médecins anglais maintiennent leur position. Ils estiment que la conduite des parents a mis leur enfant en danger et a fortement réduit ses chances de survie. Elles ne seraient plus que de 50 % au lieu de 80 % si les parents n'avaient pas discuté et avaient suivi le protocole de traitement normal [1].

    Il est évident que tous les intervenants dans cette affaire voulaient le bien d'Ashya. Personne, ni les médecins, et encore moins ses parents, n'a voulu lui causer du tort.

    Comment en est-on arrivé là ? C'est que tout n'est pas clair dans le traitement officiel du médulloblastome. Nous allons donc faire le point à ce sujet.

    Première étape : la chirurgie

    La première étape du traitement est d'ouvrir la boîte crânienne pour couper la tumeur au bistouri, en essayant de la retirer en entier.

    Le médulloblastome se trouve en général dans la partie arrière du cerveau, ce qu'on appelle la fosse postérieure.

    On se doute que l'opération est délicate. La moindre zone de cerveau abîmée au cours de l'opération laisserait des séquelles. De plus, la tumeur se trouve en général en profondeur. Le chirurgien est obligé de passer très délicatement entre des zones normales du cerveau pour y accéder. Enfin, même avec un microscope, il est impossible de retirer toutes les cellules cancéreuses au cours de l'opération. Le médulloblastome est en général une tumeur volumineuse non encapsulée, donc difficile à enlever totalement. 

    Parfois la chirurgie est précédée d'une chimiothérapie, c'est-à-dire des poisons anticellules (cytotoxiques), afin de faciliter la chirurgie. Quand les enfants sont très jeunes, moins de 3 ans, le traitement s'arrête là, car leur infliger des rayons ionisants dans le cerveau dans le cadre d'une radiothérapie complémentaire provoquerait trop de séquelles à un moment où leur cerveau est en pleine maturation.

    On peut aussi leur faire une chimiothérapie directement après la chirurgie.

    Mais dans la mesure où le neurochirurgien ne sait jamais s’il n’a pas laissé quelques cellules cancéreuses au pourtour de la zone opératoire, on essaye autant que possible de compléter le traitement par des rayons (radiothérapie).

    La simple chirurgie donc, bien qu'essentielle pour commencer la bataille contre la tumeur, n'est qu'une première étape. Dès le lendemain, le patient opéré doit passer une IRM pour évaluer ce qu'il reste comme tissus cancéreux (il en reste toujours un peu) et en général continuer le travail de destruction grâce à la radiothérapie.

    Deuxième étape : la radiothérapie

    La radiothérapie est un terme générique pour détruire les cellules cancéreuses grâce aux radiations ionisantes. 

    Les radiations tuent les cellules en perturbant leur ADN.

    Mais elles tuent en premier les cellules qui sont en cours de division (ce qu'on appelle la mitose cellulaire) car, justement, à ce moment-là l'ADN est exposé.

    Or, les cellules cancéreuses ont tendance à se diviser plus rapidement et c'est pourquoi elles sont particulièrement radiosensibles. La radiothérapie est donc supposée tuer les cellules cancéreuses restantes.

    Mais la radiothérapie affecte aussi les cellules saines en division dans la zone irradiée et elle est donc toujours un compromis : il faut détruire un maximum de cellules cancéreuses tout en épargnant au maximum les cellules saines. Le champ d’irradiation est donc extrêmement précis, ciblé, ce qui impose la plupart du temps de positionner l’enfant sur la table d’irradiation sous anesthésie générale. 

    Les tissus qui se renouvellent rapidement comme la peau, les cheveux, la moelle osseuse, et l'intérieur des intestins sont affectés immédiatement par la chimiothérapie qui succède à la radiothérapie, ou qui est administrée simultanément. C'est pourquoi, suite à la radiothérapie et à la chimiothérapie associée, le patient a des brûlures, perd ses cheveux, connaît une baisse de son immunité (ce sont les cellules de la moelle osseuse qui fabriquent les globules blancs) et souffre de diarrhée. Ce sont les effets immédiats.

    En revanche, les cellules nerveuses du médulloblastome se renouvellent moins vite. Elles ne réagissent donc qu'après un certain délai à la radiothérapie. Pour cette raison, des effets indésirables de la radiothérapie apparaissent aussi bien après la fin du traitement et peuvent s’étaler dans le temps.

    Les radiations ne tuent pas toujours les cellules immédiatement. Cela peut prendre des jours ou même des semaines et elles peuvent continuer à mourir des mois après la fin du traitement. Pour cette raison, les cancérologues considèrent que la chimiothérapie peut sensibiliser plus facilement les cellules cancéreuses à la radiothérapie. On dit que la chimiothérapie rend plus « radiosensibles » les cellules cancéreuses.

    Les nouvelles techniques de radiothérapie sont-elles supérieures ?

    Les premières radiothérapies datent des années 1920. On envoyait simplement sur une partie du corps un rayonnement de photons, comme pour les radios visant à voir l'intérieur du corps, mais en beaucoup plus intense. Inévitablement, les tissus environnants étaient abîmés.

    La technique fut ensuite affinée. Mais le principe est toujours le même : détruire les cellules qui sont en phase de reproduction, sachant que les cellules cancéreuses, qui sont en multiplication permanente et incontrôlée, seront touchées les premières.

    On dispose aujourd'hui de multiples façons d'utiliser la radiothérapie. Le classique appareil à rayons X, qui envoie un faisceau d'électrons ou des photons, en est une et reste la plus largement utilisée.

    On peut aussi implanter au milieu de la tumeur, grâce à une seringue, un petit noyau radioactif de la taille d'un grain de riz. C’est lui qui irradie autour de lui à des distances parfaitement calculées, donc très précises. Cela permet d'éviter de faire passer des rayons à travers tout le corps et donc de brûler des tissus sains. La tumeur est ainsi atteinte et brûlée de l’intérieur, ce qui peut éviter le passage des rayons au travers des tissus sains.

    On peut aussi injecter un produit radioactif dans le sang, lié à des molécules dont on sait qu'elles cherchent à rejoindre les cellules cancéreuses, par exemple des anticorps monoclonaux. 

    On peut projeter des rayons radioactifs faibles sous plusieurs directions, de manière à ce qu'ils se croisent au niveau de la tumeur, et que seule cette zone-là soit fortement irradiée. Cette méthode est même utilisée aujourd'hui pour irradier une zone en trois dimensions, grâce à un suivi informatisé : c'est la radiothérapie stéréotaxique, donc parfaitement ciblée en 3D.

    Cette technique a encore été affinée par un procédé de radiothérapie utilisant des protons à la place des photons. C'est la protonthérapie.

    Elle permet d'envoyer sur la tumeur des protons radioactifs qui, au lieu de continuer leur chemin et d'abîmer tous les tissus qu'ils traversent, s'arrêtent là et délivrent toute leur énergie.

    L'effet est beaucoup plus fort, mais aussi beaucoup plus localisé. Cette méthode est particulièrement adaptée pour les tumeurs bien délimitées, comme les tumeurs de l'œil.

    C'est une technique déjà ancienne, datant des années 1950, et qui nécessite des installations gigantesques : un seul appareil pèse plus de 250 tonnes ! Ce sont d'ailleurs en général des installations dédiées à la recherche nucléaire qui ont été reconverties en centres de traitement médicaux.

    Cette technique connaît actuellement un regain d'intérêt car, grâce aux progrès de l'informatique, on peut aujourd'hui obtenir des images en 3D des tumeurs et programmer ces machines pour qu'elles projettent leurs protons exactement sur la zone de la tumeur, en épargnant les tissus environnants.

    Les faits suggèrent fortement que la protonthérapie est plus efficace pour traiter les enfants atteints de médulloblastome. Une étude récente indique que :

    « La protonthérapie produit un résultat supérieur en réduisant le risque de cancer secondaire et de mortalité cardiaque par rapport à la radiothérapie pour tous les patients atteints de médulloblastome dans un grand échantillon représentatif aux Etats-Unis, mais l'ampleur de cette différence positive dépend fortement du développement anatomique du patient. [2] »

    C'est donc cette technique que les parents d'Ashya King ont voulu pour leur enfant. Elle n'était pas disponible en Angleterre et elle coûte très cher. Ils ont donc décidé de vendre leur maison en Espagne pour financer le traitement, proposé par un centre de Prague, en République Tchèque.

    Les parents d'Ashya King ont-ils eu raison ?

    Ne connaissant pas le dossier médical précis d'Ashya King, et la presse n'y ayant pas eu accès non plus, il m'est impossible de savoir pourquoi les médecins anglais n'ont pas voulu qu'Ashya King fasse de la protonthérapie.

    Une explication pourrait être que sa tumeur était diffuse et non localisée précisément, avec des cellules cancéreuses présentes un peu partout dans la fosse postérieure qui peuvent suivre le liquide céphalorachidien le long de la moelle épinière. Dans ce cas, protonthérapie ou non, il est de toute façon nécessaire de réaliser une irradiation crâniospinale complète, c'est-à-dire du cerveau et de la moelle épinière. On ne peut pas se contenter d'une zone précise, comme dans le cas de la tumeur de l'œil, car on risquerait alors d'épargner des cellules cancéreuses se trouvant ailleurs. 

    D'autre part, les médecins anglais se sont trouvés devant un grave problème : au-delà de la technique de radiothérapie, il est surtout très important de réaliser le traitement le plus vite possible après la chirurgie. En effet, quand la chirurgie a retiré l'essentiel de la tumeur, il ne faut pas perdre de temps pour frapper les cellules cancéreuses restantes, avant qu'elles n'aient le temps de se multiplier à nouveau.

    Au bout de sept semaines, il est trop tard pour lancer la radiothérapie. Or, les parents d'Ashya King ont emporté leur fils environ 5 semaines après l'opération chirurgicale. Le temps qu'ils arrivent à Prague et que l'hôpital prépare les séances de protonthérapie, ce qui prend en général deux semaines, le délai risquait d'être dépassé.

    Enfin, parents et médecins ne s'entendaient pas sur un autre point encore : fallait-il, en plus de la chirurgie et de la radiothérapie, faire aussi de la chimiothérapie, sachant que cela allait encore aggraver les effets secondaires ?

    Les parents avaient reçu un avis négatif d'un expert européen du cancer [3]. L'équipe de Southampton, elle, aurait bien voulu faire aussi la chimiothérapie.

    Alors, qui croire ?

    La délicate question de la chimiothérapie contre les tumeurs au cerveau

    La chimiothérapie consiste à introduire des poisons dans le sang pour tuer les cellules, dans l'espoir là encore de tuer un maximum de cellules cancéreuses et un minimum de cellules saines.

    Le problème des tumeurs au cerveau est que le sang n'y accède pas facilement. Le cerveau est en effet protégé par une barrière qui empêche les toxines de passer. Cette barrière, appelée « hémato-encéphalique », empêche les produits de chimiothérapie de passer.

    Toutefois, il se peut que la tumeur au cerveau affaiblisse la barrière hémato-encéphalique. C'est ce qui a donné l'idée à des médecins, dans les années 70, de donner malgré tout des produits de chimiothérapie aux patients souffrant de médulloblastome.

    Depuis près de 50 ans maintenant, la pratique de la chimiothérapie s'est installée.

    Mais les preuves de son efficacité sont limitées.

    Les études randomisées contrôlées, les seules études permettant d'établir avec un haut degré de certitude qu'un traitement est efficace, n'ont pas, à ce jour, validé l'efficacité de la chimiothérapie contre le médulloblastome.

    Une revue d'étude réalisée par Cochrane et publiée le 1er janvier 2015 a encore confirmé cela [4].

    Il existe cependant des études non randomisées ni contrôlées, réalisées par le Dr Packer au début des années 90, qui ont conclu à l'efficacité des traitements de chimiothérapie et c'est pourquoi beaucoup de médecins la pratiquent aux Etats-Unis.

    En France, le traitement standard est toujours actuellement chirurgie + radiothérapie uniquement.

    Mais il est normal que, mis au pied du mur, chacun hésite.

    Responsabilité médicale contre responsabilité parentale 

    Derrière l'affaire Ashya King, on retrouve le conflit qui se produit parfois entre les droits des parents et la responsabilité des médecins vis-à-vis des enfants mineurs.

    Ce problème est particulièrement aigu en cancérologie où quasiment tous les enfants, en Europe, sont enrôlés dans des protocoles expérimentaux. Le but de ces expériences n'est pas de leur assurer à eux le meilleur traitement possible, mais de faire progresser la recherche pour mieux soigner les futurs patients, ce qui est très différent.

    Le sujet est sérieux.

    Le Dr Nicole Délépine, pédiatre et oncologue (cancérologue) à l'hôpital de Garches, a connu les plus grandes difficultés avec les autorités médicales parce qu'elle refusait de faire participer ses petits patients à des essais cliniques où ils risquaient de recevoir un faux médicament (placebo) dans le but de déterminer si oui ou non la chimiothérapie était nécessaire, notamment dans le cas du médulloblastome [5].

    S'appuyant sur la célèbre étude de Philadelphie du Dr Packer, qui avait démontré en 1994 qu'ajouter la chimiothérapie au protocole standard chirurgie + radiothérapie permettait un taux de survie de 85 % des patients, elle refusait de priver ses enfants d'un traitement aussi efficace.

    Les autorités et la plupart de ses confrères, de leur côté, arguaient que l'étude de Philadelphie n'a pas été réalisée « en double-aveugle randomisée contre placebo ». Elle ne concerne de plus que les cas de médulloblastome les plus difficiles à traiter. Par conséquent, ils jugeaient nécessaire de faire une étude en bonne et due forme, au risque de sacrifier les enfants qui recevraient le placebo, pour déterminer de façon rigoureuse si ce traitement était vraiment supérieur. En effet, la chimiothérapie provoque de très graves effets indésirables et l'administrer à tous les enfants alors que cela n'a pas d'intérêt thérapeutique serait une faute médicale gravissime.

    On comprend l'extrême importance du débat. On comprend combien il est difficile et délicat de prendre parti.

    Pourquoi subir une chimio si ça ne sert peut-être à rien ? D'un autre côté, faut-il se priver d'un traitement qui est peut-être efficace ?

    Tant que ce point n'aura pas été clarifié par une étude randomisée contrôlée, les enfants, leurs parents et leurs médecins continueront à hésiter sans savoir que choisir, jouant à pile ou face la santé et peut-être la vie des malades.

    Personne n'a de réponse aujourd'hui.

    Ce sujet est pourtant crucial et il concerne en plus toutes les maladies qui font l'objet de recherches.

    On est très loin de la caricature d'un conflit opposant des médecins cherchant à soigner l'enfant et obligés de contrarier des parents obscurantistes, voire « Témoins de Jéhovah », qui refuseraient les traitements validés scientifiquement.

    Si c'était le cas, l'affaire ne serait pas difficile à trancher : il suffirait d'appliquer la loi générale selon laquelle être parent ne vous autorise pas pour autant à mettre votre enfant en danger. C'est ainsi par exemple que, même si c'est votre enfant, vous n'avez pas le droit de le dispenser de mettre sa ceinture de sécurité ; vous ne pouvez pas l'autoriser à se droguer, ni à faire des excès de vitesse, etc. De la même façon, si un traitement est clairement indispensable pour sauver la vie d'un enfant, alors il n'y a aucune raison d'autoriser ses parents à s'y opposer.

    Le problème est que, en médecine, les cas où les choses sont claires sont plutôt l'exception.

    Et sur ce sujet, la recherche piétine. Les grandes améliorations du traitement du médulloblastome datent maintenant d'il y a plus de 20 ans (1994). Le véritable espoir de traitement, selon moi, serait de trouver la cause de cette terrible maladie, pour la prévenir. Dans ce domaine, on ne peut cependant que constater un terrible manque d'intérêt.

    Une lueur d'espoir toutefois…

    De simples vitamines contre le médulloblastome

    Le médulloblastome ne peut pas être traité sans chirurgie, radiation ni chimiothérapie. En revanche, il semblerait qu'il puisse être prévenu grâce à de simples vitamines.

    En effet, une carence en vitamines prénatales pourrait être la cause des tumeurs du cerveau à l'origine du médulloblastome chez les enfants.

    Une étude américaine réalisée en 2006 a indiqué que la prise de multivitamines par les femmes avant la conception et dans les premiers mois de la grossesse diminue le risque de tumeur au cerveau chez les enfants.

    La découverte a été faite par les Drs Greta R. Bunin, Ph. D., de l'hôpital pédiatrique de Philadelphie, et ses collègues à l'hôpital des recherches des enfants de rue, Judas, à Memphis. Les mères des enfants avec des tumeurs de cerveau ont tendance à avoir des régimes plus bas en folate et fer. L'étude est rapportée en septembre 2006 dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention.

    Il n'a par contre pas été détecté d'effet protecteur des multivitamines contre le médulloblastome quand les vitamines ont été prises plus tard dans la grossesse, par rapport à la période autour de la conception. 

    « Nos résultats suggèrent que le moment qui suit la conception est une période critique dans le développement de ces tumeurs » a commenté le Dr Bunin, ajoutant que « cependant, la plupart des femmes ne savent pas encore qu'elles sont enceintes à ce moment. C'est pourquoi je conseille aux femmes en âge de procréer de prendre des multivitamines pour empêcher les défauts du tube neural. »

    On savait en effet que les folates (vitamine B9) réduisent le risque de problèmes du cerveau et de la moelle épinière, comme le spina bifida et l'encéphalocèle, qui est un développement du cerveau hors de la boite crânienne. Il se pourrait donc que les vitamines diminuent aussi le risque de cancer du cerveau. 

    Attention, il n'est cependant pas certain que ces résultats soient significatifs et les auteurs ont eux-mêmes affirmé que les résultats avaient peut-être été influencés en raison de la conception rétrospective de l'étude.

    D’autres chercheurs ont mis en évidence un virus, le Cytomégalovirus humain (HCMV) qui pourrait affaiblir le système immunitaire de la mère pendant la grossesse et de l’enfant les premiers mois de sa vie [6].

    La contamination pendant la grossesse par le HCMV n’a pas de conséquence pour la mère, mais elle peut transmettre le virus au fœtus à travers le placenta si elle n’est pas immunisée préalablement. Cette infection provoquerait alors une prolifération cellulaire du médulloblastome.

    La solution serait de traiter le HCMV avec des antiviraux pour combattre le médulloblastome.

    Ce sont là des pistes prometteuses.

    Bien à vous,

    Jean-Marc Dupuis

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