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    "Projet 91" : 12 produits sains à fuir comme la peste‏

    12 produits sains à fuir comme la peste

    Les spécialistes du marketing ont repéré depuis des années que le créneau « bio », « santé naturelle », fait vendre.

    Une amie qui travaille en agence de communication m'a confié que tous ses clients lui demandent de paraître plus écologiques, plus proches de la nature, pour augmenter leurs ventes (et leurs prix).

    Aux Etats-Unis, il existe même une expression pour cela : le « greenwashing ».

    C'est un jeu de mot à partir du terme « green », qui veut dire « vert », et « brainwashing », lavage de cerveau.

    Vous prenez une marque qui fabrique n'importe quoi (des aspirateurs, des insecticides, des pneus, des ballons de rugby…). Vous faites des petits changements, les moins coûteux possible, dans le processus de fabrication. Puis vous annoncez triomphalement sur les emballages et dans vos publicités que votre « nouveau » produit « réduit les émissions de CO2 », « préserve les ressources naturelles », « favorise le développement durable », etc.

    C'est devenu une industrie.

    Mais c'est dans le secteur alimentaire qu'on trouve les plus grosses énormités. Alors voici 17 produits prétendument « bons pour la santé » qui sont à fuir comme la peste.

    1. Barres de céréales

    Les commerçants savent que les gens se méfient des Mars, Snickers et autres barres chocolatées bourrées de sucre et de sirop de glucose.

    Pour donner bonne conscience au consommateur, ils proposent donc des barres de céréales, dans des emballages savamment étudiés pour qu’elles paraissent naturelles. Elles sont même mises en avant dans les boutiques bio peu scrupuleuses.

    Car les céréales jouissent toujours dans l'opinion publique d'une réputation d'être bonnes pour la santé, sans doute parce qu'elles sont difficiles à mâcher.

    En réalité, les barres de céréales sont pleines de sucre et n'ont rien d'un aliment santé. Elles sont composées de céréales grillées, soufflées, souvent liées avec du sucre ou du sirop, qui se transforment en glucose à la vitesse grand V, dès qu'elles entrent en contact avec votre salive.

    Pour les fabricants, c'est « tout bénef » : les céréales, au kilogramme, coûtent encore moins cher que les matières premières des Mars et des Snickers !

    Mon conseil : en cas de fringale irrésistible, mangez des noix, des amandes, une pomme ou même un œuf dur.

    2. Mélanges de noix

    La plupart des mélanges de noix vendus dans le commerce ne sont pas bons pour la santé.

    Premier problème : les noix, amandes, noix de cajou… sont vendues sous film plastique transparent. Lorsque vous les ouvrez, elles sont déjà oxydées, ramollies et parfois rances.

    Comme le goût est fade ou carrément mauvais, les fabricants ajoutent souvent au mélange des raisins secs bas de gamme, des airelles séchées, ou des chips de bananes. Ces fruits secs sont bourrés de sucre, très caloriques, ont un très haut index glycémique.

    La plupart des fabricants n'hésitent pas à ajouter dans leur mélange des cacahuètes, en jouant sur la confusion qui existe dans l'esprit de beaucoup de consommateurs peu éduqués : en réalité, la cacahuète n'a rien à voir avec les noix, elle appartient à la famille des lentilles ou des haricots rouges. Elle pousse sous terre, comme les pommes de terre, et contient une quantité faramineuse de graisse inflammatoire.

    Vous vous retrouvez donc à manger une bombe calorique, aussi riche en sucre qu'en graisses, et avec très peu d'intérêt nutritionnel.

    Mon conseil : Achetez de vraies noix, que vous casserez avec un casse-noix. La coque protectrice est très efficace pour préserver leurs qualités nutritionnelles pendant des mois. Le goût sera bien meilleur, la texture craquante et fondante. Achetez vos fruits secs déjà écossés, comme les noisettes, les amandes et les noix de cajou, en petite quantité, au fur et à mesure de votre consommation, pour éviter qu'ils ne se dégradent dans votre placard. Achetez-les dans des paquets opaques, ou en vrac si vous pouvez contrôler la fraîcheur.

    Evitez de les acheter grillés, salés, blanchis, et plus encore enrobés de caramel, chocolat ou autre.

    3. Les salades préparées

    Lorsque vous commandez une salade au restaurant, plutôt qu'une entrecôte sauce béarnaise, vous avez l'impression de faire un petit sacrifice qui fera du bien à votre corps.

    Le problème est que, bien souvent, on vous sert un mélange de bouts de salade bas de gamme, très aqueux (chargé d'eau) et dont le goût et la texture seraient presque immangeables si on ne vous y ajoutait pas… quantité de croûtons, lardons et, surtout, vinaigrette en bouteille.

    Ces vinaigrettes, en plus d'avoir mauvais goût (à mon avis), sont déplorables pour la santé : elles sont pleines de mauvaises graisses, d'émulsifiants, d’arômes artificiels et de sucres ajoutés pour leur donner du goût.

    Mon conseil : les légumes, et surtout les légumes frais, non cuits, donc les salades, sont très bons pour la santé et doivent idéalement accompagner tous vos repas. N’hésitez pas à demander au restaurateur de l'huile vierge d'olive ou de colza, du jus de citron, du vinaigre, des fines herbes, de l'ail et de l'échalote, ajoutez des graines, du sel et du poivre, du piment frais, ce que vous voulez… mais pas de vinaigrette en bouteille.

    4. Les jus de fruit : du sucre liquide

    Bien des gens croient que les jus de fruits sont bons pour la santé.

    C'est forcément le cas, puisqu'ils sont faits avec des fruits, n'est-ce pas ?

    Mais beaucoup de jus de fruits au supermarché ne sont pas vraiment des jus de fruit.

    Il s'agit d'eau sucrée, dans laquelle un concentré de fruit et un colorant ont été rajoutés pour donner le goût du fruit et la couleur (par exemple, du paprika pour donner sa couleur orange à l'Oasis goût tropical [1]).

    Cela dit, même si vous buvez du jus de fruit constitué à 100 % de fruits frais, ce n'est toujours pas idéal.

    En effet, les jus de fruits sont comme les fruits, sauf que vous en avez retiré les fibres. Le sucre est disponible immédiatement, et il entre beaucoup plus vite dans votre sang. C'est donc mauvais pour le diabète et pour les maladies cardiaques.

    Au cas où vous ne le sauriez pas, les jus de fruit, même bio etc., contiennent exactement autant de sucre que les boissons sucrées type Coca-Cola, Sprite et autre, selon une étude publiée dans la revue médicale de référence The Lancet [2].

    5. Galettes de riz soufflé

    Produit phare des boutiques bio et des placards de cuisine des personnes qui se préoccupent de diététique, les galettes de riz soufflé n'ont pourtant aucun intérêt pour la santé ; c’est au contraire l’aliment idéal pour développer un diabète à vitesse « grand V » ou pour prendre de la masse grasse au niveau du ventre.

    En effet, comme toutes les céréales soufflées, le riz soufflé a un index glycémique très élevé de 85. Elles sont donc mauvaises pour le diabète et les artères. Très pauvres en nutriments essentiels, elles n'ont pas d'intérêt nutritionnel.

    Mon conseil : si vous en aimez le goût, ce n'est toutefois pas une catastrophe si vous en mangez. Un paquet moyen pèse 130 grammes, il contient 17 galettes soit 7,6 g par galette… Même avec un index glycémique de 85, cela ne représente que le poids de deux sucres, donc l'apport calorique reste très inférieur à une tartine de pain complet, si vous souhaitez maigrir. Attention toutefois : cet aliment coupe très peu la faim et peut même stimuler l'appétit, si bien qu’il est souvent difficile de s'arrêter après n'en avoir mangé qu'une ou deux !

    6. Yaourts allégés

    Les produits allégés, et en particulier les produits laitiers allégés, ont colonisé les rayons de supermarché et de nombreuses personnes sont persuadées qu'elles se font du bien en mangeant des produits à faible teneur en matière grasse, voire à 0 % de matière grasse.

    C'est pourtant l’une des pires erreurs de l'histoire de la nutrition : à doses normales, les graisses saturées ne sont pas mauvaises pour la santé. Le sucre par contre, en excès, est très mauvais.

    Or, dans les produits allégés, la matière grasse est remplacée par de l'amidon, des farines, et du sucre ou des édulcorants afin de donner du goût.

    La plupart des yaourts allégés en graisse contiennent des sucres ajoutés (y compris de la fécule ou amidon) pour la bonne raison que, sans cela, ils seraient immangeables.

    Mon conseil : mangez des produits aussi proches que possible de leur forme naturelle. Si vous mangez des produits laitiers, préférez un yaourt au lait cru entier, ce sera plus nourrissant et incomparablement meilleur au goût. Vous diminuerez ainsi votre risque de frustration, et donc de céder à la tentation du grignotage.

    7. Céréales du petit-déjeuner

    Les céréales du petit-déjeuner sont présentées par les fabricants, Kellogg's en particulier, comme l'aliment santé par excellence. Elles seraient bonnes pour le travail scolaire ; bonnes pour les étudiants en examen ; bonnes pour les sportifs à l'entraînement.

    La plupart sont enrichies en vitamines. Mais cela ne pèse pas grand chose à côté du fait que les céréales sont bourrées de sucres.

    La plupart sont pleines de sucre ajouté (Smacks, Frosties, Choco Pops…). Mais les Corn Flakes, Rice Krispies et Special K, et Weetabix elles-mêmes, qui ont une image plus « naturelle », voire « amincissante », sont des céréales grillées ou soufflées, donc à très haut index glycémique.

    Même le muesli, qui bénéficie d'une image de produit diététique, n'est pas forcément meilleur. Les marques vendues dans le commerce contiennent de grandes quantités de sucre ajouté, en particulier le célèbre « Country Store » de Kellogs.

    Enfin, elles coûtent cher et génèrent un gaspillage considérable d'emballages.

    Mon conseil : Si vous tenez malgré tout à manger du muesli au petit-déjeuner, fabriquez-le vous-même avec des flocons d'avoine, des graines de lin broyées, des graines de tournesol, quelques noix et fruits secs, des fruits frais et du yaourt. Mieux encore : découvrez les plaisirs du petit-déjeuner salé, comme il est pratiqué dans la plupart des pays, en dehors de la France : œuf à la coque, jambon, bacon, fromage, avocat, porridge (flocons d'avoine), fruits, noix, accompagné d'un thé ou d'un café sans sucre. Pas de jus de fruit, un minimum de confiture.

    8. Boissons énergétiques

    Encore des produits associés au sport, au fitness, et donc à la santé, voire aux régimes amincissants !

    Et pourtant, les boissons énergétiques, ou sport drinks, sont à peine meilleures que les boissons gazeuses sucrées. Elles contiennent des minéraux et des vitamines mais aussi, comme d'habitude, beaucoup de sucre, de colorants.

    Les sels ajoutés ne sont utiles que pour les athlètes en action intensive. La plupart d'entre nous n'en ont pas besoin.

    Mon conseil : buvez de l'eau ! De l'eau fraîche, de l'eau pure, de l'eau minérale si vous voulez ! C'est le seul liquide dont votre corps a besoin. Pour reconstituer vos stocks de minéraux et d'énergie, oubliez les boissons énergétiques, mangez des légumes, de bons poissons, et des viandes d'élevage bio.

    9. Le sirop d'agave

    J'ai déjà beaucoup écrit sur l'arnaque du sirop d'agave. C'est un produit qui paraît naturel, qui coûte cher, et qui est en boutique bio et dans les rayons de nourriture diététique.

    Bien des personnes se font prendre au piège. Elles croient qu'il s'agit d'un sucre meilleur pour la santé que le sucre de table (saccharose).

    Mais c'est une tromperie. Le sirop d'agave n'est pas meilleur que le sucre. En fait, il est pire : il est très riche en fructose qui, consommé en excès, peut provoquer de graves problèmes métaboliques [3].

    Alors que le sucre de table (saccharose) ne contient que 50 % de fructose, le sirop d'agave en contient 70 à 90 %.

    Il est extrait d'un cactus mexicain, celui qui sert à faire la téquila, et ensuite concentré en usine. Le présenter comme un produit naturel est donc très discutable.

    Mon conseil : si vous avez besoin d'un produit ressemblant à du sucre, pour vos pâtisseries par exemple, utilisez du xylitol. Pour sucrer une boisson, un yaourt, si vous ne pouvez pas vous passer du goût sucré, mettez une goutte de stévia.

    10. Les pains multicéréales

    Manger des céréales complètes est préférable aux farines raffinées, transformées, blanchies, qui ont perdu leurs vitamines et minéraux.

    Mais bien souvent, les fabricants de pain industriels entretiennent la confusion entre pains complets et pains « multicéréales ».

    Le terme « multicéréales » n'implique absolument pas que ces céréales soient complètes ou meilleures pour la santé.

    Ce sont des mélanges de farines, incluant souvent de la farine de maïs, et recouverts de graines grillées (sésame, pavot, courge) pour accroître l'illusion d'un produit plus authentique. Pour accroître la tromperie, les industriels rajoutent aussi souvent des fibres, a posteriori. Mais ces pains ne sont absolument pas meilleurs pour la santé que le simple pain blanc de froment, s'ils sont faits eux aussi à partir de farines raffinées.

    Mon conseil : pour savoir ce que vous achetez, vous n'avez pas d'autre choix que de lire la liste des ingrédients. Blé complet, avoine complète, seigle complet doivent être les ingrédients principaux. Les termes comme « cuit sur sole », « sept céréales », « multicéréales », « son », n'offrent aucune garantie particulière d'un produit naturel. En revanche, cela permet de varier les goûts.

    11. Les smoothies

    Faire ses smoothies à la maison en mélangeant légumes et fruits est une formidable activité. Vous savez ce que vous mettez dedans, vous pouvez ajouter des épices, du citron, du gingembre, et vous n'êtes pas obligé d'y mettre du sucre.

    Mais les smoothies que vous trouvez dans le commerce, ce n'est pas pareil.

    Les légumes et fruits mixés sont très instables et vulnérables à l'oxydation. Pour les fabriquer à grande échelle dans des usines, les transporter dans des camions, les stocker sur des rayons dans les magasins, les fabricants sont obligés de les modifier.

    Ils doivent, ne serait-ce que pour des raisons légales, les pasteuriser, ajouter des conservateurs, des stabilisants. Et ils doivent créer des emballages, payer la publicité, la distribution, des taxes et impôts, et répercuter les coûts sur vous.

    Comme pour les jus de fruits, le smoothie de base que vous trouvez dans les supermarchés est à peine meilleur pour la santé que des boissons sucrées. De plus, boire des smoothies vous incite à absorber bien plus de calories que manger des fruits entiers.

    Mon conseil : mangez des fruits biologiques, de saison, entiers, et ne buvez que les smoothies que vous faites vous-même ou qui sont faits sous vos yeux.

    12. Le sucre roux ou brun

    On affirmait autrefois que le sucre roux ou brun était meilleur pour la santé que le sucre blanc, parce que moins transformé industriellement.

    En fait, ces produits sont extrêmement proches, et le sucre roux ou brun n'est que du sucre blanc (saccharose) avec plus ou moins de mélasse.

    Le sucre roux contient 3,5 % de mélasse, le brun 6,5 %.

    Il est vrai que la mélasse contient des minéraux (potassium et magnésium surtout) mais cela ne change rien, fondamentalement, aux effets néfastes du sucre sur l'organisme. D’autant que les quantités de mélasse sont trop faibles pour apporter de manière significative des minéraux ou des vitamines à votre organisme.

    Vous faites tout autant de tort à votre pancréas, à vos artères, et à vos cellules graisseuses quand vous mangez du sucre roux ou brun, même bio (et même emballé dans un papier kraft qui fait naturel) que quand vous mangez du sucre blanc.

    Mon conseil : comme au point N°9, préférez le xylitol et la stévia, selon les usages.


    *****

    13. Et vous, quels sont aliments prétendument sain que vous évitez ?

    C'était un rapide tour d'horizon. Les étals des supermarchés contiennent encore de très nombreuses embûches...

    Je vous invite à partager votre expérience ici. Merci de votre aide !

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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    sunnia salafia
    salafia_51@hotmail.fr
     
     
     
     

    "Projet 91"

    Vous recevez cette lettre en tant que lecteur averti de Santé Nature Innovation.

    Nous travaillons depuis 9 mois à un projet dont l'ambition n'est pas moins que prévenir et guérir 91 maladies majeures... Entre nous, nous l'appelons le "projet 91" et je voudrais vous demander votre avis, ainsi qu’à un petit groupe de lecteurs.

    C’est très simple. Nous sommes parti du constat que 91 maladies majeures étaient directement liées à notre alimentation et à la nutrition moderne. Alors que faire ?

    Cliquez ici pour participer à l’aventure.

    Je vous enverrai pendant quelques jours des messages sur le thème de la nutrition moderne. Votre expérience en retour nous sera précieuse. D'avance merci ! Cliquez sur le lien ci-dessus pour participer.



    Quand le sucre est une drogue

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Je suis de plus en plus convaincu qu'il existe une mafia de la malbouffe.

    Un secteur entier de notre économie qui joue à un jeu très dangereux : rendre les gens « accros » à des aliments malsains, en jouant sur les mécanismes de notre cerveau.

    Et pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut savoir comment fonctionne l'industrie agro-alimentaire.

    Bien plus puissante que l'industrie pharmaceutique

    On parle souvent du lobby pharmaceutique mais on oublie de dire que l'industrie agro-alimentaire est bien plus puissante encore.

    Dans tous les pays, l'industrie agro-alimentaire emploie une part importante de la population active.

    En France, c'est 400 000 personnes, 10 000 entreprises, avec un chiffre d'affaires supérieur à 140 milliards d'euros [1]. L'industrie pharmaceutique, qui est pourtant très développée en France, pâlit en comparaison. Elle n'emploie « que » 103 900 personnes, soit 4 fois moins [2].

    Les intérêts économiques en jeu sont si énormes qu'aucun homme politique, aucun leader d'opinion, mais surtout aucun média, ne peut se permettre de se mettre à dos l'industrie agro-alimentaire.

    En effet, la publicité pour les médicaments est limitée dans les médias, pour des questions réglementaires.

    En revanche, que deviendraient TF1, France 2, France 3, Canal+ et les autres s'ils ne recevaient pas des milliards d'euros chaque année de l'industrie agro-alimentaire pour faire la publicité permanente de tous les yaourts, céréales, fromages, snacks et autres pizzas et lasagnes ?

    À chaque pays, son mastodonte

    La marge de manœuvre pour contrer l'industrie agro-alimentaire est d'autant plus réduite que chaque grand pays occidental a son « champion » à protéger. Il sait que si ce champion faiblit, ce sont les autres qui viendront le remplacer, détruisant des milliers d'emploi sur le territoire national.

    Le plus grand groupe agro-alimentaire mondial est le Suisse Nestlé (Kit-Kat, Smarties, Nesquik, Maggi…), avec 330 000 employés et 92 milliards de chiffre d'affaires. Les rives du lac Léman, de Lausanne à Montreux, seraient pratiquement désertes sans Nestlé, installé entre les deux à Vevey (les banques suisses sont à Genève et à Zurich). Les autorités politiques suisses sont littéralement tenues à la gorge par Nestlé, qui pourrait faire s'écrouler toute une région s'il décidait de délocaliser. C'est donc une véritable vache sacrée, à laquelle personne n'ose toucher.

    En France, le même phénomène existe avec Danone. Danone emploie directement plus de 100 000 personnes et réalise 21 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Toute notre industrie laitière, ce qui concerne des éleveurs dans le moindre village du pays, est largement dépendante de Danone.

    Aux Etats-Unis, c'est le groupe PepsiCo, qui réalise 66,4 milliards de dollars : Benenuts, Pepsi-Cola, chips Lay's, etc. Là, on parle carrément de la présence américaine aux 4 coins de la planète, assurée par les filiales internationales du groupe.

    Mentionnons aussi le groupe d'origine hollandaise Unilever, Cadbury Schweppes au Royaume-Uni ou le groupe Ferrero en Italie, célébrissime fabricant du Nutella, des Kinder Surprise, et des Ferrero Rochers.

    Une concurrence à couteaux tirés

    Tous ces groupes se livrent une concurrence à couteaux tirés.

    Pour que leurs marques survivent, pour ne pas se faire dépasser et absorber par les autres, ils doivent absolument sortir des produits alimentaires aussi « bons » que possible. « Bons » au goût s'entend. Car c'est ainsi qu'ils peuvent gagner et fidéliser la masse des consommateurs.

    Ils doivent donc créer des nourritures qui nous procurent un maximum de plaisir, qui provoquent dans notre cerveau un pic de dopamine dans le centre du plaisir, le Nucleus Accumbens dont je vous parlerai dans une prochaine lettre.

    C'est de cette manière qu'ils « fidélisent » leurs clients, lesquels reviennent acheter leurs produits. Ils ont gagné quand leur produit devient un besoin quotidien pour le client, qui ne peut plus s'en passer, et qui revient, encore et encore, racheter son pot de Nutella, ses Pringles, ses fraises Tagada.

    Ingénieur du goût

    Dans ces industries, des bataillons d'ingénieurs consacrent toute leur énergie et leur intelligence à travailler sur la transformation, la cuisson, les arômes, les colorants, les textures, et les emballages pour maximiser « l'acte d'achat » et, surtout, provoquer un phénomène d'accoutumance chez le consommateur.

    Une société suisse dont personne ne connaît le nom, Givaudan, fait pourtant partie des plus grands groupes du pays. Il emploie à lui seul 8 800 salariés et réalise près de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires uniquement en parfums et arômes pour l'industrie [4].

    Dans un documentaire passé à la télévision américaine, ses ingénieurs se vantent d'être capables de prélever n'importe quel arôme, sur une mandarine, une framboise, ou un poulet rôti, puis de le reproduire en laboratoire à partir de produits chimiques. Vous trouverez la vidéo sur Youtube dans les références ci-dessous (en anglais) [5].

    Et c'est ce qu'ils font ! Ces arômes sont ensuite fabriqués à la tonne et ajoutés dans des usines aux plats préparés, soupes, sauces, glaces, biscuits d'apéritifs, bonbons, boissons, etc. Ils expliquent même avoir réussi à créer un goût « poulet rôti » spécial pour végétariens, qui ne contient pas la moindre molécule de poulet, ni d'aucun autre animal !

    Certains y verront un progrès. Mais le fait est que cette évolution est aussi dangereuse pour nos organismes.

    Perdus dans notre propre cuisine !

    Nos mécanismes naturels de reconnaissance des aliments, qui nous permettent de distinguer « encore » et « assez », sont égarés. Nos sens, qui nous permettent de nous repérer dans notre environnement, sont trompés par des pièges qu'ils ne peuvent plus déjouer.

    Et même si nous n'en avons pas conscience, nous sommes pratiquement tous perdus dans notre propre cuisine. Nos placards sont pleins de ces produits que nous consommons quotidiennement, mais dont notre organisme n'est plus capable de reconnaître s'il a besoin d'en manger, ou s'il n'en a déjà que trop.

    Sans surprise, des dérèglements hormonaux, d'appétit, des problèmes d'obésité, de diabète, de maladies cardiaque, de dépression et de cancer s'ensuivent, à l'échelle industrielle là aussi.

    Le nouveau goût : umami

    Il existe un nouveau mot, d'origine japonaise, pour désigner ce goût étonnant qui crée une addiction : umami.

    Le terme umami a officiellement été reconnu comme le terme scientifique pour décrire le goût des glutamates et des nucléotides. Il n'a pas de traduction mais c'est un goût « plaisant avec une sensation durable, appétissante et recouvrant toute la langue » [6].

    Vous ne pouvez pas lutter contre le goût umami. Si vous le sentez, vous aurez envie de vous resservir.

    Les ingénieurs du goût en sont conscients et l'utilisent aujourd'hui massivement dans les plats préparés.

    Ne vous étonnez donc pas d'avoir toujours envie d'en reprendre, bien au-delà de votre appétit normal !

    Protégez nos enfants !

    Prenez le Coca-Cola, les Snickers, les chips Lays au Paprika… des ressources considérables ont été consacrées à les rendre aussi addictifs que possible pour le consommateur.

    Ils activent notre système de récompense qui n'a pas de mal à prendre le pas sur notre raison, notre logique, et même notre éducation, qui nous avait pourtant appris à ne pas nous goinfrer, à ne prendre qu'un bonbon (enfin, « je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… »).

    Et le pire, c'est que les entreprises agro-alimentaires visent en priorité les enfants, avec des emballages, des personnages, et des publicités particulièrement étudiés pour les attirer, sans parler bien sûr des alliances faites avec les producteurs de films (Walt Disney, Pixar) qui font figurer leurs héros dans les boîtes et les spots publicitaires.

    Cela est particulièrement grave car, évidemment, les enfants « adorent » les bonbons. Ils sont catastrophiques pour leur santé et peuvent dérégler leur organisme avant même qu'ils aient conscience d’avoir une santé à préserver.

    Pire encore, nous avons pris l'habitude de donner des bonbons à nos enfants pour les récompenser d'une bonne action, d'une bonne note à l'école, ou pour leur anniversaire. Ils apprennent donc à associer sucrerie avec « mérite », « action positive ».

    Cela pouvait être justifié autrefois quand le sucre, le chocolat étaient rares et chers. Les enfants recevaient du pain d'épice pour la fête de Saint-Nicolas (6 décembre) et des œufs en chocolat à Pâques. Plus un paquet de bonbons à distribuer le jour de leur anniversaire.

    Appel à la résistance

    Nous sommes pratiquement tous touchés.

    Les résistants (il y en a) sont obligés d'adopter un mode de vie parallèle, consacrant un temps et un argent démesurés à se rendre dans des boutiques spécialisées pour obtenir de simples produits alimentaire non transformés et sans produits chimiques, bios, et à préparer leur propre nourriture. Ce qui leur vaut d'être considérés comme farfelus par leur entourage.

    Pourtant, il existe des réflexes simples, de petites habitudes qui, l'une après l'autre, finissent par porter BEAUCOUP de fruits et surtout plus encore de plaisir : le plaisir de préparer nous-mêmes une cuisine saine et délicieuse, d'avoir appris à choisir nos ingrédients, cueilli nos herbes... Certes, il en faut du courage pour commencer à laver, éplucher ses légumes, se faire sa propre vinaigrette, son entrée, son dessert, sans jamais recourir à la facilité du plat surgelé, de la boîte de conserve, ou du paquet de chips.

    Il faut du courage, oui… mais le jeu en vaut la chandelle.

    Comme je vous le disais au début de cette lettre nous travaillons depuis 9 mois à un projet dont l'ambition n'est pas moins que prévenir et guérir 91 maladies majeures... Entre nous, nous l'appelons le "projet 91" et je voudrais vous demander votre avis, ainsi qu’à un petit groupe de lecteurs.

    C’est très simple. Nous sommes parti du constat que 91 maladies majeures étaient directement liées à notre alimentation et à la nutrition moderne. Alors que faire ?

    Cliquez ici pour participer à l’aventure.

    Car n'en doutons pas : tôt ou tard, ce système absurde va s'écrouler. Tôt ou tard, les hommes devront revenir à un mode naturel de production et de préparation de leur nourriture.

    Je ne vais faire aucune prédiction sur la date… mais j'ai mon idée. Et à ce moment-là, les résistants qui auront de saines habitudes alimentaires et auront conservé une robuste santé, naturellement, se diront « merci ».

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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    N'essayez surtout pas de maigrir

    N'essayez surtout pas de maigrir 

    Chère lectrice, cher lecteur,

    La mode en ce moment est de dénoncer les régimes, en racontant que les régimes ne marchent jamais, qu'ils sont mauvais pour la santé, qu'ils rendent malade, que ce sont tous des arnaques marketing, que vous devenez encore plus gros ensuite, etc.

    C'est très exagéré.

    Mon avis au contraire est que pratiquement tous les régimes sont efficaces.

    Choisissez celui que vous voulez : régime sans graisse, régime fractionné, régime sans protéines, régime sans sucre, régime sans viande, végétarien, régime paléo, régime Atkins ou Dukan, je suis pratiquement certain que vous allez maigrir si vous suivez leurs conseils.

    Certains régimes sont ridicules, comme le « régime banane » qui ferait soi-disant fureur au Japon [1], ou le régime cacahuète, prétendument recommandé par Harvard [2].

    Mais dans la plupart des cas, ils font perdre du poids. Et en dehors de ces quelques exemples extrêmes, ils ne sont pas dangereux pour la santé [3].

    Au contraire, l'obésité entraîne tant de problèmes de santé que vous rapprocher de votre poids optimal ne peut en aucun cas être mauvais pour vous. L'obésité ne cause pas seulement diabète et maladies cardiaques. Elle augmente aussi le risque d'arthrose à cause du poids sur les articulations, et de cancer.

    Le problème, c'est que les régimes ne marchent que si on les respecte, au moins en partie.

    Or, respecter un régime fait partie des défis les plus grands pour l'être humain. L'expérience montre même que nous sommes à peu près tous incapables de le faire.

    C'est trop difficile. C'est au-delà de notre volonté (je vais expliquer pourquoi).

    Ce n'est donc pas le régime qui échoue : c'est nous qui échouons à suivre le régime.

    Mais ce n'est pas de notre faute : quel que soit notre désir de maigrir, notre cerveau n'est jamais assez fort pour nous dissuader pendant des semaines ou des mois de manger les choses qui nous font plaisir.

    N'essayez surtout pas de maigrir

    Pourquoi faire un régime est si difficile

    Pour comprendre pourquoi faire un régime est si difficile, il faut saisir un mécanisme de base dans le fonctionnement du cerveau.

    Lorsque vous faites certaines choses qui sont en principe bonnes pour la survie de l'espèce, comme le sexe ou manger des aliments très caloriques, votre cerveau produit de la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir. La dopamine inonde une partie de votre cerveau appelée Nucleus Accumbens, provoquant un intense sentiment de plaisir et de satisfaction.

    Dès le plus jeune âge, nous apprenons à répéter les expériences qui ont produit cette décharge de dopamine sur notre Nucleus Accumbens, afin de renouveler cette sensation de plaisir. C'est notre système interne de « récompense » (reward system, en anglais).

    C'est ainsi que nous sommes construits. Cette capacité a été déterminante dans la survie de notre espèce.

    Les choses que nous trouvons dans la nature et qui nous procurent cette récompense (afflux de dopamine) sont en général celles qui augmentent nos chances de survie et de transmettre nos gènes à la génération suivante.

    Nous avons été construits comme cela par l'évolution.

    Le problème aujourd'hui est que l'homme a été capable de créer et de produire à grande échelle des choses qui nous apportent un sentiment extrêmement puissant de récompense. Bien plus puissant que tout ce qu'on trouve dans la nature.

    Dans le domaine alimentaire en particulier, les industriels se livrent une concurrence acharnée à fabriquer le bonbon, le biscuit, le gâteau, le goût et la texture de chips qui provoquera le plus fort afflux de dopamine.

    De notre côté, quand nous y avons goûté, nous sommes pour ainsi dire incapables de résister à la tentation de recommencer.

    Et tenez-vous bien, ce mécanisme est exactement le même que pour celui des drogues.

    Prenez le cas de la cocaïne. Une personne qui sniffe de la cocaïne pour la première fois ressent une sensation extrême de plaisir. La cocaïne est un « super-stimulus ». Elle stimule tellement la production de dopamine, donne une telle sensation de plaisir, que les personnes qui essayent la cocaïne une fois ont une envie presque irrésistible de recommencer.

    C'est pourquoi ce produit est si dangereux, et pourquoi il est si important d'expliquer aux enfants de ne jamais essayer, même « une fois pour voir ».

    Toutefois, l'afflux massif de dopamine « use » les récepteurs de dopamine dans le Nucleus Accumbens. C'est ce qu'on appelle la « tolérance », et c'est la raison pour laquelle les drogués ont besoin de doses sans cesse plus importantes pour obtenir le même effet.

    Lorsqu'un drogué est en manque, le manque de dopamine dans son cerveau provoque un sentiment profond de dépression, de souffrance. De même lorsque le cerveau a pris l'habitude de « tenir le coup » grâce à des afflux massifs ou permanents (grignotage de cochonneries) de glucose.

    En effet, chips, bonbons, sodas, gâteaux, sucreries chocolatées passent à grande vitesse dans le sang sous forme de glucose, et provoquent un afflux de dopamine sur notre Nucleus Accumbens.

    C'est ainsi que l'on devient « accro » aux choses. Le glucose, la nicotine, l'alcool, la cocaïne, l'ecstasy et l'héroïne fonctionnent de la même façon. La vie paraît morne ou même insupportable aux personnes qui sont privées de leur substance addictive.

    Pour les personnes qui ont une tendance à rechercher ce type de satisfaction (les psychologues parlent aujourd'hui de « personnalités addictives »), cette dépendance physique devient obsessionnelle.

    L'effet du glucose n'est évidemment pas aussi puissant que celui de l'héroïne, mais il est tout de même très fort.

    Tellement fort que, sans même vous en apercevoir, vous finissez ce paquet de M&M's, de Pringles, ces glaces ou ces bonbons alors que, quand vous aviez ouvert le paquet, vous vous étiez juré que vous n'en mangeriez qu'un seul.

    N'essayez surtout pas de maigrir

    La solution

    La solution, pour les personnes qui ont un problème avec la nourriture, c'est de se considérer elles-mêmes comme si elles étaient droguées, fumeuses, alcooliques.

    Je force bien sûr le trait. Mais au fond, c'est cela.

    Et tout comme un drogué, un fumeur, un alcoolique, il faut comprendre que la seule façon d'aller mieux est d'arrêter complètement.

    Votre but n'est absolument pas, dans un premier temps, d'essayer de maigrir.

    Oubliez les calories. Oubliez la balance. Je ne vais pas dire « oubliez votre silhouette et vos bourrelets » car c'est utopique mais, dans l'idéal, il faudrait même ne plus y penser.

    Votre but n'est pas de maigrir, mais de manger uniquement des produits sains, pour perdre votre « addiction » aux cochonneries, ce que les Anglais appellent « junk food » (nourriture poubelle).

    Mettez toute votre énergie, votre temps, votre argent, à faire vos courses au marché, au supermarché, dans les petits commerces alimentaires, les boutiques bio, à la ferme et sur Internet pour bourrer vos étagères de produits sains, de bonne qualité, non transformés.

    Bannissez de chez vous toute sucrerie, biscuits d'apéritif, aliments industriels à base de farine blanche (pain de mie, pâtes, brioches, viennoiseries).

    Encore une fois : n'essayez surtout pas de maigrir, au moins dans un premier temps. Remplissez-vous le ventre d'aliments sains, les plus frais possible, les moins cuisinés possible, ajoutez des épices, des fines herbes, de l'ail, du sel et du poivre, de l'huile d'olive et du citron, tout ce que vous voulez pour que ce soit bon.

    Mangez autant que vous voulez. Mangez jusqu'à ce que vous n'ayez plus faim.

    Mais plus de « junk food ». Plus aucune cochonnerie ne doit entrer dans votre bouche.

    Le simple fait de manger les bons aliments, ceux qui sont naturels à votre organisme, devrait déjà vous permettre de perdre des kilos.

    Si vous avez un gros problème de poids, vous pourrez dans un second temps (en général après 3 mois) envisager aussi de diminuer la quantité de nourriture que vous absorbez, afin de faire en sorte que votre estomac retrouve une taille normale, et que votre mécanisme naturel de régulation de l'appétit se rétablisse, via les hormones de la faim (cycle leptine, ghréline, insuline).

    La régulation naturelle de votre appétit reviendra progressivement, toute seule. Et sans même vous en rendre compte, vous recommencerez à manger selon vos besoins physiologiques et, naturellement, vous vous rapprocherez de votre poids idéal.

    Mais cette seconde étape ne sera possible et ne portera ses fruits durablement que si vous avez d'abord abandonné votre « addiction » à la « junk food » (nourriture poubelle).

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    Pas de tentations inutiles

    Votre ennemi ne doit plus être les kilos en trop, la cellulite, que sais-je, mais les tentations inutiles.

    N'achetez jamais de sucreries. Ne les regardez pas dans les rayons. Si par accident vous en trouvez un paquet à proximité, ne vous dites pas : « Tiens, je vais juste en goûter une ».

    Il est beaucoup plus facile de renoncer à manger le premier que d'arrêter une fois qu'on a commencé.

    Pensez toujours au drogué. S'il décide d'arrêter, ce n'est pas pour se droguer moins souvent, juste le samedi soir, juste à Noël ou le jour de son anniversaire, juste quand il est avec des amis ou juste pour fêter les bonnes nouvelles.

    Non. Il doit arrêter, et ne jamais recommencer. Plus de glaces. Plus de chips. Plus de bonbons. Plus de sodas. Plus de chocolat au lait bourré de sucre. Plus de sucre dans l'armoire.

    Ne prévoyez aucune exception.

    N'essayez surtout pas de maigrir

    La douloureuse question du grignotage

    C'est exactement la même chose pour le grignotage.

    Surtout, n'essayez pas d'arrêter de grignoter !

    Cela ne fera que renforcer votre envie.

    Grignoter n'est pas simplement un plaisir : les petits plaisirs du grignotage sont un besoin vital pour nous aider à affronter la dureté de la vie, les déceptions, les trahisons, les coups du dur, les échecs.

    C'est un moyen de nous apporter le petit bonheur dont nous avons besoin pour tenir.

    La règle n'est donc pas : arrêtez de grignoter.

    La règle est : arrêtez de grignoter des sucreries, des biscuits d'apéritif, des gâteaux et des tartines de confiture.

    Mangez des noix, mangez un œuf dur, mangez même du chocolat noir (à plus de 70 % de cacao), mangez un avocat, mangez une sardine à l'huile, croquez une carotte, du céleri, du concombre, une pomme, de la salade avec de l'huile d'olive et du citron ou du vinaigre, sel, poivre, ail, une cuisse de poulet, tout ce qu'il faut pour que ce soit bon !

    Mais de grâce, pas de chips, pas de Mars, pas de boissons sucrées, pas de saletés.

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    Le vrai plaisir de la vie retrouvé

    Il faut bien réaliser que, comme pour la drogue, le « plaisir » que nous apporte le glucose est un plaisir artificiel. Ce n'est pas un vrai plaisir, durable, qui rend heureux sur le long terme.

    Sur le coup, lorsque vous avalez votre plaquette de chocolat au lait, cela fait plaisir, mais si vous vous observez attentivement, vous vous apercevrez que, après coup, vous vous sentez comme une crêpe, quand vous n’êtes pas carrément habité par un terrible sentiment d'échec et de culpabilité.

    Là encore, il y a des raisons physiologiques : les sucreries font monter d'un coup votre taux de sucre sanguin, entraînant une hausse de votre niveau d'insuline. L'insuline évacue le sucre en excès dans le sang, en le stockant dans les cellules sous forme de graisses.

    Cela fait baisser fortement votre taux de sucre sanguin, et votre niveau d'insuline et de dopamine baisse. Vous vous sentez mou, fatigué, démoralisé.

    De plus, les sucreries provoquent une sensation bien connue d'écœurement. Cela veut dire que, si l'on vous met ensuite devant un bon repas, vous n'avez plus vraiment envie de manger, ou du moins, le plaisir de manger sera fortement diminué.

    Quitter son addiction au glucose n'est donc absolument pas une punition.

    Le fait que cela entraîne une perte de poids n'est que le premier d'une longue liste d'avantages.

    Vous réduisez bien sûr aussi votre risque de la plupart des maladies.

    Mais surtout, vous redécouvrez le bonheur, réel et durable, de manger de bons aliments, dans les goûts les plus variés, selon toute la gamme des saveurs, les mélanges et les accords les plus subtils et les plus plaisants, sans culpabilité.

    Les « plaisirs de la table » étant parmi les plus variés et riches inventés par l'être humain, à travers toutes les cultures, c'est aussi la promesse d'un voyage passionnant. Et qui se renouvelle tous les jours, trois fois par jour !

    Je vous invite à partager votre expérience ici. Merci de votre aide !

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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    Sources :

    [1] Morning Banana Diet Rules

    [2] Water & Peanut Diet

    [3] Les prétendus dangers du régime Dukan ont été inventés de toutes pièces par des concurrents jaloux. Privilégier les protéines, comme il le recommande, ne provoque aucun problème de reins, sauf en cas d’insuffisance rénale déjà existante. En plus, le régime Dukan ne prévoit un régime hyperprotéiné que pendant les quelques jours de la « phase d'attaque », au départ. Même chose pour le régime Atkins (pauvre en glucides) qui a été accusé de donner des maladies cardiaques. On sait aujourd'hui que c'est faux.

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