• Femme aux pieds froids : que faire ?

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Dans la chambre conjugale, il est fréquent que les hommes cherchent à ouvrir la fenêtre pour se rafraîchir, les femmes à la fermer pour rester au chaud.

    Mais le conflit ne s'arrête pas là : beaucoup de femmes se plaignent d'avoir les pieds froids, ce qui les empêche de s'endormir. Leur conjoint, lui, redoute le contact de ces pieds comme des paquets de glaçons sous la couette qui devrait être chaude et douillette.

    En revanche, sur les plages de la mer du Nord ou de Bretagne, bien des femmes n'hésitent pas à se jeter à l'eau (glacée), et ne semblent pas souffrir du froid plus que les hommes, au contraire !

    L'explication scientifique est que les femmes ont une répartition différente de leur chaleur corporelle : leur sang se retire volontiers de leurs extrémités (pieds, mains) pour maintenir bien au chaud leur organes vitaux, à l'intérieur.

    Elles ont aussi en moyenne une couche de graisse sous-cutanée légèrement plus épaisse, ce qui explique qu'elles résistent bien à l'eau froide.

    Par contre, elles peuvent avoir, plus facilement que les hommes, une impression de froid.

    Mais il ne faut pas confondre l'impression de froid (frilosité) avec le fait d'avoir le corps réellement trop froid (hypothermie).

    La frilosité n'est pas causée principalement par le froid en lui-même, mais par la baisse soudaine de température.

    Ainsi, quand vous entrez dans l'eau froide vous éprouvez un instant une impression très désagréable, mais qui s'estompe vite. Après avoir poussé des « oh ! » et des « ah ! » en avançant peu à peu vers l'eau plus profonde, vous vous y jetez et, soudain, vous êtes bien, l'eau devient « super-bonne », vous pouvez y rester quelques minutes sans problème, et même avec un sentiment de plaisir.

    Même si l'eau est bien plus froide que les 37 °C de votre température interne, vous n'entrez pas pour autant en hypothermie parce que :

    1. Vos vaisseaux sanguins à la surface de votre peau se rétrécissent (vasoconstriction) et le sang s'amasse dans les profondeurs de votre corps, autour des organes vitaux, bien isolé par votre peau.
    2. Votre corps fabrique une forte chaleur, par le métabolisme et par les frissons si ça ne suffit pas, pour compenser les déperditions de calories au contact de l'eau froide.

    Si le froid se fait trop prononcé, vos nerfs envoient des signaux à votre cortex cérébral, la partie du cerveau qui gère le raisonnement conscient, pour signaler un problème. Ces signaux se combinent avec ceux qui arrivent du système limbique, qui gère nos émotions, provoquant une impression de désagrément à cause du froid. Ces sentiments nous motivent à adopter certains comportements, comme sortir de l'eau, nous envelopper dans une serviette, nous plaindre, rechercher un endroit chaud.

    Si, à ce moment-là, nous ne trouvons pas le moyen de réagir, alors en effet nous sommes en danger. La température de notre corps peut vraiment commencer à baisser, nous entrons en hypothermie, et c'est bientôt la perte de conscience et même la mort qui s'annonce si la tendance n'est pas très rapidement corrigée.

    Remède contre les pieds froids

    S'il ne fait pas froid à l'extérieur, on peut tout de même avoir les mains et les pieds froids si l'on est très anxieux (le sang, dans ce cas aussi, se rassemble dans les organes vitaux) ou à cause de problèmes de circulation.

    Avoir les extrémités froides peut être un symptôme de :

    • Diabète : l'excès de sucre dans le sang endommage les vaisseaux sanguins, freine la circulation. Avoir les pieds froids est courant chez les diabétiques.
    • Nerfs abîmés : lorsque les nerfs des pieds sont abîmés, ils cessent d'envoyer des signaux vers le cerveau et la moelle épinière, qui ne réagissent donc plus pour maintenir une bonne irrigation sanguine. Si vous souffrez d'insensibilité dans les orteils, il est fréquent que vous ayez aussi les pieds froids.
    • Phénomène de Raynaud : il s'agit d'une contraction excessive des vaisseaux sanguins qui empêche l'irrigation correcte des doigts et des orteils.

    Symptômes à surveiller

    • Les ongles des orteils qui épaississent
    • Absence de poils sur les jambes (en dessous des genoux)
    • Crampes dans les mollets lorsque vous marchez
    • Pieds bleus
    • Fourmillements, douleurs, ou sensation de brûlure dans les pieds
    • Insensibilité des pieds

    Dans ces cas, il est possible que vos pieds froids ne soient pas juste une caractéristique personnelle. Ils peuvent être liés à un autre problème et une visite chez le médecin est conseillée.

    Remèdes

    La seule façon durable de résoudre un problème de pieds et mains trop froids est d'améliorer votre circulation sanguine dans ces zones.

    Les massages des pieds sont la première mesure d'urgence qui permet de faire circuler le sang. Pratiqués quotidiennement, ils peuvent contribuer à restaurer une meilleure circulation. Vous pouvez utiliser de l'huile de sésame et d'olive. Massez à partir de votre plante des pieds, avant de vous coucher, et mettez ensuite des chaussettes en coton.

    Marcher et, d'une façon générale, être physiquement actif permet de mieux irriguer les jambes. La marche opère en effet un massage naturel des jambes, via les contractions/décontractions des muscles, qui améliorent la circulation sanguine.

    Porter des chaussettes plus chaudes est évidemment une solution.

    Hydrothérapie : se plonger les pieds dans l'eau chaude (mais pas brûlante !) peut aussi être efficace car la chaleur de l'eau dilatera les vaisseaux sanguins. Remplissez deux bassines, l'une d'eau froide, l'autre d'eau chaude. Plongez-vous les pieds dans l'eau froide pendant deux minutes, puis passez-les dans l'eau chaude une minute. Recommencez 6 fois l'opération. L'alternance de contraction/dilatation de vos vaisseaux sanguins améliorera votre circulation. Il est important après la séance de rester debout et actif, pour maintenir la circulation sanguine.

    Arrêter de fumer est important, tout comme diminuer sa consommation de sucre : ces deux pratiques abîment les artères, et en particulier la première. En revanche, mangez des poissons gras riches en oméga-3 (bon pour les artères), des baies colorées comme les myrtilles, les cassis, l'aubépine, les airelles (antioxydantes). Ajoutez à votre cuisine du piment, du gingembre et de l'ail, et prenez de la vigne rouge et du ginkgo biloba pour améliorer votre circulation.

    Marchez pieds nus et si possible à l'extérieur, par exemple sur une pelouse.

    Comment j'ai failli mourir dans l'eau froide

    Fin septembre de l'année dernière, par une belle soirée encore ensoleillée, nous sommes partis avec des amis nous baigner dans un très beau lac de montagne.

    Mes amis, excellents nageurs et, il faut le reconnaître, nettement plus enveloppés que moi, ont décidé de nager jusqu'à une bouée à environ 600 mètres de la rive.

    Comme j'avais moi-même beaucoup nagé pendant la saison et que je me sentais en forme, je décidai de les suivre. Je voulais aussi éviter de « casser l'ambiance » en faisant bande à part… Grave imprudence !

    Avant même d'être arrivé à la bouée, et tandis que mes amis riaient et s'aspergeaient d'eau, j'ai senti mes membres se raidir de froid. Mes bras commencèrent à grelotter, ma mâchoire à trembler, mes dents à claquer. Je décidai malgré tout de prendre sur moi et de continuer à nager avec mes amis, qui, eux, semblaient ne pas souffrir du tout.

    Je fus très soulagé d'arriver à la bouée et de faire demi-tour. Mais mes mouvements étaient de plus en plus rigides. J'essayais de nager plus fort pour me réchauffer mais le fait de m'agiter dans l'eau glacée me refroidissait encore plus. Je me mis à haleter et sans doute à pâlir, si bien que mes amis commencèrent à s'inquiéter pour moi.

    Ils avaient raison ! En fait, je commençais à voir trouble, mes oreilles bourdonnaient. J'essayais d'accélérer, en vain, car le bord était encore à une bonne dizaine de minutes de nage.

    Ma vision se troublait encore. Le froid pénétrait au plus profond de mon corps.

    Je ne me souviens pas de la suite. Mais je me retrouvai, je ne sais comment sur la grève. Les voix de mes amis qui m'entouraient me parvenaient dans le lointain. On me donna une serviette, avec laquelle j'essayais de me frictionner, mais je n'avais plus aucune sensation sur la peau. J'avais l'impression de frotter un vieux tronc de bois mort. Je ne pouvais plus articuler un mot. Bizarrement, j'étais tout de même capable de me tenir debout et de marcher comme un robot.

    Je fis les deux kilomètres pour rentrer à l'appartement, comme dans un rêve. Je me mis sous la douche, allumai le robinet d'eau chaude, mais je n'arrivais pas à savoir quelle était la température de l'eau qui me coulait sur la tête, froide ou chaude. C'était une sensation incroyable, comme si ma tête était en bois froid, et l'eau chaude qui coulait dessus semblait ne servir à rien pour le réchauffer.

    Ce n'est qu'au bout de trente minutes que j'ai commencé à reprendre mes esprits, et à récupérer des sensations normales.

    J'ai appris entre temps que, lorsque le froid atteint votre cerveau, vous pouvez perdre brutalement votre capacité de coordination. Vos membres bougent dans tous les sens, vous ne pouvez bien sûr plus nager. Sans secours immédiat, c'est alors la noyade.

    Mes amis étant excellents nageurs, je pense qu'ils seraient parvenus à me sauver. Il n'empêche que je pense ne pas être passé loin de la catastrophe.

    Cela m'a bien servi de leçon : maintenant, j'en suis certain, nous n'avons pas tous la même résistance au froid et il ne faut pas chercher à imiter les exploits des autres. Dans ce domaine aussi, les inégalités de la nature sont énormes !

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions).
    Pour toute question, rendez-vous ici.

     

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  • Devez-vous accepter les injections d'Avastin dans vos yeux ?

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Le gouvernement français vient d'autoriser le remboursement de l'Avastin, un médicament initialement utilisé contre le cancer, pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).

    Le traitement consiste à vous transpercer les yeux avec une seringue pour vous injecter dans la rétine (fond de l'œil) un produit génétiquement modifié à partir des anticorps des souris.

    Cette mesure est présentée comme une « victoire pour les patients » car le gouvernement espère économiser des dizaines ou des centaines de millions en remplaçant le Lucentis, qui est le seul médicament disposant d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour le traitement de la DMLA, mais qui coûte 30 à 50 fois plus cher que l'Avastin (800 à 900 euros l'injection).

    Mais vous, quel est votre intérêt dans cette affaire ??

    Un médicament nouveau contre la DMLA

    Et d’abord : qu’est-ce qu’un médicament comme l’Avastin, développé depuis 2004 par la firme californienne Genentech dans la lutte contre le cancer, viendrait faire au fond de votre œil ?

    Le principe de l'Avastin est de bloquer la formation des vaisseaux sanguins qui irriguent les tumeurs cancéreuses. Les chercheurs espéraient ainsi freiner le développement des tumeurs en les « affamant ». En langage médical, on parle d'un produit qui bloque l’angiogenèse (d’« angio », veines, et « genèse », naissance).

    Les résultats pour le cancer ont été très décevants. Par contre, les chercheurs se sont aperçus par hasard que ce produit était efficace contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).

    En effet, c'est en se multipliant que les vaisseaux sanguins finissent par obscurcir la rétine des personnes âgées, diminuant la vue et pouvant même les rendre aveugles. Un produit qui bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins avait donc une chance de stopper la DMLA. C'est ce qui fut confirmé par les études [1].

    Exploiter la détresse des malades du cancer

    L'Avastin aurait donc pu être proposé directement pour le traitement de la DMLA.

    Mais Genentech avait un « problème ». En effet, dans le cadre du traitement du cancer, il faut injecter dans les veines du malade une grande quantité d'Avastin. Le traitement dure des mois.

    Exploitant sans vergogne la détresse des malades, Genentech avait décidé de fixer le prix de l'Avastin à 10 000 dollars par mois [2]. Bien que le traitement soit pratiquement inefficace et ne fasse gagner, au mieux, que quelques mois de vie, cela restait suffisant pour générer souvent près de 100 000 dollars par patient avant qu'il ne décède ! En revanche, pour le traitement de la DMLA, seules trois injections d'une petite goutte d'Avastin sont nécessaires.

    Genentech décida de fabriquer une autre molécule qui serait juste assez proche de l'Avastin pour avoir exactement le même effet. Mais aussi juste assez différente chimiquement pour justifier un autre brevet, et donc un autre prix.

    C'est ainsi que naquit le Lucentis, dont le prix fut fixé à 800 euros l'injection.

    De nombreux tests cliniques comparant les deux n'ont trouvé aucune différence d'efficacité dans le traitement contre la DMLA [3]. Or, la DMLA touche une personne âgée sur deux, soit 1,5 million de personnes en France.

    Le Lucentis devint ainsi le médicament le plus cher pour l'assurance maladie. Il a coûté 428 millions d'euros à lui seul en 2013 [4]. Les prix pratiqués peuvent être d'autant plus délirants qu'ils sont remboursés par un système d'assurance maladie obligatoire, géré on ne sait comment par on ne sait qui.

    Qu'ils le veuillent ou non, les patients sont contraints de financer des médicaments à des prix exorbitants qui d'aucune façon ne traitent l'origine des problèmes. Et le système joue en particulier avec les personnes les plus malades, les plus désespérées, qui sont prêtes à croire et endurer n'importe quoi dans l'espoir de gagner quelques semaines ou mois de vie.

    Il semble en effet que plus grave et douloureuse est la maladie, plus chers sont les médicaments. Les firmes pharmaceutiques comprennent clairement que c'est au moment où les gens sont les plus vulnérables qu'il est le plus facile d'extorquer à la société un prix qui n'a pourtant rien à voir avec le service médical rendu par ces médicaments.

    Une bataille de chiffonnier entre le gouvernement et l'industrie pharma

    Pour mettre fin à cette hémorragie financière, la ministre de la Santé Marisol Touraine a pris le 20 août un arrêté ministériel autorisant l'usage de l'Avastin à la place du Lucentis.

    Selon elle, l'injection d'Avastin pourrait revenir à 30 ou 50 euros, soit 20 à 30 fois moins cher que le Lucentis. Elle promet ainsi de faire économiser des centaines de millions à la Sécu.

    Cela pourrait paraître courageux.

    Le problème est que la ministre de la Santé fait preuve d'un tel amateurisme dans ce dossier que je crains fortement que cela ne tourne à une nouvelle déroute financière pour les assurés sociaux.

    En effet :

    1. Lorsque Marisol Touraine compare le prix du Lucentis (900 euros) à celui de l'Avastin (30 à 50 euros), elle parle du prix d'une dose, dont on a vu qu'elle est beaucoup plus petite pour le traitement de la DMLA que pour le cancer. Or, l'Avastin se présente sous forme de flacon contenant environ 20 doses et peut être facturé 1000 euros. Actuellement, les patients qui cherchent à se faire traiter contre la DMLA avec de l'Avastin doivent acheter un flacon entier à chaque injection. Le coût est donc le même ou plus élevé que pour le Lucentis.
    2. Pour contourner ce problème, le gouvernement pourrait décider de reconditionner les flacons d'Avastin en petites doses. Mais il faut pour cela qu'il fasse appel à des industriels. Il faudra un appel d'offre, des investissements, des garanties de propreté, de traçabilité et de sécurité d’emballage. Cela représente tout un travail qui nécessitera énormément d’argent, beaucoup de procédures administratives et beaucoup de temps pour être bien fait. Des épidémies d’infections très graves sont survenues aux Etats-Unis en raison d’un reconditionnement approximatif et non stérile du Lucentis [5]. Les médecins savent que le Lucentis dispose d'une AMM (autorisation de mise sur le marché) pour la DMLA, mais pas l'Avastin. Comment les obliger à prescrire l'Avastin, alors qu'ils risquent d'être responsables des complications si elles surviennent ?
    3. Mais surtout, et cela me semble être l'argument principal, le Lucentis est un médicament remboursé par la sécurité sociale à 100 % pour le traitement de la DMLA. Le prix n'est donc pas vraiment le problème du patient. Qui plus est, le gouvernement n'a proposé de rembourser que 10 euros par dose d'Avastin. Cela signifie que les patients auront intérêt à continuer à prendre le Lucentis. Ne s'abstiendra que la minorité ayant le plus grand sens civique.

    Il faut savoir enfin que le coût du Lucentis ne représente qu'une minorité du coût du traitement de la DMLA. L'essentiel des dépenses est lié aux consultations, à l’imagerie de la rétine (tomographie de l’œil par scanographie à cohérence optique OCT), au transport des patients (dont beaucoup sont partiellement aveugles) et à la procédure d’injection intravitréenne.

    Tout cela pour dire qu'il me semble que Marisol Touraine, en plein mois d'août, n'a peut-être pas pris assez de temps pour étudier son dossier.

    Au bout du compte, tout cela pourrait lui exploser à la figure et représenter une facture pour les assurés sociaux bien plus lourde que le mirage de quelques économies vite acquises.

    Les gestionnaires se moquent de la santé des patients

    Mais au fond, que ce soit le ministère de la Santé ou les gens du laboratoire Roche, leur seule préoccupation dans ce dossier est financière.

    Les uns comme les autres cherchent à grappiller des sous. Mais le ministère de la Santé agit-il vraiment dans l'intérêt des malades ?

    Pas du tout à mon avis.

    S'il était honnête et compétent, il parlerait des vraies solutions contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge. (la suite ci-dessous)

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    Des Plantes dans les Yeux

    Contre la conjonctivite, l’hydraste du canada est efficace, mais sur un orgelet, privilégiez la myrrhe. Ces 2 plantes s’utilisent en teinture-mère prête à l’emploi diluée dans une solution physiologique.

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    Suite de la lettre de ce jour :

    Vous enfoncer une seringue à travers l'œil

    Il est tout de même stupéfiant que les autorités ne s'inquiètent pas plus d'un traitement qui, au fond, consiste à transpercer l'œil du patient avec une seringue pour lui injecter un produit aussi contestable que l'Avastin (ou le Lucentis, c'est la même chose).

    Pour rappel, de nombreuses études indiquent que l'Avastin rend les tumeurs plus agressives lors des récidives [6]. Des études sur des souris ont montré que l'Avastin accélère la multiplication et l'agressivité des métastases [7]. Selon une étude de Robert Kerbel à l'Université de Toronto, les souris traitées à l'Avastin meurent dans certains cas plus vite que celles qui ne sont pas traitées du tout [8] ! Le 17 décembre 2010, la Foods and Drugs Administration (FDA), l'autorité de santé américaine, a annulé l'autorisation de l'Avastin pour le cancer du sein métastasé, après lui avoir accordé en 2008 une approbation accélérée sous prétexte que son efficacité était tout à fait remarquable (!) [9]. C’est que les effets nocifs de l'Avastin se sont révélés souvent pires que les effets bénéfiques. Aucune étude n'a montré que les femmes touchées par le cancer du sein métastasé vivaient plus longtemps grâce à l'Avastin.

    Par ailleurs, l'efficacité contre la DMLA n'est pas si renversante qu'on veut bien nous le dire.

    Les injections d'Avastin ou de Lucentis dans l'œil ne rendent pas une vue parfaite. Elles peuvent améliorer la vue, avec des résultats variables d'une personne à l'autre. Ces améliorations sont d'autant plus difficiles à mesurer que notre œil, même quand il fonctionne de façon optimale, voit mal notre environnement. C'est notre cerveau qui fait 90 % du travail de reconstitution des images telles qu'elles sont. La notion de vue est donc très subjective. D'ailleurs, quand on injecte aux gens souffrant de DMLA un placebo (faux médicament) à la place du Lucentis, ils sont 62 % à déclarer une amélioration au bout d'un an [10] ! Ce n'est pas autant que le médicament, mais c'est tout de même énorme. Dans tous les cas, cela reste un traitement préventif puisqu'il ne peut rien contre la DMLA une fois qu'elle est installée.

    Il est donc malhonnête « d'oublier » de dire à la population que, justement, il existe des mesures faciles, peu coûteuses, sans aucun risque et naturelles de prévenir la DMLA. Et ces mesures ne nécessitent pas de vous enfoncer une seringue dans l'œil !

    Prévenir la DMLA naturellement

    La pierre angulaire de la prévention de la DMLA, ce sont les antioxydants, et en particulier les antioxydants spécifiques qui se concentrent dans la rétine et qui la protègent des radicaux libres.

    Selon les chercheurs, il existe même un complexe d'antioxydants qui pourrait vous empêcher de devenir aveugle en réduisant de 25 à 30 % le risque de DMLA avancé.

    Il s'agit d'un mélange de lutéine, zéaxanthine, vitamine C, vitamine E, zinc et cuivre [11].

    Vous les trouvez dans le jaune d'œuf et dans les fruits et légumes colorés, surtout dans les brocolis, les épinards, le maïs et les choux, les myrtilles, framboises et baies. Pour le zinc, consommez des crustacés et en particulier des huîtres.

    Mais attention, les antioxydants ne suffisent pas : pour protéger vos yeux, il est essentiel d'augmenter vos apports en oméga-3, que vous trouvez dans les poissons gras, dans l'huile de colza, les graines de lins broyées et l'huile de cameline [12]. La quantité à viser est 3,4 g par jour de DHA et 1,6 g d'EPA [13] (DHA et EPA sont deux formes d'oméga-3 que l'on trouve dans le poisson). Enfin, la supplémentation en vitamine D semble diminuer l'inflammation et ralentir l'évolution de la maladie [14] : 4000 UI de vitamine D3 par jour sont recommandées de l'automne au printemps et même toute l'année si vous ne pouvez vous exposer largement au soleil. Ces éléments se trouvant rarement en quantité suffisante dans l’alimentation, la prise de compléments alimentaires est conseillée. Le mélange employé dans les grandes études sur la DMLA contenait :

    • 500 mg de vitamine C
    • 400 UI de vitamine E naturelle
    • 10 mg de lutéine
    • 2 mg de zéaxanthine
    • 80 mg de zinc
    • 2 mg de cuivre

    À noter qu'on observe actuellement aux Etats-Unis un recul du nombre de cas de DMLA, malgré le vieillissement de la population. Ce recul pourrait être lié à la prise de ces compléments alimentaires pour la protection des yeux, compléments devenus très populaires depuis le début des années 2000 suite à la publication de l'étude AREDS dont les médias ont beaucoup parlé.

    Le sujet des compléments alimentaires, largement tabou en France, est malheureusement beaucoup moins couvert par nos médias, avec en conséquence un grand déficit d'information et, osons le dire, un retard vraiment pathétique dans la connaissance des progrès de la médecine nutritionnelle.

    Cela, heureusement, ne concerne pas les lecteurs fidèles de Santé Nature Innovation, du moins je l'espère.

    De plus, pour préserver vos yeux, je vous recommande de faire les choses suivantes :

    • Éclairez-vous le plus possible à la lumière naturelle : les ondes lumineuses des lumières électriques et particulièrement des diodes abîment le cristallin et la rétine.
    • Augmentez la taille des caractères sur vos écrans : plus ils sont gros, moins vous userez vos yeux.
    • Clignez des yeux régulièrement : le film de larmes qui est étalé sur votre œil par vos paupières lorsque vous clignez des yeux protège la pupille et l'hydrate. Le clignement permet aussi de détendre les muscles oculaires.
    • Faites des pauses régulièrement quand vous travaillez devant un écran, au moins 20 secondes toutes les trente minutes. Profitez-en pour vous faire un massage des yeux en appliquant votre paume sur vos paupières. La chaleur de vos mains et l'obscurité permettront aux muscles de vos yeux de mieux se détendre.

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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  • Arthrose du genou : pourquoi il est inutile de se faire opérer

    Chère lectrice, cher lecteur,

    C'est une information capitale qui a pu vous échapper dans mon précédent message.

    Vous ou l'un de vos proches y a probablement déjà été confronté : en cas d'arthrose sévère au genou, les médecins conseillent souvent une chirurgie qui consiste à enlever la partie du ménisque abimée (méniscectomie) ou de régulariser des lésions du cartilage (débridement).

    Or, la plupart du temps, le patient présentant cette pathologie se voit passer sur la table d'opération sans même connaître la réponse à une question pourtant cruciale : et si ça ne servait à rien ?

    Des chercheurs se sont heureusement posé cette question, et ils ont rassemblé plusieurs études portant sur des patients ayant subi ces opérations. Et les résultats font froid dans le dos :

     

    1. Après un soulagement de six mois, la douleur revient à l'identique.
    2. D'après les patients, cette opération chirurgicale n'a pas plus d'effet que le paracétamol sur la douleur.


    En ce qui concerne la mobilité du genou, la chirurgie n'a apporté strictement aucun bénéfice.

    Cette information très importante pour votre santé et celle de vos proches fait l'objet d'un article dans la nouvelle édition d'Alternatif Bien-Être que nous nous apprêtons à mettre sous presse lundi prochain à la première heure.

    Comme toujours les 31 autres pages de cette nouvelle édition sont bourrées de conseils et informations de santé utiles au quotidien mais aussi passionnants et engageants pour une démarche de santé au naturel.

    Je vous parlais hier déjà de « La fin du cancer dans 10 ans », grand dossier de ce numéro à paraître.

    Or ce matin, je découvre une nouvelle étude commencée il y a 5 ans et publiée récemment dans la revue Science Translational Medicine. Je vous livre la conclusion :

    La durabilité des rémissions observée dans cette étude confirme cette immunothérapie, après la chimiothérapie, comme une nouvelle stratégie thérapeutique prometteuse et comme une alternative à la greffe de moelle osseuse.

    J'avais reçu quelques messages un peu amusés hier me demandant si j'étais bien sérieux de « prédire » la fin du cancer dans 10 ans. Je ne peux que vous inviter à relire attentivement cet article :

    La fin du cancer dans 10 ans ?

    Oui vous avez bien lu.

    Grâce à une thérapie révolutionnaire, le compte à rebours a peut-être commencé.

    Le plus incroyable est que cette thérapie repose sur une idée simple et naturelle, que vous allez découvrir à la une d'un numéro d'octobre d'Alternatif Bien-Être vraiment extraordinaire.

    Vous allez voir que la meilleure arme contre le cancer pourrait venir de l'intérieur de nous-même

    Et vous allez comprendre pourquoi cela change tout.

    La meilleure arme contre le cancer est naturelle

    Il faut simplement avoir en tête le principe suivant : une cellule cancéreuse n'est pas une cellule normale, c'est une cellule malade. Notre organisme le sait bien et il le détecte : il a le pouvoir d'attaquer les cellules cancéreuses pour les détruire.

    Très souvent, ce processus fonctionne car il a lieu suffisamment tôt. Et c'est ainsi que nous développons tous des cancers au cours de notre vie sans jamais le savoir : ils ont déjà été détruits par notre système immunitaire.

    L'idée est alors d'apprendre à notre organisme à mieux repérer et traiter les cellules cancéreuses.

    C'est ce qu'on appelle « l'immunothérapie », qui se présente aujourd'hui sous deux formes :

     

    • L'injection de molécules inflammatoires qui stimulent directement l'immunité (interféron, interleukine 2). Il s'agit de substances initialement naturellement produites par notre organisme.
    • L'injection d'anticorps obtenus par génie génétique, les « anticorps monoclonaux » (bevacizumab, cetuximab, etc.) dirigés contre certaines protéines des cellules cancéreuses.


    Malheureusement, ces immunothérapies souffrent aussi d'effets secondaires parfois sérieux (même s'ils sont moins importants que ceux des chimio ou radiothérapie).

    Voilà pourquoi l'avenir se trouve probablement dans une autre forme d'immunothérapie, qui a ceci de singulier qu'elle est naturelle et qu'elle ne provoque aucun effet secondaire.

    100 % des femmes cancéreuses encore en vie !

    Le principe est simple : prendre des lymphocytes chez un malade du cancer, les cultiver pour en obtenir un très grand nombre, vérifier qu'ils réagissent bien en présence de la tumeur, puis les réinjecter chez le malade.

    En d'autres termes, il s'agit de traiter le cancer en mobilisant les lignes de défense de notre propre organisme après en avoir décuplé la puissance naturellement. C'est ce qu'on appelle « l'immunothérapie autologue ». Ses résultats sont saisissants :

     

    • Au Japon, une synthèse de données sur plus de 1400 malades a montré qu'elle améliorait les chances de survie de 30 % comparativement aux traitements classiques [1].
    • Dans une autre étude, 100 % des femmes qui avaient bénéficié de l'immunothérapie étaient encore en vie au bout de 3 ans contre seulement 67,5 % chez celles ayant suivi un traitement classique [2].


    Ces résultats méritent d'être confortés par de nouvelles études, mais ils représentent déjà un immense espoir !

    Par ailleurs, l'intelligence de cette thérapie en fait une méthode efficace sur tous les cancers et il est probable que l'amélioration de la technique pourrait conduire à des protocoles n'utilisant que cette immunothérapie, sans chimio ni radiothérapie complémentaires.

    La fin du cancer…

    Seule ombre au tableau : il va falloir encore un peu patienter…

    Vous découvrirez dans l'article d'Alternatif Bien-Être les raisons sidérantes qui retardent la mise en place de l'immunothérapie.

    Nous avons choisi de vous en parler malgré leur aspect vraiment « décourageant ». Car cela ne doit pas nous abattre, au contraire.

    Cela nous donne à tous, lecteurs d'Alternatif Bien-Être, citoyens passionnés par la santé publique, les médecines douces ou simples amoureux de la vie, une obligation en commun : faire connaître ces thérapies, en parler autour de nous, à nos proches, à notre médecin, pour que les grands médias s'y intéressent enfin et qu'on facilite les travaux des groupes de recherche qui poursuivent leurs études dans cette direction.

    Car heureusement des chercheurs continuent d'avancer, vous le verrez. C'est grâce à eux que parfois, on voit des journaux annoncer « la fin du cancer d'ici 10 ans ».

    Un chiffre optimiste peut-être, mais qui porte en lui aussi une idée simple et belle : on y arrivera !

    C'est vraiment un numéro d'Alternatif Bien-Être d'une densité extraordinaire que je vous propose de découvrir en octobre, comme vous allez pouvoir en juger avec ces autres exemples, qui ne sont que quelques-uns des sujets traités dans cette édition.

    Parkinson : tombé malade après avoir bu…du thé !

    La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative chronique la plus fréquente après Alzheimer. À 65 ans, 1 % de la population en souffre, et ce chiffre devrait doubler dans les prochaines années.

    Si l'on en croit le discours officiel, les causes de cette terrible maladie sont encore inconnues.

    En réalité, on n'en sait déjà que trop.

    La véritable cause de la maladie de Parkinson, ce sont les autorités sanitaires françaises qui la donnent lorsqu'ils reconnaissent le statut de « maladie professionnelle » aux agriculteurs qui en sont victimes [3] !

    Car ce sont bien les pesticides qui sont incriminés. Les composés organochlorés seraient les principaux responsables, avec une dangerosité décuplée quand ils sont associés à certains insecticides et herbicides [4] [5].

    Récemment, à Taïwan, on a découvert qu'un homme est tombé malade de Parkinson après avoir bu du thé : on y a trouvé des traces importantes de DDT, un pesticide pourtant interdit !

    Mesures d'urgence à adopter chez soi

    Voilà pourquoi il y a urgence à se protéger, d'autant que le lobbying très efficace des fabricants de pesticides ralentit leur interdiction.

    Dans ce numéro d'Alternatif Bien-Être, vous trouverez les premières mesures à adopter pour se mettre (un peu) à l'abri : éviter l'eau du robinet, manger bio, reconnaître les trois substances à fuir le plus possible (tétrachlorure de carbone, trichloroéthylène et perchloroéthylène),etc.

    Attention aussi à l'excès de fer (l'analyse du cerveau de malades parkinsoniens a montré une accumulation de fer, en particulier dans le locus niger, la zone cérébrale qui dégénère progressivement).

    Vous découvrirez aussi un plan de bataille complet pour faire face au stress oxydant dans le cerveau et protéger les neurones de la dégénérescence :

     

    • Un régime alimentaire pro-acide urique (à essayer uniquement si vous n'êtes pas à risque de souffrir de goutte ou de diabète).
    • Certains aliments réduisent les risques ou ralentissent la progression de la maladie : les graisses polyinsaturées, en particulier de la famille des oméga-3 [6] : lin, colza, noix, cameline… Les fruits rouges riches en flavonoïdes [7] : fraise, myrtille, framboise, canneberge… La cannelle de Ceylan [8], le poivron et les solanacées (tomate, aubergine, pomme de terre).
    • La pratique d'une activité physique : avec des exercices d'étirement ou d'équilibre, les symptômes moteurs (équilibre, souplesse, tremblements) s'améliorent déjà ; mais vous verrez qu'une activité en particulier permet des améliorations encore plus nettes et persistantes sur le long terme.


    Je vous l'ai dit, ce numéro d'octobre d'Alternatif Bien-Être est truffé d'informations de pointe sur la santé naturelle, pour vous alerter des risques, mais aussi pour vous donner des solutions inédites à des problèmes qui peuvent paralyser la vie quotidienne. Comme le sommeil, avec une façon vraiment étonnante pour profiter au maximum de son pouvoir récupérateur.

    Technique incroyable pour s'endormir

    Je vous le dis d'emblée : toutes les siestes que j'ai faites jusqu'à présent auraient été différentes avec cette technique !

    Bien sûr, je savais comme tout le monde que la sieste est excellente, contrairement à ce que disent tous les chefs de service des bureaux du monde entier.

    Je savais aussi qu'une « bonne sieste » est une sieste courte (la NASA estime entre 15 et 20 minutes la durée idéale d'un sommeil réparateur pour ses propres astronautes).

    Mais jamais je n'aurais imaginé que ces trois conseils en apparence complètement insensés puissent donner une telle puissance réparatrice à la sieste. Ainsi vous allez découvrir pourquoi il faut :

     

    • Boire une tasse de café juste avant de commencer sa sieste,
    • S'endormir dans un environnement bruyant (!!!),
    • Tenir un objet métallique (comme une règle) à la verticale, au creux de sa main posée sur une table ou le bureau


    Vous allez voir qu'il ne s'agit pas d'une «méthode d'illuminé» ou de la dernière lubie d'un gourou à la mode.

    Les résultats de cette méthode sont époustouflants : non seulement le sentiment de fatigue est très nettement diminué, mais ce type de sommeil a un effet bénéfique sur les capacités de mémorisation, qui peuvent être multipliées par 5 !

    Comme toujours, les journalistes d'Alternatif Bien-Être ne se contentent pas de publier les résultats des dernières études scientifiques, ils testent eux-mêmes les méthodes et les protocoles dont ils rendent compte dans leurs articles. Notamment ce mois-ci sur des sujets aussi importants que l'alimentation.

    Régime frugivore : ce qu'il fait dans votre corps

    « J'avais fait la connaissance d'un homme qui disait se nourrir exclusivement de fruits, à l'exception d'un repas « normal » – végétarien tout de même ! – par semaine »

    « À 54 ans, il avait la morphologie d'un coureur de fond et s'entrainait quotidiennement à divers sports. Sa silhouette, sa chevelure abondante et ses traits juvéniles le faisaient paraître facilement dix ans de moins que son âge ».

    Voici les premières lignes du récit d'une expérience exceptionnelle sur le frugivorisme que vous allez découvrir dans le numéro d'octobre d'Alternatif Bien-Être, où notre collaborateur Emmanuel Ducoq raconte comment il a testé ce mode alimentaire controversé (à juste titre, vous verrez !).

    Au menu : activité physique intensive, aucun aliment d'origine animale, pas de céréales ni de légumineuses, et surtout ni huile, ni graisse ajoutée, ni sel, ni herbes, ni épices. Rien que des fruits de qualité biologique, crus mais bien mûrs, ainsi que quelques légumes feuilles et autres végétaux tendres…

    Adieu la batterie de cuisine. Bonjour la corbeille de fruits ! Ou plutôt le cageot ; car voici ce qu'il faut pour une seule journée : une douzaine de bananes, quatre grosses mangues, un demi-chou chinois, cinq kiwis, un kilo de courge et 30 g de noix…

    Un corps invulnérable (en apparence)

    Vous trouverez dans ce numéro d'Alternatif Bien-Être le journal de bord de cette aventure exceptionnelle. Le premier cageot, l'état général après trois jours, ce qui peut arriver à vos selles, l'impressionnant changement physique après quelques semaines et l'étonnante sensation d'avoir un corps devenu…invulnérable.

    Vous verrez comment mange le frugivore en été, comment l'automne est une saison propice à une orgie de pommes, de raisins et de kakis…

    Et vous découvrirez les effets dramatiques qui se sont produits, un an après le début de cette expérience…

    Également dans ce numéro d'octobre d'Alternatif Bien-Être :

     

    • Champignons. Problème avec la consommation d'espèces « sans danger ». Savez-vous ce que des morilles mal cuites sont capables de faire ? Et ce qui se passe si vous buvez un verre de vin en mangeant un délicieux coprin noir d'encre, pourtant parfaitement comestible…Nous vous donnons les trois règles pour une consommation de champignon réussie et le traitement naturel sensationnel pour réagir en cas d'intoxication (Il a remis sur pied sans aucune séquelle une portugaise qui avait avalé une poêlée de redoutables amanites phalloïdes).
    • Eczéma : avez-vous essayé les plantes drainantes comme la saponaire, la pensée sauvage, le pissenlit ou la feuille de cassis ? On peut les consommer seules ou en mélange, en cure de 1 à 2 mois, en infusion, en extrait fluide ou alcoolique à boire dans l'eau. Le bourgeon de cassis en macérât glycériné est utile pour équilibrer le terrain allergique et diminuer l'inflammation. Notre recette détaillée dans ce numéro.
    • Crises d'angoisse : stupéfiante explication. Des chercheurs ont découvert que la composition de la flore intestinale était liée à l'apparition des crises d'angoisse : les personnes qui consomment plus d'aliments fermentés en ont moins que les autres. Mais ils ont aussi identifié deux autres causes vraiment inattendues (cela vous intéressera particulièrement si vous avez un…ordinateur !). Et une solution naturelle d'urgence en cas de crise.
    • Les autorités l'appellent « l'ennemi numéro 1 de la santé publique »…Vous allez adorer cet homme et ses conseils sur la meilleure façon de manger.
    • L'étrange maladie qui résulte d'une carence simultanée de zinc et de fer. Elle pousse subitement des gens normaux à avoir des comportements complètement délirants.
    • Bain toxique. Le point commun entre les M&M's, les Mentos, les chewing-gums Hollywood, Freedent, Malabar mais aussi les gâteaux LU, les raviolis Panzani, le hachis parmentier William Saurin, les blanquettes de veau Leader Price et encore beaucoup d'autres produits ? Leur fabricant leur ont fait prendre le même bain toxique. Nous vous donnons l'indice qui permet de s'en rendre compte.


    A lire aussi dans le numéro d'octobre d'Alternatif Bien-Être :

     

    • Cinq signes que vous manquez de testostérone (et les ennuis qui vont avec).
    • Nouvelle embêtante sur le chocolat.
    • Un avocat, un quart d'ananas, une poignée d'épinards : notre recette pour préparer le délicieux smoothie qui protège des AVC.
    • Cholestérol : la supplémentation indispensable si vous prenez des statines.
    • Les légumes à forte concentration de thylakoïdes font vraiment maigrir (vous verrez comment apprendre à les reconnaître).


    C'est le lundi 7 septembre que nous mettons ce numéro d'octobre sous presse. Pour recevoir vous aussi votre exemplaire, inscrivez-vous avant le dimanche 6 septembre minuit à l'aide du lien sécurisé ci-dessous.

    Cliquez ici pour en savoir plus sur Alternatif Bien-Être et accéder au formulaire d'abonnement sécurisé.

     

    A votre santé,

    Jean-Marc Dupuis

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