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    LES TRESORS DE L'ISLAM SUIVANT LE CORAN ET LA SUNNA "athaqalaynes"

    Ô Croyants ! Serviteurs d’Allah !
    Je vous enjoins, ainsi qu’à moi-même, la crainte d’Allah (عز وجل) et le fait qu’Il vous observe parfaitement, en secret ou en public. Quiconque craint Allah (عز وجل), Allah le préserve et l’oriente vers le bien dans ses affaires mondaines et spirituelles.

    Ensuite, sachez – qu’Allah vous fasse miséricorde – que la meilleure des paroles et la plus sublime dans l’absolu est la parole d’unicité : il n’y a aucune divinité, digne d’adoration, en dehors d’Allah (لا إله إلا الله). Les cieux et la terre ont été établis à cause de cette parole, ainsi que l’ensemble de la création. Les messagers ont été envoyés avec cette parole, et à la suite de celle-ci, les livres ont été révélés et les lois divines légiférées. Du fait de cette parole, les balances ont été établies, les registres ont été consignés et les « marchés » du Paradis et de l’Enfer ont été dressés. Les hommes se sont divisés en croyants et mécréants et en pieux et pervers. La création, l’ordre, la rétribution et le châtiment ont pour origine cette parole.
    Le Jour de la Résurrection, les premières et les dernières générations seront interrogées sur cette parole. Celle-ci est l’anse qui ne se brise pas, la parole de piété, l’attestation de l’unicité, et la clé de la demeure de la félicité. Elle est la base et la fondation de la religion mais aussi, le summum de son affaire.
    Allah (عز وجل) dit : {Allah atteste, ainsi que les Anges et les détenteurs de science, qu’il n’y a aucune autre divinité, digne d’adoration, en dehors de Lui, Le Mainteneur de la Justice. Point de divinité à part Lui,

     

     

    celui qui se prétend être sur la Salafiya alors qu’il ne connait rien de la voie des Salafs (prédécesseurs) ou qu’il en a connaissance et ne la suit pas mais suit ce sur quoi sont les gens ou ce qui est en accord avec ses passions, celui-là n’est pas un Salafi ! Même s’il se revendique de la Salafiya ; ou alors qu’il ne patiente pas à l’arrivée des fitan, il fait preuve de laisser-aller dans sa religion et adopte un discours fallacieux dans sa religion, celui-là n’est pas sur la voie des Salafs (prédécesseurs). Ce n'est pas la prétention qui est à prendre en considération, mais la réalité ! Chose qui doit être pour nous, notre première préoccupation, à savoir la connaissance de la voie des Salafs (prédécesseurs) et l’étude de cette la voie dans la Croyance, dans l’étique, dans la mise en pratique, dans tous les domaines que compte la voie des Salafs (prédécesseurs). La voie des Salafs, c’est la voie sur laquelle était le Messager (paix et bénédictions d'Allah sur lui) et sur laquelle étaient ses compagnons parmi les Emigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont pris comme exemple et qui les ont suivis sur le même chemin

     


     

    Ce blog est principalement centré sur La Dawa Asalafiya comme l'indique le titre du blog et sur l'importance de la Sunna du prophète sallallahu 'aleyhi wa salam. En effet la meilleure des paroles est celle d'ALLAH ( al-Quran al-karim) et la meilleure des voies est celles de Son Envoyé Muhammad (c'est à dire sa sounnah).Alors Voici Bi Idni Allah Quelques Regles a respecter dans vos commentaires:

    Passer le salam
    D'après 'Omar -qu'Allah l'agré- le Prophète sala llahu alayhi wa salam a dit: "Le salut est avant la question, donc celui qui commence par la question avant de saluer ne lui répondez pas" Hadith hassan, voir dans "Assahiha" n°816

    "Vous n’entrerez pas au Paradis tant que vous ne croirez pas, et vous ne croirez que lorsque vous vous aimerez les uns les autres. Voudriez-vous que je vous indique ce qui vous fera aimer les uns les autres ? Echangez abondamment la salutation" Mouslim.

    Tous propos racistes, dévoilement des péchés, des défauts est interdit

    'An abu Houreyra (رضي الله عنه) : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Toute ma communauté peut prétendre à la clémence d'Allâh sauf ceux qui étalent leurs péchés au grand jour. Or c'est étaler ses péchés que de faire la nuit quelque chose qu'Allâh lui couvre le lendemain matin et de dire : "Ô untel! J'ai fait hier telle ou telle chose". Son Seigneur l'avait pourtant couvert toute la nuit et, le [b]matin, il dévoile lui-même ce qu'Allâh a caché". Boukhari wa Muslim

    "Celui qui dissimules les défauts d'un musulman, Allah dissimulera les siens dans la vie d'ici bas et dans l'au delà" Muslim
    Aucun débordement ne sera toléré
    Aucun avatars d'être possédant une âmes n'est acceptés
    Le Prophète sala llahu alayhi wa salam a dit:"Quiconque reproduit (ce qui a été créé par Allah) sera voué à l'Enfer. Chaque image qu'il aura reproduite aura une âme pour laquelle il sera châtié dans la Géhenne" Muslim et Ahma

    Tout ce que le blog contient peut être copié et diffusé sans autorisation de l'admin et sans limitation en veillant à ne rien modifier, ni enlever, ni ajouter aux articles et en apposant le lien du blog  à la copie de l'article sélectionné.Braka ALlahu Fikum

    Appelle les gens vers ton Seigneur. Coran 28/87

     

    Appelle les gens au sentier de ton Seigneur par la sagesse et la bonne exhortation. Coran 16/125

     

    Encouragez-vous mutuellement au bien et ) la crainte de Dieu. Coran 5/2

     

    Que soit issue de vous une communauté qui incite au bien. Coran 3/104

     

    173. Abû Mas'ûd 'Uqba ibn 'Amr al-Ansari a dit : L'Envoyé de Dieu (Saw) a dit : « Celui qui incite au [moyen de faire le] bien aura la même récompense que celui qui l' accomplit. » [Muslim]

     

    174. Salon Abû Hurayra, la Prophète (Saw) a dit: Celui qui appelle au bien aura la récompense de celui qui le suivra, sans que leurs récompenses (respectives) soient pour autant diminuées. Celui qui appelle à l'égarement aura le péché de celui qui le suivra, sans que leurs péchés (respectifs) soient pour autant diminués. [Muslim]

     

     

     

  • Paroles en or du Sheikh Al Fawzan

     

     
     
     
    L’amour pour Le Prophète صلى الله عليه وسلم doit obligatoirement prévaloir sur l’amour de soi, de l’enfant, du père et de l’ensemble des gens.

    Puis (le croyant doit) aimer ses épouses qui sont les mères des croyants, les gens de sa famille, ses nobles compagnons, plus particulièrement les califes bien guidés, puis le reste des dix promis au paradis, les Mouhajirouns et les Ansars, ceux ayant participé à la bataille de Badr, ceux ayant pris part au pacte d’allégeance d’ar Ridwan, puis le reste des compagnons رضي الله عنهم, puis leurs successeurs, ceux des siècles bénis et l’ensemble des prédécesseurs et imams de cette communauté à l’instar des quatre imams…
     

    Et ne peut éprouver de la répulsion envers les compagnons et les prédécesseurs de cette communauté celui qui possède la foi dans son cœur. Mais n’éprouvent de la répulsion envers eux que les gens enclins à l’égarement, à l’hypocrisie, ainsi que les ennemis de l’islam à l’instar des rafidites et des khawarij.

     
    Fatawa A’imati n Najdiya fi Qadaya Al Oumma Al Massiriya / V.2 p.469 – 470.
    traduit par SalafIslam.fr
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  • Question : Le questionneur demande :
    concernant les ahadiths “mawqouf”, doit-on les utiliser ?
    Et pour ce qui est des ahadiths “maqtou'”, rentrent-ils dans la catégorie des ahadiths faibles ?

    Réponse :

     Les ahadiths que l’on appelle “mawqouf” sont des ahadiths qui sont affiliés à un compagnon (sahabi) et non pas au prophète صلى الله عليه وسلم. Avoir recours à ce texte comme valeur d’argument est donc rattaché à la parole du compagnon.

    ♦Parmi les gens de science il y en a qui disent que les paroles des compagnons sont un argument qu’on peut utiliser et d’autres disent qu’elles ne représentent pas un argument en soi. Que la preuve / l’argument se trouve uniquement dans le livre d’Allah et la sounna de son messager صلى الله عليه وسلم ainsi que le consensus de la communauté.

    ♦D’autres encore ont détaillé en disant : Lorsqu’il s’agit d’un compagnon connu pour sa science et sa compréhension, alors sa parole est un argument, et s’il n’est pas ainsi, alors sa parole n’en est pas un. Et cela est la plus juste des paroles, l’opinion médiane et la plus authentique.

     Au sujet du hadith maqtou’ : C’est celui qui est affilié à un tabi’i (ndt : élève d’un sahabi) ou autre qui vient après lui (ndt : ex : un tabi’i tabi’ines, élève des élèves d’un compagnon). Ce type de récit n’est en aucun cas un argument même si la chaîne de transmission est authentique et ce car la parole d’un successeur (tabi’i) ne fait pas office d’argument. Les successeurs (tabi’ines) sont semblables aux autres savants de cette communauté, on prend de leur parole (ndt : lorsqu’elles convergent avec la vérité) tout comme on peut les délaisser (ndt : lorsqu’elles sont en opposition ou en contradiction avec les textes).

    Sheikh Al ‘Uthaymin / Fatawa nour ‘ala d darb / Vol.2 – p.431
    traduit par SalafIslam.fr

    Ndt : en précision au sujet de la valeur d’argument de la parole d’un sahabi, les savants du moustalah al hadith précisent également que pour que la parole d’un sahabi ait valeur d’argument, elle doit regrouper deux conditions :

    1. qu’elle ne s’oppose pas un texte du qu’ran ou de la sounna.
    2. que cette parole ne soit pas contredite par la parole d’un autre sahabi.
      Revenir pour plus de détails aux ouvrages traitant de la science de la terminologie du hadith (مصطلح الحديث)
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  • Question : Est-ce que la salafiya doit être considérée comme un groupe/parti parmi les autres groupes? Et est-il blâmable de s’y affilier ?

    Réponse : As Salafiya est la faction sauvée, ce sont eux les gens de la Sounnah et du consensus. Elle n’est pas un parti parmi les groupes connus sous l’appellation de ” parti”. Ils sont une jama’a sur la Sounnah et fermes sur la religion.

    Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

    “Un groupe de ma communauté ne cessera de triompher et de cheminer sur la vérité, ne leur nuiront en rien ceux qui les trahiront et les contrediront.”
    [Mouslim, n°1920]

    Et il صلى الله عليه وسلم a également dit :

    “Cette communauté se divisera en 73 groupes, tous destinés au feu à l’exception d’un.”
    Ils dirent : qui sont-ils Ô Messager d’Allah ?
    Il répondit : “Ceux qui cheminent sur la voie sur laquelle moi et mes compagnons sommes aujourd’hui”

    La salafiya est donc une faction de gens empruntant la voie des salafs, la voie sur laquelle était le messager صلى الله عليه وسلم ainsi que ses compagnons.

     Elle n’est pas un parti parmi les partis contemporains que l’on connait à l’heure actuelle. C’est une faction ancienne datant de l’ère du messager qui hérita de cette voie prophétique et ne cessera d’exister et de triompher sur la vérité jusqu’à l’avènement de l’heure comme nous en a informé le prophète صلى الله عليه وسلم.

    Sheikh Saleh Al Fawzan / Al fatawa al mouhimma fi tabsir al oumma / p.134 à 135.
    traduit par SalafIslam.fr

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  • “Où que je sois, Il m’a rendu béni” [sourate Maryam, v.31]

    Allah تعالى mentionna ceci concernant ‘Issa عليه السلام et ‘Issa parla de cela en rappelant le bienfait d’Allah sur lui.
    Et il n’y a aucun doute que parmi les bienfaits d’Allah les plus immenses accordés au serviteur, le fait de le rendre béni où qu’il soit, en tout lieu et à chaque instant, avec n’importe qui, dans toute situation. Il est profitable à toute personne avec qui il s’assoie, avec qui il marche, avec qui il dialogue, que ce soit pour prodiguer un conseil, mettre fin à une injustice, repousser un mal ou apporter un intérêt.
    Ainsi furent les prophètes d’Allah تعالى en toute circonstance. Comme par exemple ceux qui parmi eux furent emprisonnés à l’instar de Youssouf عليه السلام. Allah تعالى mentionna son récit dans le qur’an et de quelle manière il fut béni pour les occupants de la prison de par sa prédication lorsqu’il déclara :

    “Ô mes deux compagnons de prison! Qui est le meilleur: des Seigneurs éparpillés ou Allah, l’Unique, le Dominateur suprême?
    Vous n’adorez, en dehors de Lui, que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et à l’appui desquels Allah n’a fait descendre aucune preuve. Le pouvoir n’appartient qu’à Allah. Il vous a commandé de n’adorer que Lui. Telle est la religion droite; mais la plupart des gens ne savent pas.” [sourate Youssouf, v.39/40]

     Ceux qui sont le plus profitables aux gens après les prophètes عليهم السلام sont les savants et celui qui jette un œil dans les ouvrages de biographies et d’histoire constatera la véracité de cela.
    Les gens de science apportent un profit aux gens en tout lieu, et donc également en prison pour celui d’entre eux à qui Allah prédestina qu’il y séjournerait.
    Celui qui médite sur la vie de l’imam Ahmed ainsi que sur celle d’Ibn Taymiya رحمهما الله par exemple. Il verra que lors de leur emprisonnement, le bien et le profit qu’ils apportaient n’était pas interrompu pour autant mais se poursuivait inlassablement.

    Et parmi les savants qui connurent l’emprisonnement il y a l’Imam Al Albani رحمه الله et celui-ci emprunta la même voie que ces prédécesseurs à ce sujet en se rendant utile tout d’abord à lui même puis à ceux qui étaient en sa compagnie.
    Le Sheikh رحمه الله fut emprisonné par deux fois et voici pour toi quelques anecdotes tirées de ces moments racontées par le Sheikh lui même :

    Il raconte رحمه الله :

    “Ils me firent monter en voiture et m’emmenèrent d’endroits en endroits et me déposèrent dans un commissariat pour qu’ils me conduisent je ne sais où. Un homme parmi ceux de mes origines que l’on nomme les “Arnaout” passa près de moi et m’interrogea sur la cause de ma présence dans ce lieu, je l’informai puis il s’en alla demander vers quel endroit ils allaient me transporter. Il revint et me dit qu’ils avaient pris la décision de m’enfermer à Al Hassaka, c’est à dire au nord est de la Syrie.
    Je lui demandai d’aller trouver mon fils au magasin et de lui dire qu’il me ramène un cabas dans lequel il aura mis une copie du sahih de l’imam Mouslim, un taille crayon, un crayon a papier, une gomme, etc… et qu’il me trouverait ou bien ici, ou bien au départ des navettes pour Alep.
    L’homme s’en alla trouver mon fils qui vint rapidement en m’apportant tout ce que je lui avais demandé, il me trouva au départ des navettes alors que celle dans laquelle j’étais installé s’apprêtait à partir. Il grimpa sur celle ci à ma hauteur, me passa le salam, me serra dans ses bras et me fît ses adieux. Puis la navette pris la route pour Alep puis ensuite d’Alep pour Al Hassaka.
    Il y avait à Al Hassaka une très grande et nouvelle prison construite surélevée. Ils me firent entrer dans un très long corridor dans lequel se trouvait un jeune parmi les musulmans du parti de la libération, leur président assistait à mes cours sur Alep, c’est à dire à l’époque où celui ci était salafi, puis il s’égara avec le parti de la libération. Nous nous dîmes : c’est sans doute un mal pour bien.
    Je passais mes jours et mes nuits à discuter avec les détenus mais moi j’avais apporté de quoi m’occuper et je désirais m’y atteler. Mais l’ampoule de lumière était située au plafond et celui ci était tellement haut que je ne pouvais rien en tirer. J’en fis part à mon compagnon, celui qui auparavant était salafi, il s’appelait Sheikh Mustapha et malheureusement cela faisait déjà deux ans qu’il était là.
    Ceci dit, du fait de la durée de son incarcération il sympathisa peu à peu avec le directeur de la prison. Concernant ce dernier, apparemment il avait conservé une certaine nature originelle encline à accepter la vérité même s’il était communiste et effectivement il répondait positivement aux demandes du Sheikh Mustapha et des musulmans et les aidait selon ses capacités. Ils mangeaient ensemble alors je me joins à eux.
    L’essentiel, moi ce que je voulais, c’est de la lumière. Alors le Sheikh Mustapha s’entretena avec le directeur du pénitencier et lui dit : “Le Sheikh Al Albani est étudiant en science, il désirerait s’occuper car il a apporté des livres avec lui.”
    Le directeur lui répondit : “Nous lui donnerons ce dont il a besoin mais ce sera à ses frais.”
    Je dis alors : c’est simple il apporte ce qu’il faut et nous, nous paierons. On fit alors descendre l’ampoule du plafond jusqu’à hauteur de ma tête, de là je ne ressentis aucunement l’isolement de la prison comme le dit Ibn Taymiya رحمه الله : mon enfermement est un délice.” (1)

    Le Sheikh رحمه الله raconta le récit de cette incarcération une autre fois en disant :

    “Allah prédestina à mon sujet que je sois incarcéré en 1389h qui correspond à l’année 1969 avec un certain nombre de savants sans que nous n’ayons rien commis de répréhensible si ce n’est d’appeler à l’islam et de l’enseigner aux gens. Je fus donc incarcéré dans la prison d’Al Qal’a ainsi qu’ailleurs à Damas puis je fus libéré après une certaine période et réincarcéré une seconde fois pendant plusieurs mois pour lesquels j’espère en la rétribution d’Allah.
    Et Allah avait décrété à ce moment-là que je n’ai rien d’autre à ma disposition que mon livre qui me tenait tant à cœur : le sahih de Muslim, ainsi qu’un crayon a papier et une gomme. Là bas, je me suis donc consacré à concrétisé mon souhait de le résumer et l’harmoniser.
    J’en arrivai à bout après 3 mois à peu près, j’y travaillais nuit et jour sans ressentir le moindre ennui ou la moindre lassitude. Et de ce fait ce que les ennemis de cette oumma avaient voulu en pensant nous causer du tort se retourna contre eux et fut un bienfait pour nous et les étudiants en science d’où qu’ils soient tirèrent profit de ce travail. La louange toute entière appartient donc à Allah pour son bienfait par lequel se concrétisent les bonnes œuvres” (2)

    Et le Sheikh رحمه الله répétait constamment la parole de Youssouf عليه السلام dans le livre d’Allah :

    “Ô mon Seigneur, la prison m’est préférable à ce à quoi elles m’invitent” [sourate Youssouf, v.33]

    Et il est opportun à cet endroit de citer ce que déclara Sheikh Al Islam dans une épître qu’il rédigea à l’attention a de ses compagnons alors qu’il se trouvait reclu dans la prison d’Alexandrie.

    Il dit رحمه الله :

    “Et quant au bienfait de ton Seigneur proclame-le”

    “Et je porte à la connaissance de mes compagnons qu’Allah soit bienfaisant envers eux ici-bas et dans l’au-delà et qu’il accomplisse sur eux son bienfait apparent et caché, je me trouve donc, par Allah l’immense celui en dehors de qui il n’y a pas de divinité d’adoration, dans de multiples bienfaits de la part d’Allah je n’en ai pas vu de pareil de toute ma vie. Allah a accordé ici de sa grâce, son bienfait et sa miséricorde ce dont on ne peut s’imaginer et qui ne viendrait pas à l’esprit” […]

    Toujours par rapport à l’incarcération du Sheikh Al Albani, on peut citer ce qu’en a dit Muhammed ibn Ibrahim Ach Chaybani :

    “Et parmi les bienfaits qu’Allah octroya au Sheikh Nasser durant son emprisonnement, le fait qu’il puisse prêcher les détenus à ce à quoi il appelait en dehors de la prison, c’est à dire appeler au livre d’Allah et à la sounna, à délaisser l’innovation dans la religion, au fait de se soumettre à la parole d’Allah et de son messager صلى الله عليه وسلم, d’abandonner le suivi aveugle… Un grand nombre d’entre eux répondirent favorablement à cet appel.
    Il profita de cette incarcération pour écrire son résumé du sahih de l’imam Mouslim ibn l Hajjaj رحمه تعالى , qui n’est pas l’ouvrage “Ikhtissar mouslim” d’Al Moundhiri dont le Sheikh fit la vérification des hadiths.
    Il encouragea les gens à l’intérieur de la prison à prier en congrégation et d’accomplir la prière du joumou’a, et ce fut la première fois que fut accompli la prière du Vendredi dans la prison d’Al Qal’a depuis l’époque où Ibn Taymiya y fut détenu.
    Les chaînes et les obstacles ne purent avoir raison de sa volonté inébranlable ainsi que de son amour pour la science.” (3)

    (1) Al imam Al Albani, Muhammed bioumi, p. 38/39
    (2) moukhtassar sahih al Boukhari, Al Albani, Mouqadima du volume 1
    (3) hayat Al Albani, Muhammed ibn Ibrahim Ach Chaybani, v.1/p.28.

    Sheikh ‘Abdelaziz Sadlan / Al imam Al Albani, dourouss wa mawaqif wa ‘ibar / p. 48 à 52.

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  • Le fléau que l’on constate chez les jeunes musulmans à cette époque est qu’ils se sentent pousser des ailes du simple fait qu’ils aient appris une chose qu’ils ignoraient auparavant.

    De là ils se mettent en avant et s’imaginent avoir cerné la science dans son ensemble. Ils sont envahis par un sentiment de fatuité et sont littéralement trompés. Nous craignons qu’ils ne soient concernés et englobés par la parole du Messager صلى الله عليه وسلم :

    Trois choses mènent à la perdition :

    L’avarice contre laquelle on ne peut lutter, une passion qu’on ne peut s’empêcher de suivre, et le fait d’être imbu et auto satisfait de ses propres opinions.

     

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