• Le Prophète (sallallahou 'alayhi wa sallam) a dit :

     

    « Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl ; son jeûne est considéré comme étant un jeûne continu. »[1]

     

    Question :
    Qu’en est-il de la récompense du jeûne des six jours de Chawwâl ?

    Et qu’en est-il si une personne ne jeûne pas ces jours, alors que le mois est passé ?

     

    Réponse :

    Le Jeûne des six jours de Chawwâl n’est pas un jeûne obligatoire, selon les dires du Prophète (sallallahou 'alayhi wa sallam) :

    « Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl ; son jeûne est considéré comme étant un jeûne continu. »

    Rapporté par l’Imâm Muslim dans son Sahîh.

     

    Le hadîth cité [plus haut] prouve qu’il n’y a pas de mal à ce que le jeûne soit accompli de manière continue ou de manière discontinue.

    Seulement, il est recommandé de les jeûner rapidement, selon les paroles d’Allâh - Subhânahu :

    « [...] Et je me suis hâté vers Toi, Seigneur, afin que Tu sois satisfait »[2]

    Et il y a des preuves Coraniques et des traditions prophétiques qui prouvent les bienfaits dans la concurrence, et l’empressement à bien faire.

    Il n’est pas obligatoire d’accomplir le jeûne des six jours du mois de Chawwâl de manière continue, seulement cela est meilleur, selon les dires du Prophète (sallallahou 'alayhi wa sallam) :

    « L’œuvre la plus aimée par Allâh, c’est celle pratiquée avec régularité,

    minime soit-elle. »


    Et il n’est pas prescrit de compenser les six jours de mois de Chawwâl, une fois ce mois passé la Sounnah n’a plus lieu d’être, que la raison pour laquelle [cette Sounnah] n’a pas été accomplie soit valable ou pas. [3]


    Question :

    Le jeûne des six jours doit-il se faire immédiatement après la fête de « ’Aîd al-Fitr » du mois de Ramadhân, ou est-il permis de les jeûner plusieurs jours après, tant qu’on les fait dans le mois de Chawwâl ?

     

    Réponse :

    Il n’est pas demandé de jeûner immédiatement après la fête « ’Aîd al-Fitr » car il permis de commencer un ou plusieurs jours après la fête.

    On peut aussi jeûner des jours de manière continue ou discontinue dans le mois de « Chawwâl » dans la mesure de ses possibilités.

    Et l’action dans cela est facilitée, car il n’est pas obligatoire, mais plutôt une Sounnah. [4]


    Question :

     

    Que voyez-vous dans le jeûne des six jours après le Ramadhân, durant le mois de Chawwâl, car il est souligné de l’Imâm Mâlik, que l’Imâm Mâlik Ibn Anas a dit sur les six jours de Chawwâl, que celui-ci n’a jamais vu une personne des gens de science et des jurisconsultes les jeûner ?

    Et que ces jours n’ont pas été recommandés par les anciens, et que les gens de science y trouvaient un blâme [quant au fait de les jeûner], de peur que cela soit une innovation, et qu’ils soient liés au Ramadhân alors qu’ils n’en font pas partie.

    Et ceci est la parole [tirée] de « al-Mouwatta » au n°228 vol-1 ?

     

    Réponse :

     

    Il a été rapporté de façon sûre d’Abû Ayûb (radhiallâhu ’anhu) que le Prophète (sallallahou 'alayhi wa sallam) a dit :

     

    « Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl ; son jeûne est considéré comme étant un jeûne continu. »

    Rapporté par Ahmad, Muslim, Abû Dâwoud, et at-Tirmidhî.

     

    Ce hadîth est authentique et prouve que le jeûne des six jours de Chawwâl est une Sounnah ; celle-ci a été de plus, pratiquée par les Imâms ach-Châfi’î et Ahmad et un ensemble des Imâms parmi les savants.

     

    Il n’est pas véridique de comparer ce hadîth avec la pensée faite de certains savants qui trouvaient blâmable le fait de jeûner [ces six jours], de peur que l’ignorant ne les considèrent comme faisant partie du mois de Ramadhân, ou de peur qu’il pense que cela soit obligatoire [de jeûner les six jours], ou parce qu’il ne leur pas été recommandé par un des prédécesseurs parmi les gens de science.

     

    Certes cela n’est que supposition.

     

    Cela [ce jeûne] ne contredit pas la Sounnah authentique, et celui qui sait est une preuve contre celui qui ne sait pas. [5]

     

    Notes

     

    [1] Rapporté par l’Imâm Muslim dans son Sahîh

    [2] Coran, 20/84

    [3] Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn BâZ, 15/388-389

    [4] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 10/391

    [5] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 10/389-390

    Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdi-llâh Ibn Bâz, rahimahuLâh

    Comité permanent [des savants] de l'Ifta

     

     

     

    Jeûner les 6 jours de chawâl avant d’avoir compenser les jours de ramadan ?

     

     

    Question :

     

    Lorsque qu’une femme doit [rattraper] des jours de Ramadhân, est-ce qu’il lui est permis de donner priorité au jeûne des six jours de Chawwâl sur ce qu’elle doit, ou doit-elle accorder priorité aux jours dus sur le jeûne des six jours de Chawwâl ?

     

    Réponse :

     

    Quand une femme doit encore [rattraper] des jours de Ramadhân, alors elle ne doit pas jeûner les six jours de Chawwâl si ce n’est après rendu ce qu’elle doit [comme jour de jeûne], car le prophète (sallallahou 'alayhi wa sallam) a dit :

     

    « Quiconque jeûne le mois de Ramadhân, puis le fait suivre des six jours du mois de Chawwâl... »

    [1]

     

    Celui qui a encore des jours à compenser du mois de Ramadhân n’a pas jeûné le Ramadhân [en entier], ainsi la personne n’atteindra pas la récompense du jeûne des six jours de Chawwâl si ce n’est après qu’elle ait fini de compenser les jours qu’elle doit.

     

    Et si les jours manqués de jeûne englobent l’ensemble [du mois] de Chawwâl, comme par exemple une femme qui a accouché et a eu ses saignements, et qui n’a donc pas pu jeûner un jour de Ramadhân : ainsi elle entame la compensation de son jeûne pendant le mois de Chawwâl, et elle ne le finit pas avant l’entrée du mois de Dhul al-Qa’dah, elle doit alors jeûner les six jours, et elle aura la récompense de celle qui a jeûné au mois de Chawwâl, parce qu’elle l’a retardé pour une raison valable, ainsi elle aura la récompense.

    [2]

     

     

    Question :

     

    Est-ce que le jeûne des six jours de Chawwâl après le Ramadhân pour celui qui n’a pas complété son Ramadhân est permis.

    Sachant que la personne n’a pas jeûné 10 jours de Ramadhân pour une raison valable, aura t’elle la récompense de celui qui a complété son jeûne de Ramadhân, puis fait suivre les six jours de Chawwâl ?

    Sera t’elle comme une personne qui a jeûné tout le temps ?

    Puisse Allâh vous récompenser par le bien.

     

    Réponse :

     

    Il appartient Seul à Allâh de déterminer la récompense des œuvres accomplies par Ses adorateurs.

     

    Cela est un domaine réservé à Allâh - Djalla Wa ‘Alâ. Allâh ne prive point la récompense de Son serviteur qui s’évertue à faire de bonnes œuvres.

     

    Comme Allâh - Ta’âla - dit :

    « Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien. »

    [3]

     

    Il est du devoir de celui qui a un jeûne à rattraper de l’effectuer d’abord avant de s’engager dans le jeûne des six jours de Chawwâl, car la personne ne peut faire succéder le jeûne des six jours à celui du Ramadhân que si elle a complété le Ramadhân. [4]

     

    Notes

    [1] Rapporté par al-Bukhârî

    [2] Madjmu’ Fatâwa Ibn ‘Uthaymîn, 20/19

    [3] Coran, 18/30

    [4] Fatâwa Al-Lajnah ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-‘Ilmiyyah Wal-Iftâ, 10/392-393

    Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine

    Comité permanent [des savants] de l'Ifta

    Est ce que c'est permit de jeûner les 6 jours de chawals avant d’avoir rattrapé ses jours de ramadan?

    Et est il permit de jeûner les lundis de jeûne de chawals en espérant avoir la récompense du lundi et dans la niya de rattraper ses jours de jeûne ?

    REPONSE de cheykh ibn 3otheymin rahimahoullah

    La personne ne peut pas avoir la récompense du jeûne des 6 jours de chawal si elle n’ a pas rattrapé ses jours de ramadan obligatoires. Donc, il faut commencer par rattraper son jeûne de ramadan et ensuite jeûner les 6 jours de chawal et non le contraire.

    Et, dans le cas, où les 6 jours correspondent au lundi et au jeudi elle aura 2 récompenses: Celle du lundi et du jeudi et celle des 6 jours de chawal.

    Et comme a dit le prophète (صلى الله عليه و سلم    ) :

    inna al a3malou bi niyati"


    On rapporte d’Ai Ayoub Al Ansari (Radhi Allah Anhu) que la le Prophète a dit

    « Qui jeûne Ramadan, puis le fait suivre de six jours du mois de Chawal est comme celui qui a jeûné toute l'année. »

    Source : Recueil de Hadith de Moslim..


    Le prophète a dit :

    " Le jeune du Ramadhan est égal à dix mois, le jeune des 6 jours de CHAWAL est égal à deux mois "60 jours", ce qui vaut le jeune d'une année complète"


    30 jours de ramadan + 6 jours de Chawal = 36 jours de jeune. Comme la bonne action est multipliée par dix, on en déduit que la récompense est de 360 jours, soit l’année de l’hégire qui est composée de 360 jours

    On peut jeuner les 6 jours comme bon nous semble, c'est à dire qu'on peut jeuner 2 jours ce week end et faire une pause pendant la semaine et reprendre le week end suivant et ainsi de suite .


    fatwa n° 11663 du comité permanent

    Q : Le jeûne des six jours de Chawwal est considéré comme surérogatoire, si la femme jeûne six jours de Chawwal est ce que cela lui suffit pour les jours manqués pendant le mois de Ramadan ? Ou elle doit jeûner chaque jour comme accomplissement des jours manqués et comme jeûne surérogatoire ?

    R : Ce n’est pas suffisant pour celui qui doit jeûner les jours manqués du mois de Ramadan de jeûner les six jours de Chawwal comme accomplissement des jours manqués et comme jeûne surérogatoire, mais il doit jeûner les jours manqués puis les six jours de Chawwal s’il veut avant L’achèvement du mois.
    Et le succès est par Allah et que la bénédiction et la paix d’Allah soient sur notre prophète, sur sa famille et ses compagnons.


    fatwa 2264 du comité permanent

    Q : est ce que celui qui a jeûné les six jours de Chawwal après le mois de ramadan, mais il n’a pas accomplit tout le jeûne du mois de Ramadan vu qu’il n’a pas jeûner dix jours pour une excuse valable, est ce qu’il a la même récompense de celui qui a jeûné tout le mois de Ramadan et l’a suivit des six jours de Chawwal ?

    R : l’évaluation de la récompense des actes accomplis par les serviteurs d’Allah n’appartient qu’Allah le Glorieux le Très Haut, si le serviteur cherche la récompense auprès d’Allah le Glorieux le Très Haut, et fait l’effort de l’obéir, alors sa récompense ne sera pas perdu comme

     Allah le Très Haut a dit :

    «
    vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien »

     ce qu’il faut faire concernant celui qui a des jours manqués, c’est de les jeûner d’abord, puis il jeûne les six jours de Chawwal après, car faire suivre le mois de ramadans par les six jours de Chawwal n’est réalisable qu’après avoir accompli tout jeûne.
    Et le succès est par Allah et que la bénédiction et la paix d’Allah soient sur notre prophète, sur sa famille et ses compagnons.

     

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  • Le Prophète SWS a expliqué que la déficience dans la raison de la femme est du côté
    du manque de mémorisation, et du fait que son témoignage doit être renforcé par celui
    d'une autre femme, et ce pour ajuster le témoignage, car elle peut oublier et ajouter des choses au témoignage, ou en diminuer. Comme Allah, glorifié soit-Il, a dit :

    "Faites-en témoigner par deux témoins d'entre vos hommes ; et à défaut de deux
    hommes, un homme et deux femmes d'entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler
    " [S2 :v282]

    Quant à la déficience dans sa religion, c'est à cause du fait que, pendant les périodes
    des règles et de locchies, elle abandonne la prière et le jeûne. Puis elle ne rattrape pas
    la prière. C'est ceci donc la déficience dans la religion. Cependant, cette déficience n'est pas une raison pour la blâmer, mais c'est un manque établi par la Législation d'Allah .
    C'est Allah qui l'a légiféré, par bienveillance et facilitation, car si elle jeûne au cours de la période des règles ou des locchies, cela lui nuira.(...)

    Il n'est pas nécessaire que la déficience de sa raison ou de sa religion soit dans tous les domaines. Le messager d'Allah SWS a seulement dit que la déficience de sa raison est du côté de ce qui peut l'affecter comme manque de mémorisation du témoignage, et que le manque de sa religion est du côté de ce qui peut l'affecter comme l'abandon de la prière et du jeûne en cas de menstrues ou locchies. Cela ne veut pas dire qu'elle soit
    nécessairement inférieure à l'homme, en toute chose, et que l'homme lui soit supérieur
    en toute chose. Certes, le sexe masculin est, dans l'ensemble, meilleur que le sexe
    féminin comme Allah, glorifié et Exalté soit-Il, a dit :
    "Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde
    à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien
    ."
    Cependant, elle peut le dépasser, parfois, dans de nombreux domaines. Combien il
    existe de femmes qui sont supérieures à de nombreux hommes, en leur raison, religion
    et mémoire ! Ce qui a été rapporté du Prophète SWS c'est uniquement le fait que le sexe féminin est inférieur au sexe masculin dans la raison et la religion, du point de vue de ces deux aspects que le Prophète SWS a expliqué.
    Il se peut aussi qu'elle fasse de nombreuses bonnes actions qui font qu'elle dépasse
    beaucoup d'hommes, dans ses bons actes, sa crainte d'Allah - glorifié et exlaté soit-Il - et son rang dans l'au-delà. Elle peut être douée dans certains domaines et ainsi
    mémoriser beaucoup et plus que certains hommes, dans de nombreuses questions dont
    elle peut s'occuper et s'efforcer d'apprendre et mémoriser pour devenir ainsi une
    référence dans l'histoire musulmane, ou de nombreux autres sujets. Ceci est clair pour
    celui qui observe l'état des femmes à l'époque du Prophète et les époques
    suivantes.

    Ainsi, on sait que la déficience en question n'empêche pas de compter sur les narrations rapportées par une femme. De même pour le témoignage, si c'est confirmé par une autre femme. (...)
    Le croyant ne doit donc pas l'accuser de déficience en toute chose et de faiblesse de la religion en toute chose. C'est uniquement une faiblesse qui touche sa pratique
    religieuse, et qui touche sa raison en ce qui concerne la mémorisation du témoignage ou
    des choses semblables. On doit donc éclaircir ceci, et expliquer les paroles du Prophète SWS de la meilleur manière qui soit.

    Et Allah est le Plus Savant.

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  • Question : A notre époque , plusieurs rumeurs circulent selon lesquelles certains humains sont possédés par les djinns. Or , il y a des gens qui n’y croient pas . Pire encore , il y en a qui ne croient absolument pas à l’existence même des djinns. Cela a t’il un effet sur la foi du musulman ? Et puis quelle différence y a t’il entre les djinns et les anges ??

    Réponse : Renier l’existence des djinns est un blasphème et une apostasie , car c’est démentir ce qui est dit dans le Saint coran et la pure sunna du prophète sallallahu ‘alayhi wa sallam . Y croire c’est au contraire croire à l’inconnaisable ,puisque nous ne pouvons pas les voir mais nous nous appuyons , pour prouver leur existence , sur des témoignages dignes de foi . Le seigneur exalté soit Il , a dit : Il vous voit , lui et ses suppôts , d’ou vous ne les voyez pas (sourate Al A’râf verset 27 )

    Quant au rejet de leur entrée dans le corps de l’humain , ce’est pas un blasphème mais une erreur en tant que démenti de ce qui a été confirmé par les preuves légales et les faits récurrents dans la réalité . Comme ce phénomène n’est pas accessible d’une façon directe et rationneelle , celui qui ne veut pas y croire ne blasphème pas mais commet l’erreur de ne pas s’appuyer sur des indices observables et sensibles . Il s’obstine , au contraire , à utiliser son intellect et sa raison comme seuls critères de connaissance pour croire au monde de l’inconnaissable alors ce domaine est insaisissable par la raison seule . La raison n’est d’ailleur préférées aux arguments de la loi islamique que chez les esprits égarés .

    La différence entre les djinns et les anges est de plusieurs aspect :

    - Le premier aspect : L’origine n’est pas la même , car les premiers sont des êtres de feu alors que les anges sont des êtres de lumière .

    - Le deuxième aspect : Les anges sont des serviteurs obéissants , privilégiés et plus proches du Seigneur exalté soit Il,Qui à dit : Mais ce sont plutôt des serviteurs honorés . Ils ne devancent pas Son commandement et agissent selon Ses ordres (sourate Al Anbiyâ ‘ verset 26-27) Il a aussi dit exalté soit Il : ne désobéissent jamais à Allah en ce qu’Il leur commande , et faisant strictement ce qu’on leur ordonne (sourate At Tahrîm verset 6) .

    Quand aux djinns , il en est qui , parmi eux , sont croyants et d’autres qui sont mécréants , comme l’a dit le Seigneur qu’Il soit glorifié : Il y a parmi nous les musulmans , et il y en a les injustes (ceux qui ont déviés ) sourate Al Jinn verset 14 . Il en est qui sont obéissants et ceux qui sont désobéissants . Allah a dit exalté soit Il : Il y a parmi nous des vertueux et (d’autres) qui le sont moins : nous étions divisés en différentes secte (sourate al jinn verset 11 )

    (source : extrait de fatwa du shaykh Sâlih al Fawzân vol 2 PAGE 59 -60 recopier du livre les fatwas des éminents savants du pays sacrée vol 1 page 567 )

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  • Question : Certains savants critiquent ceux qui jeûnent sans prier : qu’a la prière à voir avec le jeûne ? Je veux jeûner pour entrer au Paradis par la porte (Rayyân) des personnes qui jeûnaient fréquemment. D’autre part, on sait que le fait de jeûner le mois du Ramadan efface les pêchés commis depuis le Ramadan précédent... Veuillez m’éclaircir les choses, puisse Allah vous accorder le succès.

    Réponse : Ceux qui ont critiqué le fait que tu jeûnes sans prier ont raison, car la prière est le pilier principal de l’islam (après l’attestation de foi) sans lequel l’islam d’une personne n’est pas valable. Celui qui l’abandonne devient mécréant et sort de l’islam. Allah n’accepte ni le jeûne des mécréants, ni leurs aumônes, ni leurs pèlerinages, ni quoi que ce soit de leurs bonnes œuvres. Allah a dit : « Ce qui empêche leurs dons d’être agréés, c’est le fait qu’ils n’ont pas cru en Allah et Son messager, qu’ils ne se rendent à la prière que paresseusement, et qu’ils ne dépensent (dans les bonnes œuvres) qu’à contrecœur. » Le Désaveu ou le Repentir, v. 54.

     

    Donc, le fait de jeûner sans prier entraîne la nullité de ton jeûne : il ne sera pas accepté par Allah, et le fait de jeûner alors ne saurait te rapprocher de Lui.

     

    Quant au fait que le jeûne du Ramadan efface les pêchés commis depuis le Ramadan passé, c’est vrai mais pas de la façon que tu l’as comprise. Tu devrais prendre en compte le hadith selon lequel le Prophète, prière et salut sur lui, a dit : « D’une prière à l’autre, de la prière du vendredi à l’autre, du jeûne du Ramadan au prochain jeûne du Ramadan, les péchés sont effacés, sauf les grands péchés (al-Kabâ’ir). »Rapporté par Muslim dans le chapitre de la purification (n°233)

     

     Le Prophète, prière et salut sur lui, a donc cité comme condition pour que soient effacés les péchés d’un Ramadan à l’autre, le fait d’éviter les grands péchés. Or, abandonner la prière, ô toi qui jeûne sans prier, tu n’as pas évité les grands péchés : car quel péché y a-t-il de plus grave que l’abandon de la prière ? Mais plus que cela : l’abandon de la prière est un acte de mécréance, donc, comment ton jeûne pourrait-il effacer tes péchés ? De plus, ton jeûne n’est pas accepté.

     

    Tu dois, mon frère, te repentir et pratiquer la prière qu’Allah t’a ordonné d’accomplir, et après cela, pratiquer le jeûne, selon la recommandation du Prophète, prière et salut sur lui, à Mu’âdh, qu’Allah l’agrée, lorsqu’il l’a envoyé au Yémen : « Que la première chose à laquelle tu les invites soit le témoignage qu’aucune divinité ne mérite d’être adorée en dehors d’Allah, et que Muhammad est l’Envoyé d’Allah. S’ils répondent à ton appel, informe-les alors qu’Allah leur a imposé cinq prières de jour et de nuit […]. »Rapporté et authentifié par At-Tirmidhî dans le chapitre de la Zakât (n°625)

     

    Il a donc cité en premier lieu, le témoignage de foi, puis la prière et ensuite l’aumône légale (Zakât).

     

     

    Ibn ‘Uthaymîn, Fatâwâ as-Siyâm (Fatwas relatives au jeûne rassemblées par Muhammad al-Musnad), p. 69.

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  • Voici un questionneur qui dit qu'il y a certaines ambiguïtés répandues chez les frères, parmi lesquelles :
    1) La classification des savants en [3 types] dans la critique et l'éloge : durs, laxistes et modérés, ceci pour rejeter les paroles de ceux qu'ils ont qualifié de dureté dans ce domaine.
    La réponse :
    Moi, ce que je sais, en ce qui concerne cette ambiguïté, c'est que les laxistes ne sont pas cités. Ceux qui ont cette ambiguïté ne classifient les gens qu'en [2 groupes] : les durs et les modérés, et ils négligent, volontairement ou par ignorance, je ne sais pas… Ce que je connais, c'est qu'ils ne citent que 2 types uniquement : modéré et dur. Très bien ! Et le laxiste, pourquoi vous ne le citez pas ?! La valeur d'une chose apparait avec son contraire, et c'est par leurs contraires que les choses se distinguent !
    Donc, le vrai dur, son contraire est le laxiste, puis le modéré est venu et s'est placé entre eux deux. Ceci est une chose.
    Deuxième chose : les savants dans le domaine de la critique et l'éloge disent : "Untel est dur" puis ils citent des exemples de sa dureté, et "Untel est laxiste" puis ils citent des exemples de son laxisme. Donc, que ces gens-là nous citent un exemple parmi les durs, qui est-ce ? Avec un exemple de sa dureté. Et [qu'ils nous citent] un exemple parmi les laxistes, qui est-ce ? Avec des exemples de son laxisme.
    A ce moment-là, nous serons au même pied d'égalité avec eux et nous pourrons leur répondre.
    Par contre, qu'il propage des paroles à tort et à travers, et néglige le laxiste… Celui-là qui vient un jour en te disant : "Prend de celui qui ne considère pas Jahm ibn Safwan comme étant un innovateur. Apprend de lui la science, s'il a de la science, que c'est quelqu'un de science et quelqu'un de la Sounna".
    Regarde bien ! Il a de la science, c'est quelqu'un de science et quelqu'un de la Sounna. MachAllah ! Quelqu'un de la Sounna, sachant que la Sounna est le contraire de l'innovation, donc s'il connait la Sounna, il connait également l'innovation, tout au long de sa vie dans l'apprentissage, il n'est jamais passé par quelque chose que l'on appelle les "Jahmites" ?! Et c'est quelqu'un de la Sounna ?!
    Celui qui lit la Sounna, il est obligé de passer par les Jahmites dans beaucoup de chapitres du dogme. Alors il demande : "Qui sont ces Jahmites ? Et à qui sont-ils affiliés ?". A Jahm [ibn Safwan]. "Qui est Jahm [ibn Safwan] ?"  Il étudie son état.
    Comment peut-il être savant et il ne connait pas Jahm [ibn Safwan] ?! Un savant de la Sounna, quelqu'un de la Sounna, et il ne connait pas Jahm [ibn Safwan], celui que la communauté a été unanime sur sa mécréance ?!
    Et lui, il n'a pas accepté de le considérer mécréant, mais il est allé à la question de son innovation, puis il n'a même pas accepté de le considérer innovateur ! Il ne l'a pas considéré innovateur ! Et malgré cela, "prend de lui la science"! C'est cela même le laxisme, le « tamyi' » (déliquescence) et la versatilité dans la religion d'Allah ! C'est cela qui pervertit les gens de la Sounna - les salafis -, et qui brise chez eux la barrière de l'alliance et du désaveu vis-à-vis des gens de l'innovation ! C'est exactement cela ! Nous, nous apportons les preuves ! Et vous, êtes-vous capables d'apporter les preuves ? Ramène ! Ramène ! C'est celui-là le laxiste, le déliquescent (« moumayyi' ») !
    Après 22 ans de combat que nous menons contre les gens de la passion et de l'innovation, les sectaires politiques, il dit concernant le Sourourisme : "Le Sourourisme n'existe pas ! Certes, il y a un homme qui a été influencé par l'idéologie de Sayid Qutb dans le comportement avec les gouverneurs, l'insurrection et l'obéissance, et il est possible que quelques individus aient aussi été influencés, mais que l'on dise qu'il y a une troupe, au point que l'on dise d'eux qu'ils sont un groupe, ceci n'existe pas".
    21 ans après avoir dévoilé cette troupe, la reconnaissance et le témoignage de certains qui en faisaient partie puis l'ont délaissée, et la reconnaissance du responsable de cette secte actuellement, Mohammed Sourour, dans ses écrits et ses paroles, il vient te dire aujourd'hui : "Le Sourourisme n'existe pas". Après cela, il vient dire : "Non, si un grand savant pris comme modèle stipule cela, à ce moment-là on dit que le Sourourisme existe". Pourquoi ? "Nous avons déjà assez divisé la communauté".
    Wallah ! Ceci est la parole des "Frères Musulmans" et des Sourouristes, il y a 20 ans de cela. Qu'il le veuille ou non ! A l'époque, ils disaient : "Ne divisez pas les musulmans ! Ne divisez pas les gens de la Sounna !", et lui aujourd'hui il dit : "Ne divisez pas la communauté". La communauté est divisée en 73 groupes ; toi maintenant tu divises, puis tu dis : "Ne divisez pas la communauté" ! Ceci contredit le hadith du Messager d'Allah -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- .
    Si tu vises par "la communauté" les gens de la Sounna, eh bien sache que ceux-là ne font pas partie des gens de la Sounna, les Sourouristes ne font pas partie des gens de la Sounna, mais ce sont des innovateurs égarés, et leurs positions prouvent cela.
    Voilà ce que l'on désigne comme étant de la déliquescence (« tamyi' »), du laxisme, et le brisement de la barrière de l'alliance et du désaveu entre les gens de la Sounna sur laquelle ils ont été élevés, qui leur a été enseigné, sur laquelle ils ont été éduqués, qu'on leur a expliqué et fait mémoriser :
    Egalement l'alliance et le désaveu en constitue un pilier 
    - en ce qui concerne l'attestation "LA ILAHA ILLALLAH" -
    Pour Lui nous nous allions aux gens de la piété et les secourons,
    Et tous Ses opposants, nous sommes certes leurs ennemis.
    Les kharidjites étaient vraiment très fervents dans les actes d'adoration que le Prophète -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- nous a décrit, au point même qu'il dit aux sahabas (compagnons) -qu'Allah les agrée- : « Vous considèrerez votre prière médiocre par rapport à la leur, de même votre jeûne par rapport au leur… ». Et malgré cela il dit d'eux : « Ce sont les pires êtres qui ont été créés. Si je les rencontre, je les exterminerai tel le peuple 'Ad. Bonne annonce à celui qui les tuera ou qu'ils tueront… ».
    Et celui-là dit : "Ne divisez pas la communauté", et "Si un savant digne de considération stipule cela". MachAllah ! Parmi tous ceux qui ont parlé il y a 20 ans de cela, il n'y en a pas un seul qui soit digne de considération ?! Et qui est ce savant digne de considération pour toi ? Je ne sais pas.
    Toutes ces choses sont des restrictions qu'il amène pour intimider les gens, et effrayer les petits étudiants salafis qui sont devant lui afin de les égarer, tout en prétextant l'amour de la justice et de l'équité, et de ne pas vouloir commettre d'injustice ou d'oppression, etc… Voilà ce qui pervertit les gens de la Sounna !
    C'est pour cela que nous disons : "Des gens de ce type on ne doit ni les écouter, ni s'asseoir auprès d'eux,  ni rester en leur présence et ni étudier chez eux car ils pervertissent les gens de la Sounna et nuisent aux salafis".
    Après 20 ans, tu viens… : "Il se tait une éternité, puis il prononce des obscénités". Après que Sourour ait parlé de lui-même, que ces affaires-là se soient intensifiées et répandues, et que nous en ayons fini avec, tu émets des doutes sur la présence de la secte sourourite ! SoubhanAllah !
    Celui-là pourquoi ne dirait-on pas de lui qu'il est laxiste ? Pourquoi ne dirait-on pas de lui qu'il est un « moumayyi' » ? Pourquoi ?! Ha, pour que ce genre de personnes restent derrière le voile. Il se range parmi les modérés, alors qu'en réalité il fait partie de ceux qui détruisent et dégradent ce que les gens de la Sounna ont construit, et il prépare à la cohabitation avec les gens du sectarisme et de l'innovation.
    Et cette parole il l'a dite en réponse à quelqu'un qui lui dit de ne pas participer à un séminaire en Indonésie à l'institut "al-irchad"parce que l'institut "al-irchad" est avec les Sourouristes et avec l'association "ihya al-tourath", et vu qu'il assiste chez eux, il devait donc nécessairement faire cette défense générale afin qu'on ne puisse pas le critiquer. Sinon, s'il était sincère, il n'irait pas dans ce centre et il leur dirait : "Qui sont ces sectaires ? Eclaircissez ?" Puis une fois qu'ils lui éclaircissent que ce sont des sectaires, le salafi ne va pas chez eux, mais il ferme la porte.
    Je suis parti au Koweït, puis [des gens] de l'association "ihya al-tourath" sont venus me voir. Ils voulaient que je vienne donner une conférence chez eux. Et ceci est enregistré, c'était en 1414 h. c'est-à-dire il y a 19 ans de cela. Je leur ai dit : "Je ne viens pas". Alors, ils ont fait croire qu'ils voulaient le bien, qu'ils n'approuvaient pas ces erreurs, et qu'ils n'approuvaient pas les erreurs de 'Abder-Rahman 'Abdel-Khâliq, etc… Je leur ai donc dit : "D'accord, je viens mais sous certaines conditions !". Ceci après que certains machayekhs aient intercédé; ils sont venus me voir le soir et m'ont dit : "Nous te demandons d'y aller". Donc, j'ai dit : "J'y vais mais sous certaines conditions". Ils ont dit : "Quelles sont-elles ?". Je leur ai dit : "Premièrement : j'enregistre la conférence que je vais donner tout comme vous l'enregistrez", ils ont dit : "D'accord". J'ai dit : "Deuxièmement : c'est moi qui gère les questions, elles ne doivent pas m'être cachées", ils ont dit : "D'accord". J'ai dit : "Troisièmement : si une question vient sur l'association "ihya al-tourath" et 'Abder-Rahman 'Abdel-Khâliq j'y réponds", ils ont dit : "D'accord". J'ai dit : "Très bien, allez-y".
    Ils sont sortis de chez moi, puis j'ai dit aux frères qui avaient intercédé : "Croyez-vous vraiment qu'ils vont accepter cela ?!". Ils se sont tus. Certains ont dit : "Wallah, je ne sais pas", d'autres ont dit : "Peut-être ! Parce que celui qu'ils ont envoyé est untel". Cet untel faisait partie de mes élèves, je l'ai enseigné en faculté, puis l'association "ihya al-tourath" l'a pris malheureusement. Pourtant, nous l'avions mis en garde contre elle depuis ici, mais après cela il est parti et est tombé en leur possession.
    Puis le lendemain, 'Abdoullah al-Sabt est venu me voir et il m'a dit : "Je ne savais pas que les frères s'étaient mis d'accord avec vous et que vous alliez donner une conférence". Je lui ai répliqué : "Untel nous est venu et les machayekhs sont témoins. Demande-leur !". Alors, il a dit : "Je suis allé à l'association aujourd'hui, mais je n'ai vu aucune annonce, ni trace, ni rien de tout ça !". Je lui ai rétorqué : "Ils ont accepté, selon la parole du représentant qu'ils ont chargé de cela".
    Après cela, il est venu nous dire : "Il n'y aura aucune conférence". Bien sûr, moi je savais ceci à l'avance ! "Il n'y aura aucune conférence".
    Le soir venu, la conférence a été déplacée ailleurs que dans l'association. Les frères ont dit que la conférence aura lieu;  ils ont déterminé un endroit où nous l'avons donnée. A ce moment-là, je leur ai dit - et certains de mes frères salafis du Koweït aussi ont acquiescé - : "Envoyez des frères à la mosquée de l'association "ihya al-tourath", il se peut qu'ils ouvrent, puis qu'ils disent aux gens que le cheikh s'est désisté et n'est pas venu". Alors ils sont allés et ont trouvé la situation comme j'avais dit. Ils ont fait croire aux gens que je m'étais désisté !
    Donc le salafi véridique, ses positions ne changent pas, elles sont les mêmes dans son pays et ailleurs.
    Ici, celui-là est questionné, et il minimise l'affaire de la Sourouriya 21 ans plus tard parce qu'il a été dans leur centre. Wallah ! Nous ne nous tairons pas sur lui et sur ceux qui lui ressemblent, même si son cri atteint les cieux, vu qu'il est question ici de conseiller [la communauté] !
    Celui et ceux qui lui ressemblent, pourquoi on ne les citerait pas ? Pourquoi ? C'est celui-là le déliquescent (« moumayyi' »), mais ils ne le citent pas.
    Pareillement, 'Ali al-Halabi qui a fini dans l'association "ihya al-tourath", avec eux et parmi eux. Pourquoi on ne les citerait pas ?! On dit de celui qui les critique pour leurs égarements qu'il est dur, pourquoi ? Parce qu'il ne s'est pas ramolli comme eux, et n'est pas devenu laxiste comme eux.
    Ainsi, sa fermeté dans la Sounna, dans la Salafiyya, et dans l'alliance et le désaveu, l'alliance avec les gens de la Sounna et le désaveu des ennemis de la Sounna, ceci a fait qu'ils se sont heurtés à lui. Parce qu'il les blâme ! Lorsqu'il a blâmé leur laxisme et leur « tamyi' », ils l'ont taxé de dureté. Et quiconque, parmi les savants, n'a pas connu leur cas et s'est tu, non pas par compromission - qu'Allah l'en préserve - mais simplement parce qu'il n'a pas connu véritablement leur cas tel que nous, nous l'avons connu, celui-là il le qualifie de modéré. Cependant, si leurs paroles et leurs actes lui étaient présentés, qu'il les lisait et les étudiait, il ne dirait que la même chose que ce que nous avons dit.
    Ô mes enfants ! Ces gens-là sèment la corruption, donc soyez vigilants vis-à-vis d'eux, et au final, ils reviennent aux "Frères musulmans". Ceci est une chose !
    Deuxième chose : Pourquoi nous voyons d'eux qu'ils attaquent les gens de la Sounna, et nous ne voyons pas qu'ils attaquent les gens déviants ? Où est notre dureté ? Ceci est leur dureté à eux vis-à-vis de nous. Très bien ! Où sont leurs paroles et leurs critiques sur les gens de la passion et de l'innovation ?!
    Ceux-là avec qui ils sont aujourd'hui, ils se sont tus sur eux et ils sont devenus comme eux. 'Ali Hassan [par exemple], il défend al-Maghrâwi, il défend 'Adnan 'Ar'our, et il défend Mohammed Hassan. Il défend tous ceux-là. Il est comme eux, et ses attaques sont concentrées sur les gens de la Sounna.
    Puis ces gens-là s'énervent, lui et ceux qui lui ressemblent, ils s'énervent lorsque l'on critique les gens de l'innovation, lorsque l'on critique les Sourouristes, et de l'autre côté, ils attaquent les gens de la Sounna. C'est ceci la Salafiyya pour eux ! Machallah !
    Vous devez savoir cela ! Et les questions doivent être comprises de la sorte, non pas par l'incohérence, la ruse et la tromperie des salafis. Je vous mets donc en garde contre ce genre de personnes qui sèment la corruption au nom des salafis, alors qu'en réalité ils détruisent [le travail] des salafis, et ils ouvrent la porte du sectarisme et de l'esprit de parti en grand pour que les salafis y entrent. Puis après cela, sans que nous le ressentions, voilà qu'ils sont avec "ihya al-tourath", et avec ceux-là, comme il est arrivé à 'Ali al-Halabi à la fin du compte. Alors que dire de ceux qui sont moins que lui ?! Donc mes frères, attention, attention !
     
    2) Ils accusent les chouyoukhs d'utiliser la mise en garde comme ruse pour contourner le « tabdi' » (le fait de déclarer quelqu'un innovateur).
    La réponse :
    Celui dont l'innovation est pour nous confirmée… Je vous l'ai déjà dit plusieurs fois, celui dont l'innovation est pour nous confirmée, et sur qui les conditions se sont appliquées, wallah nous le déclarons innovateur sans nous soucier [de quoi que ce soit]. Qu'est-ce qui pourrait nous empêcher de le déclarer innovateur ?! Nous n'avons absolument pas peur de lui. Allah nous a ordonné d'établir la justice et de dire la vérité  Les craignez-vous ?! C'est Allah qui est plus digne de votre crainte ﴿. Nous, nous ne craignons personne si ce n'est Allah -Honoré et Vénéré soit-Il-. Donc, lorsque les conditions du « tabdi' » sont confirmées, nous le déclarons innovateur sans ruser afin de contourner [la chose], mais ce sont plutôt les autres qui rusent. Et si nous voulions le faire, nous serions parmi ceux qui ont le plus de suiveurs aujourd'hui, avec les versatiles et les déliquescents (« moumayyi'ines »). Je demande à Allah -Honoré et Vénéré soit-Il- de nous préserver de cela ! Et nous n'avons connu nos chouyoukhs qu'étant des gens véridiques. Ils ne se soucient de personne dans ce domaine, et ne craignent, dans le sentier d'Allah, le blâme d'aucun réprobateur !
    3) Il dit : "Ils mettent en garde contre les petits et se taisent sur les grands".
    La réponse :
    Nous disons : Ceci est un grand mensonge !
    Bakr Abou Zeyd -qu'Allah lui fasse miséricorde-, nous lui avons répliqué alors qu'il était membre de l'Organisation des grands savants [d'Arabie Saoudite].
    Je lui ai répliqué. Cheikh 'Abdel-Salam [ibn Barjes] -qu'Allah lui fasse miséricorde- lui a répliqué dans une cassette enregistrée sur le catalogage des gens. Egalement, cheikh Rabi' -qu'Allah le préserve- lui a répliqué par son livre "al-hadd al-fâsil baynal-haqqi wal-bâtil fi Sayid  Qutb" ("La limite séparant entre la vérité et le faux concernant Sayid Qutb"). Et beaucoup d'autres, hormis nous, lui ont répliqué. Nous ne nous sommes pas souciés du fait qu'il soit membre de l'Organisation des grands savants [d'Arabie Saoudite]. Lorsqu'il a dit faux, nous lui avons répliqué avec science, vérité et justice.
    De même Ibn Jibrin -qu'Allah lui fasse miséricorde-, nous lui avons répliqué lorsqu'il a dit faux en faisant les éloges des "Frères Musulmans" ("ikhwan mouslimine") ainsi que du groupe "Tabligh" et en prenant leur défense, en faisant les éloges d'Oussama Ben Laden et en prenant sa défense. Et dernièrement les frères m'ont rajouté une nouvelle information. Ils m'ont apporté une parole étrange, si je savais que j'allais parler de cela ce soir je l'aurais amené avec moi. Cette parole est sa défense de Mohammed 'Alawi Mâliki, le fabulateur ("khurâfi")et adorateur de tombes. Il [Ibn Jibrin] le défend, le met parmi les gens de science et conseille de lire ses livres. Il dit que personne n'a mis en garde contre lui, alors qu'il y a des gens de science qui l'ont déclaré mécréant et les fatwas sont là. Pareillement Al-Qardâwi. Il défend tous ces gens-là, conseille de lire leurs livres et de profiter d'eux.
    Quant à Ahmed al-Nejmi et cheikh Rabi', il met en garde contre eux. Il dit que cheikh Rabi' ne fait pas partie des gens de science, ni des savants de la critique et l'éloge "al-jarh wal-ta'dil", et que ses livres sont là et témoignent de son ignorance.
    Par contre, il défend Oussama Ben Laden, Mohammed 'Alawi Mâliki, Al-Qardâwi, le groupe "Tabligh", les "Frères Musulmans", Sayid Qutb, etc…
    Et il a dit à notre cheikh Ahmed al-Nejmi -que la miséricorde d'Allah soit sur lui- : "Ne propage pas ce livre" qui est "al-mawrid al-'azb al-zulâl" [1]. C'est alors que notre cheikh [Ahmed al-Nejmi] lui a répliqué avec force et avec le courage des lions, sans avoir peur et sans se soucier de lui, même s'il était membre de l'Ifta. Il lui répliqua [par son livre] "radd al-jawab 'alâ man talaba minni 'adam tab' al-kitab" ("La réponse répliquant à celui qui m'a demandé de ne pas édité le livre").
    Telles sont nos positions dont les gens ont été témoins,
    Et notre allié est ton Seigneur !
    Nous ne nous allions que pour Allah, et nous ne prenons d'ennemis que pour Lui. Quant à vous, citez-nous vos positions !
    Le salafi prend son essor à partir de la considération de l'ordre d'Allah et de la Sounna du Messager d'Allah -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut-. Il ne se soucie de personne dans cela. Cependant, il sait comment parler et connait les bienséances (le comportement) de la discussion. La dureté à son emplacement est louable, de même que la douceur à son emplacement est louable. Il discute avec chacun selon ce qui lui convient.  Lorsqu'il rapporte la parole d'un contrevenant à travers ce qu'il a [lui-même] écrit ou prononcé, puis qu'il lui réplique et le réfute, peut-on dire de lui qu'il est dur ?! Ceci est étonnant, wallah!
    Ainsi, je pense que cette ambiguïté a disparu.
     
    4) Parmi les ambiguïtés également, il dit : "Ils ont mis en garde contre Fâlih pour préserver leur place, mais en réalité ils ont la même méthodologie ("manhaj") que lui".
    La réponse :
    Si notre méthodologie ("manhaj") était la même que lui, alors pourquoi lui avons-nous répliqué ?! Ceci est de l'imbécilité ! Juste comme ça avec la raison : si notre méthodologie ("manhaj")était la même que lui, alors pourquoi lui avons-nous répliqué ?! Ceci ne fait-il pas partie de l'imbécilité dont s'abstiennent les gens raisonnables ?!
    Cependant, le mensonge est gratuit et facile, et le menteur est démasqué.
     
    5) Et celui-ci dit - pareil, une série d'ambiguïtés - : "Nous n'entrons pas dans les questions de mise en garde ("tahdhir")car nous sommes des petits et nous ne les comprenons pas, mais nous laissons cela aux savants".
    La réponse :
    Très bien ! Les savants mettent en garde qui ? Ils mettent en garde les savants ?!
    Ils te mettent toi en garde car tu es petit et tu ne comprends pas ces répliques.
    Si tu es petit et que tu ne comprends pas, ils se contentent de te dire : "Ô mon enfant, ceci est un bien donc fais-le, et celui-ci est quelqu'un de bien, quelqu'un de la Sounna donc reste avec lui", "Ceci est un mal et une innovation donc prends-y garde, et celui-ci est quelqu'un de mauvais, quelqu'un de l'innovation donc prends garde à lui !".
    Ils t'ont mis en garde ! Vu que tu es petit et que tu ne comprends pas, ils t'ont donné ces paroles-là. La mise en garde est faite pour la masse des musulmans qui ne comprennent pas. Ils leur donnent une mise en garde résumée car ceci fait partie de la sincérité envers Allah, Son Livre, Son Messager, les dirigeants et la masse des musulmans. Et toi tu es un d'entre eux.
    Donc la mise en garde est faite pour les petits, c'est vrai ! Mais toi, tu ne dois pas rentrer dans la réplique ("roudoud")en prétendant que tu écris et élucides la question. Tu ne connais pas ces choses-là ! Dans ce domaine, ton devoir à toi est de suivre les savants connaisseurs, les savants de la Sounna, et de te conformer à leur parole.
    L'imam Ahmed -qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit : "Fait partie de la grâce d'Allah envers le débutant, et le non-arabe quand il se convertit à l'Islam, qu'il tombe dans les mains de quelqu'un de la Sounna". En effet, celui qui suit la Sounna te montre, te guide et t'oriente [vers la Sounna], car ceci est la voie de l'enseignant conseilleur :
     
    Personne ne peut rassembler toute la science en mille années,
    Donc prends ce qu'il y a de mieux dans chaque spécialité,
    En mémorisant un texte concis basé sur l'avis prépondérant
    Que tu étudieras avec quelqu'un de compétent et de sincère. 
    Celui qui est compétent, c'est l'enseignant qui a de la science et qui t'en fait profiter. Egalement il faut qu'il soit sincère; s'il te voit dévier ou fléchir, il doit te conseiller. Quant à celui qui ne fait qu'enseigner sans conseiller, celui-là n'est pas sincère et il n'est pas apte à enseigner {Mais soyez sages puisque vous enseignez le Livre et l'étudiez} [Ali-'Imran ; v. 79].
    L'enseignant est certes semblable au père, et le père est miséricordieux envers son enfant. Le Prophète -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- a dit : « Certes, je suis pour vous comme un père » - comme je vous l'ai dit dans le hadith d'Abou Dawoud, même s'il y a controverse dans sa chaine de transmission - « Lorsque l'un d'entre vous va faire ses besoins, qu'il prenne avec lui trois pierres, car elles lui suffiront ». Il y a des hadiths qui viennent appuyer ce hadith, mais le terme "père" reste controversé en raison des paroles sur sa chaine de transmission.
    Bref, l'enseignant est à la fois un enseignant, un éducateur et un bon conseilleur. Il conseille à ses élèves ce qu'il connait comme bien pour eux.
    Ceci est la voie du Prophète -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- « Il n'y a pas eu un seul parmi les prophètes sans qu'il n'ait été de son devoir d'indiquer à sa communauté le bien qu'il connaissait pour eux et de les mettre en garde contre le mal qu'il connaissait pour eux ». Et les savants sont les héritiers des prophètes, ils indiquent aux gens le bien qu'ils connaissent pour eux et les mettent en garde contre le mal qu'ils connaissent pour eux.
     
    Nous allons nous contenter de cette quantité d'ambiguïtés, et le succès provient d'Allah !
     

     
     

    [1] Dans ce livre cheikh Ahmed al-Nejmi (rahimahoullah) explique la voie des prophètes et des messagers d'Allah dans la prédication (da'wah), et il démontre les erreurs des sectes "ikhwan"et "tabligh" ainsi que leurs contradictions à la voie authentique. [NT]

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