• Anas Ibn Mâlik rapporte : « On trouva une jeune servante dont la tête avait été écrasée entre deux pierres. On lui demanda qui lui avait fait cela en citant plusieurs noms, jusqu’à mentionner un juif, elle acquiesça de la tête. On fit venir le juif qui avoua, et le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) ordonna qu’on lui écrase la tête entre deux pierres. » [Al-Bukhârî (2413) et Muslim (1672)]

    Voilà un bien étrange hadith pour débuter. Le hadith est authentique et il est une source de loi qu’utilisent les juristes pour établir, entre autres : l’établissement du talion pour l’homicide volontaire commis sans aucun droit, l’exécution obligatoire du meurtrier qui tue par surprise (Al-Ghîlah), car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a fait exécuter le meurtrier sans le demander à la famille de la servante, la légitimité de l’aveu pour prononcer une condamnation, ou encore qu’on exécute le meurtrier en utilisant le moyen par lequel il a donné la mort, tant que ceci n’est pas illicite, en quel cas on n’utilise pas ce moyen illicite [mais l’épée].

    Ce n’est pas pour cette raison que nous le mentionnons ici, mais c’est la tournure des évènements malheureux survenus en France qui nous l’a rappelé. Le hadith mentionne un crime horrible : une jeune servante assassinée, la tête écrasée à coup de pierre par un juif. La réponse du Prophète de l’islam ? Une chasse au juif ? Des mesures répressives sur la communauté juive ? Non. La justice. Le talion. Abû Rimthah rapporte : « Je suis allé trouver le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) en compagnie de mon fils, et il me dit : Qui est-ce ? – Mon fils et j’en témoigne. – Il n’assume pas ton crime, et tu n’assumes pas le sien. » [Abû Dâwud 4495] On ne peut tenir personne responsable pour le crime commis par un autre, qu’il s’agisse ou non d’un proche, même le père pour son fils, et le fils pour son père. On ne tient responsable que le coupable. Allah dit : « Et nul ne portera le fardeau d’autrui » [Al-Isrâ’, v.15] Le fait de tenir responsable une personne pour le crime d’un de ses proches était d’usage à l’époque antéislamique, et l’islam y a mis fin.

     

    « Ô vous les croyants ! Soyez attentifs à être témoins en toute justice pour Allah. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Soyez équitables : cela est plus proche de la piété. » [Al-Mâ’idah, v.8] L’imam Al-Qurtubî dit en commentaire de ce verset : « La mécréance du mécréant n’empêche pas l’équité envers lui, et le fait de ne viser que celui qui mérite le combat et la capture. Il n’est pas permis de chercher à leur rendre la pareille, par exemple s’ils tuent nos femmes et nos enfants, et nous touchent par cela, il ne nous est pas permis de tuer de la même manière, en cherchant à ce que les soucis et la peine les frappent » Voilà la justice qu’a amenée l’islam : même au bout de l’horreur, ne pas transgresser la limite, ne pas répondre à la barbarie par la barbarie, mais s’en tenir à la justice et à la Loi divine.

     

    Shaykh Al-Fawzân dit : « Il faut mettre en garde contre le fait de porter préjudice aux mécréants. Certains ignorants fougueux disent : « Nous ne voulons pas des mécréants » et ils leur portent préjudice dans les pays musulmans, alors qu’ils sont venus pour accomplir une tâche, réaliser un intérêt, et sous la protection des musulmans. Il est donc interdit de leur porter préjudice, car cela est considéré comme une destruction et une violation du pacte des musulmans, et quiconque agit de la sorte, voit s’appliquer à lui la menace : « Quiconque tue une personne avec laquelle les musulmans ont un pacte ne sentira pas le parfum du Paradis. » Cela ne fait aucunement partie du djihad comme le prétendent les ignorants, car Allah dit : « Ne transgressez pas, car Allah n’aime pas les transgresseurs. » [Al-Baqarah, v.190] et Il dit : « Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Soyez équitables : cela est plus proche de la piété. »

    L’islam n’est pas une religion de transgression et de barbarie, mais une religion de discipline, d’organisation, et d’intérêt pour les musulmans. Le chaos n’est donc pas permis en cela, il n’est pas permis à un individu ou deux, voire un groupe de dire qu’ils combattent sur le sentier d’Allah et de se rendre sur les lieux de résidence des travailleurs mécréants, aux ambassades, ou sur leurs intérêts pour lesquels les musulmans leur ont permis de s’installer, et d’y faire exploser une bombe ou d’y porter préjudice. C’est une traitrise, et plus encore une injustice et une iniquité, et cela entre dans le cadre de la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « il ne sentira pas le parfum du Paradis » même s’il pense être un combattant sur le sentier d’Allah, il ne fait que désobéir à Allah et Son Messager, et transgresser « et Allah n’aime pas les transgresseurs. »

     

    […] Les gens doivent revenir à leurs gouverneurs, à leurs savants, et ne pas agir d’eux-mêmes et penser qu’ils représentent les musulmans en cela. Ils disent : « c’est un djihad. » Nullement, mais c’est une transgression et un préjudice porté à l’islam, à la réputation de l’islam et des musulmans. C’est là en réalité l’extrémisme, car cela consiste à transgresser sans aucun droit, et c’est également le terrorisme. Il faut savoir cela et ne pas prendre les choses avec ignorance et irréflexion, car cela nuit à l’islam et aux musulmans, et cela entraine des torts que subissent les musulmans, car les mécréants prennent le dessus sur les musulmans en raison de ces actes, comme c’est l’habitude maintenant de la transgression des mécréants contre les musulmans en raison des actes téméraires de certains qui se réclament de l’islam mais qui, en réalité, ne connaissent pas l’islam et les règles de l’islam, et qui n’ont pas étudié la religion d’Allah ; et ainsi ils ont causé de nombreux maux et préjudices aux musulmans. De même, si le musulman est dans les pays mécréants, il ne doit pas leur porter préjudice, ainsi s’il fait partie des minorités qui y résident, ou de ceux qui s’y rendent pour étudier ou autre, il ne lui est pas permis de porter préjudice aux intérêts des mécréants ou à leurs biens » [Tas-Hîl Al-Ilmâm, 3/389]

     

    Le hadith mentionné plus tôt est le suivant : «« Celui qui tue une personne avec laquelle les musulmans ont un pacte ne sentira pas le parfum du Paradis, alors que l’on peut le sentir à une distance de quarante années [de marche]. » » [Al-Bukhârî, 3166] Les hadiths en ce sens sont très nombreux : Abû ‘Ubaydah Ibn Al-Jarrâh rapporte : J’ai entendu le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) dire : « La protection accordée par un musulman s’appliquent à tous. » [Ahmad (7/876)]

     

    ‘Amr Ibn Al-‘Âs rapporte : « la protection accordée par le plus modeste d’entre eux s’applique à tous » [Al-Irwâ’ (2208)]

    ‘Alî rapporte : « Le pacte des musulmans est un, il s’applique même accordé par le plus modeste d’entre eux. » [Al-Bukhârî (6755) et Muslim (1370)]

    Ibn Mâjah ajoute selon une autre version : « elle s’applique même accordée par le plus éloigné d’entre eux [des honneurs et du pouvoir]. » [Ibn Mâjah (2683)]

    Umm Hânî’ rapporte que le Prophète lui dit : « Nous accordons protection à ceux auxquels tu l’auras accordée. » [Al-Bukhârî (357) et Muslim (336)]

     

    Ces hadiths établissent, entre autre que la protection accordée à un individu, une tribu, une caravane ou une place forte est valide, même accordée par un seul musulman.

    – Il est permis à certains musulmans d’accorder protection aux mécréants, et sa protection doit être acceptée et respectée par l’ensemble des musulmans, il n’est pas permis d’y porter atteinte et de la rejeter.

    – La permission d’accorder protection et de la respecter, qu’il s’agisse d’une protection globale accordée par le gouverneur, ou une protection spécifique accordée par l’émir d’une région, ou un individu parmi les administrés ; sauf si cela porte préjudice aux musulmans, en quel cas la protection accordée n’est pas valide, car il est obligatoire de préserver l’intérêt des musulmans.

    – La permission pour un individu musulman d’accorder protection, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, esclave ou de condition libre, et c’est là l’avis de la majorité des savants.

    – Celui qui demande protection pour entendre la Parole d’Allah et connaître les rites de l’islam, il est obligatoire d’y répondre favorablement, puis de le faire parvenir au lieu où il sera en sécurité, en raison de la Parole d’Allah : « Et si un polythéiste te demande protection, accorde-la lui, afin qu’il entende la parole d’Allah, puis fais-le parvenir au lieu où il sera en sécurité » [At-Tawbah, v.6] Al-Awzâ’î a dit : « Ce qui est énoncé dans ce verset s’applique jusqu’au Jour de la Résurrection. »

    – Le gouverneur peut accorder une protection globale aux mécréants, alors que les simples individus musulmans ne peuvent accorder protection qu’à une personne ou quelques individus. [Voir Commentaire de Bulûgh Al-Marâm]

    Ces hadiths concernent les terres d’islam, où les musulmans sont majoritaires et détiennent le pouvoir, face à des mécréants minoritaires qui sont soit des Gens du Livre auxquels il est permis de résider en terre d’islam (ad-dhimmî), soit des gens auxquels il est accordé protection (al-musta’man), soit des gens avec lesquels les musulmans ont signé un pacte ou une trêve (al-mu’âhad), et la menace qui pèse sur celui qui leur porte atteinte sans aucun droit est immense…alors que dire lorsque c’est le musulman qui se rend ou réside sur les terres de mécréance ? Lorsqu’il fait le choix de rester parmi eux mais bafoue leurs lois, mendie leurs aides, et de surcroit les vole et transgresse en leur endroit ? Où est l’islam en cela ? Comment prétendre à la fierté et l’honneur lorsqu’on mendie ? Comment prétendre « lutter sur le sentier d’Allah » lorsqu’on vole et qu’on ment sur sa déclaration de situation de la CAF ou du Pôle emploi ? Ce sont là des paradoxes qui dépassent l’entendement…

     

    Malgré tout, les musulmans n’ont pas à baisser la tête, ils n’ont pas à s’excuser pour un acte qui leur est totalement étranger. De la même manière qu’on ne fait pas porter à la Gauche la cicatrice des attentats d’Action directe, ou à la Droite les exactions de groupes néofascistes, on ne peut adresser aucun reproche aux musulmans dans leur ensemble pour ces actes de barbarie dont ils sont, eux aussi, des victimes collatérales. Les adeptes de l’orthodoxie musulmane (as-salafiyyûn), plus encore que l’ensemble des musulmans, n’ont pas à faire profil bas ou à se laisser montrer du doigt, alors qu’ils ont été à la pointe de ce combat contre le terrorisme, le massacre d’innocents et les attentats suicides, en Palestine et ailleurs, s’attirant même l’ire d’une partie de la Communauté qui défendait bec et ongle qu’il s’agissait d’un moyen légitime de défense, lorsque cette pratique trouvait un écho parmi la masse des musulmans…Depuis, le vent a tourné, et on n’entend plus ces chantres de la terreur.

     

    Alors, à qui la faute ? La folie meurtrière d’un individu isolé peut-elle tout expliquer ? Non. Malheureusement, contrairement à ce qu’on affirme çà et là, il ne s’agit nullement d’un profil atypique et isolé. Ce n’est pas l’aspect religieux qui prime chez ceux qui en viennent à commettre ces actes de barbarie, où que ce soit dans le monde, mais les rancœurs et haines accumulées. Et lorsqu’on marche jour après jour sur la brèche, un rien s’en faut pour chuter. Si à tout niveau rien n’est fait pour mettre fin aux « discriminations », avant tout raciales et religieuses, il est fort probable que nous connaissions dans l’avenir plusieurs jours sombres.

     

    Alors, à qui la faute ? L’État a beau jeu de s’innocenter, de désigner des « coupables », et d’annoncer le déploiement de tout un arsenal répressif. De deux choses l’une : soit ils n’ont rien compris aux enjeux (ce dont nous doutons), soit la stratégie est clairement de ne rien arranger pour l’avenir. Peut-on se déclarer totalement innocent, alors qu’on a accueilli et soutenu, dans un passé pas si lointain, des dissidents religieux exilés de pays musulmans, dans le but d’alimenter la confusion et la tourmente dans ces pays ? Le chien finit toujours par mordre la main qui le nourrit, et les « chiens de l’enfer » n’y font pas exception.

    Depuis 2001, la politique engagée est distinctement celle de « l’asphyxie » : couper les musulmans, et en particulier les jeunes et les adeptes de l’orthodoxie musulmane (as-salafiyyûn) de toute figure étrangère. On a ainsi interdit d’entrée sur le territoire français tout prêcheur étranger, même ceux qui occupent des fonctions officielles dans leurs pays, et n’ont jamais été connus pour aucun trouble à l’ordre public. Ceci alors que les différents colloques et séminaires auxquels ils étaient conviés avant cela avaient pour effet premier d’unifier le mouvement et les individus, donc, par voie de fait d’en faciliter la surveillance. Plutôt que de tarir le mouvement, cette politique a eu pour effet pervers d’amener l’émergence d’une multitude de « petits chefs » sur l’ensemble du territoire, amenant ceux qui les écoutent dans une direction ou dans une autre, avec les dérives sectaires que l’on connaît. Dans le même temps, l’État mettait en place le « Syndicat des musulmans » (CFCM) croyant pouvoir « gérer l’islam » comme on gère une entreprise. Que de mépris pour la tradition musulmane et ses adeptes. Croit-on pouvoir nommer du jour au lendemain des VRP de l’islam que les musulmans sont sommés de suivre ? Croit-on sérieusement que c’est en envoyant dans les prisons des aumôniers en costume trois pièces, à mille lieues des préoccupations des personnes incarcérées, qu’on va pouvoir répondre à leur soif de religiosité et éviter qu’ils ne se fourvoient ? De qui se moque-t-on ?

     

    On a l’impression que la France a vingt ans de retard sur ces questions : la répression ne mènera à rien, sinon à créer du ressentiment. N’y a-t-il pas des leçons à prendre des pays du Maghreb ou du Moyen-Orient qui ont été aux prises avec des problèmes bien plus graves, et qui ont abandonné depuis longtemps la stratégie du tout-répressif pour un accompagnement distancié ? Leur but n’étant plus d’empêcher l’essor du religieux, puisque c’est désormais un état de fait, mais de composer avec lui, de l’encadrer, voire de le « faciliter » puisque les tenants du pouvoir y voient un élément de stabilité et de pérennité. Et lorsque nous disons cela, nous visons plus particulièrement l’essor du mouvement de retour à l’orthodoxie (as-salafiyyah) qui occupe désormais le champ religieux dans bon nombre, si ce n’est la majorité des pays musulmans.

     

    Alors, à qui la faute ? Va-t-on longtemps encore subir les mêmes recyclages stériles d’idées totalement stupides et erronées sur ce qu’est l’orthodoxie musulmane (as-salafiyyah) dans les médias et la sphère politique. N’est-il pas temps que nos « élites » s’instruisent un peu sur cette question et qu’ils interrogent ceux qui savent ? Qu’ils abandonnent un tant soit peu la Corrèze et le Cantal pour voyager un peu et ouvrir les yeux sur un monde qui bouge ? En appliquant leurs « filtres » au monde musulman, on déclarerait la majorité de celui-ci « terroriste » et on s’offusquerait de voir tant de voiles et de barbes. Le souverain saoudien déclarait il y a peu de temps encore qu’il se réclamait complètement de cette voie, mais il ne nous a pas semblé entendre nos responsables politiques lui exprimer leur mépris comme ils le font ouvertement pour nous. Double langage ? N’est-ce pas là, ni plus ni moins, qu’une forme de racisme ? Un sentiment profond de supériorité face à ceux qui ne partagent pas forcément les mêmes valeurs ?

     

    Il nous faut donc encore patienter, inlassablement répéter, expliquer, éclaircir, en nous en remettant au Seigneur et en n’espérant qu’en Lui. « Quand viendra le secours d’Allah ? Certes, le secours d’Allah est proche. » [Al-Baqarah, v.214]

    À qui la faute ? Pas qu’aux autres.

    Publié par les salafis de l’Est

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  • Au nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

      

    Sheikh AbdulMuhsin Al Qaasim

    Imam et orateur de la Sainte Mosquée du prophète (Qu’Allah prie sur lui et le salue)

     

     

    Des femmes illustres !

     

    O Musulmans !

     

    La femme musulmane trouve le bonheur en imitant les meilleures femmes qui vécurent pendant le meilleur siècle et qui furent éduquées dans la maison la plus noble, la maison de la prophétie - qu'Allah élève leur rang - ; et des versets du Coran furent révélés pour faire leur éloge, Allah (qu'Il soit glorifié et exalté) a dit : Traduction Rapprochee

     

     

    {O femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme, si vous êtes pieuses} [Les coalisés : 32].

     

     

    Des épouses bénies et des femmes illustres ; la première est la femme intelligente, habile, qui est pieuse et a une bonne descendance : Khadijah la fille de Khouwaïlid (qu'Allah soit satisfait d'elle). Elle fut éduquée à avoir de bonnes vertus morales, à être polie et généreuse ; et elle était chaste et honorable. Les femmes de la Mecque l'appelaient "la pure". Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) l'épousa, et elle fut une très bonne épouse pour lui ; elle l'aida avec sa propre personne, son argent et sa sagesse ; et lorsqu'il était triste (qu'Allah prie sur lui et le salue), il se réfugiait auprès d'elle et lui divulguait ses soucis. Lorsque la révélation descendit sur lui la première fois, il retourna à elle en ayant le cœur tremblant, effrayé par ce qu'il venait de voir ; et il lui dit :

    (Que m'arrive-t-il ? J'ai eu peur de mourir). Elle le reçu alors avec un cœur ferme et lui dit :

    -"Non ! Je jure par Allah qu'Allah ne t'humiliera jamais".

    L'Islam brilla chez elle et elle fut la première personne qui embrassa l'Islam dans cette communauté.

     

    Ibn Kathir a dit :

    -"Khadijah est la première créature d'Allah qui embrassa l'Islam à l'unanimité des musulmans, aucun homme, ni aucune femme la précéda".

     

    Les difficultés s'aggravèrent pour le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) au début de sa mission, et le tort qu'on lui causait augmenta, elle était alors pour lui un cœur tendre et une opinion perspicace ; lorsqu'il entendait des gens une chose qu'il détestait, puis il retournait à elle, elle le rassurait et le tranquillisait ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

    (Elle cru en moi lorsque les gens me renièrent ; elle cru en ma parole lorsque les gens me traitèrent de menteur ; elle me secourut avec son argent lorsque les gens refusèrent de m'aider ; et Allah m'a donné des enfants avec elle alors qu'Il ne m'a pas donné d'enfants avec les autres femmes) rapporté par Ahmed.

     

     

    Elle était une femme illustre, obéissante à son époux, et une mère affectueuse ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) eut tous ses enfants avec elle sauf Ibrahim. Son comportement était élevé, et elle avait de très bonnes qualités ; elle n'a jamais discuté la parole du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), et elle ne lui a jamais nui en s'opposant à lui ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

    (L'ange Gabriel est venu me voir et m'a dit : "Annonce-lui la bonne nouvelle d'une maison dans le Paradis en pierre précieuse dans laquelle il n'y a pas de bruit, ni de fatigue) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

     

    As-Souhaïli a dit :

    -"Il lui a annoncé la bonne nouvelle d'une maison dans le Paradis car elle n'a jamais élevé sa voix sur le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), et elle ne l'a jamais fatigué ; donc, elle n'a jamais crié sur lui, et ne lui a jamais causé de tort".

    Son Seigneur était satisfait d'elle, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

    (L'ange Gabriel m'a dit : "Lorsque tu iras à Khadijah, salue-la de la part de son Seigneur et de ma part) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

    Ibn Al-Quayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

    -"Et c'est un mérite qui n'a pas été reconnu à une autre femme qu'elle".

    Allah (qu'Il soit exalté) l'aima, les anges l'aimèrent et le messager (qu'Allah prie sur lui et le salue) l'aima ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

    (Allah m’a donné son amour) Rapporté par Mouslim.

    Lorsque le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) la mentionnait, il élevait son rang et remerciait sa bonne compagnie, Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :

    -"Lorsque le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) mentionnait Khadijah, il ne se lassait pas de faire son éloge et de demander à Allah de lui pardonner".

    Il préserva son amour pour elle et sa loyauté envers elle ; alors, il était généreux envers ses amies après sa mort.

    Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :

    -"Et parfois, il égorgeait une brebis, puis la coupait en morceaux et les envoyait aux amies de Khadijah. Et parfois, je lui disait : "C'est comme s'il n'y avait pas dans ce monde une autre femme que Khadijah". Alors, il disait :

    (Elle était ainsi et ainsi, et j'ai eu des enfants avec elle) Rapporté par Al-Boukhari.

    Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) entendit la voix de sa sœur après sa mort, il fut alors très triste et dit :

    (Elle m'a fait me rappeler de Khadijah).

     

    Elle était complète dans sa religion, sa raison et son comportement, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

    (Beaucoup d'hommes ont atteint la perfection, mais il n'y a que trois femmes qui ont atteint la perfection : Mariam la fille d'Imraane, Aassia la femme de Pharaon et Khadijah la fille de Khouwaïlid) Rapporté par Ibn Mardawaï.

    Elle a surpassé les femmes de cette communauté dans la piété, l'honneur et l'élévation ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

    (La meilleure de ses femmes - c'est-à-dire à son époque - était Mariam la fille d'Imraane ; et la meilleure de ses femmes - c'est-à-dire dans cette communauté - est Khadijah) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

    Elle se réforma elle-même et réforma chez elle, et elle obtint les fruits de ses efforts ; elle devint alors, ainsi que sa fille parmi les meilleures femmes du monde dans le Paradis ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

    (Les meilleures femmes du Paradis sont : Khadijah, Fatima, marie et Aasiah) Rapporté par Ahmed et An-Nassaa'i.

    Elle avait une place importante dans le cœur du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), il ne s'est pas marié avec une femme avant elle et il n'a pas épousé une femme [une concubine] avec elle jusqu'à ce qu'elle mourut ; il fut très triste à cause de sa perte, Ad-Dhahabi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

    -"Elle était une femme intelligente, honorable, pieuse, chaste et généreuse faisant partie des habitants des gens du Paradis".

     

    Et dans la maison de sincérité et de piété, est née Aïcha la fille d'Abou Bakr le véridique ; elle grandit dans la maison de la foi ; sa mère, sa sœur Asma et son frère sont parmi les compagnons du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), et son père est le véridique de cette communauté.  

    Elle grandit dans la maison de la science, son père était le savant de Quouraïch et leur généalogiste ; Allah lui donna une grande intelligence et une très bonne mémoire. Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

    -« Il n’y a jamais eu dans les communautés une femme comme Aïcha concernant sa mémoire, sa science, son éloquence et son intelligence ; elle dépassa les femmes comme elle dans la science et la sagesse ; Allah lui donna la compréhension de la jurisprudence islamique et la mémorisation des poèmes ; et elle avait une grande connaissance des sciences religieuses ».

    Ad-Dhahabi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

    -« Elle est la femme la plus instruite en science religieuse de toute la communauté, et je ne connais pas dans la communauté de Mohammed, et plus exactement parmi toutes les femmes, une femme qui a plus de science [de connaissance] qu’elle ».  

    Elle fut plus élevée que les autres femmes grâce à ses mérites et ses bonnes relations. Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

    (Le mérite d’Aïcha par rapport aux autres femmes est comme le mérite du pain trempé dans la soupe par rapport au reste de la nourriture) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

    Le prophète l’aima, et il n’aimait que les bonnes choses. Amr ibn Al-‘Aass dit :

    -« Quelle est la personne que tu aimes le plus, ô messager d’Allah ? ». Il dit :

    (Aïcha). Je dis :

    -« Et parmi les hommes ? ». Il dit :

    (Son père) Rapporté par Al-Boukhari.

    Elle est la seule femme vierge avec laquelle il s’est marié, et la révélation n’est pas descendue sous les couvertures d’une autre femme qu’elle ; elle était chaste, elle adorait beaucoup son Seigneur, et elle ne sortait de chez elle que le soir afin que les hommes ne la voient pas. Elle a dit au sujet d’elle-même :

    -« Nous ne sortions que le soir ».

    Elle réalisa la parole d’Allah (qu'Il soit exalté) : TR

     

    {Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (Jahiliyah)} [Les coalisés : 33].

     

     

    Al-Quourtoubi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

    -« Et la législation islamique exige que les femmes restent chez elles et qu’elle évitent de sortir sauf si cela est nécessaire ; et si elles doivent absolument sortir qu’elles le fassent en ne portant aucune parure et en se couvrant complètement ».

    Et Allah éprouve ceux qu’Il aime, et l’épreuve est faite selon le degré de la foi ; on la calomnia lorsqu’elle avait douze ans, elle dit :

    -« J’ai pleuré jusqu’à ce je ne dorme plus et les larmes n’arrêtaient pas de couler, et jusqu’à ce que mes parents crurent que les pleurs allaient fendre mon foie » ; et l’épreuve devint encore plus difficile pour elle, elle a dit :

    -« Jusqu’à ce que mes larmes ne coulent plus et je ne ressentais plus aucune larme) ».

    Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

    -« Alors, Allah la secourut et fit descendre son innocence dans dix versets qui sont récités de tout temps ; Il éleva donc son honneur et son rang, afin que sa chasteté soit entendue alors qu’elle était encore dans son enfance ».

    Allah témoigna donc qu’elle est parmi les femmes pieuses et Il lui promit un pardon et une subsistance agréable ; elle ne cessa d’être éveillé en restant avec le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) pour le soigner et être à son service jusqu’à ce qu’il mourut dans sa maison, sa nuit [c’est-à-dire la nuit qu’il passait toujours avec elle, car il avait plusieurs femmes], et sur sa poitrine.

     

    Et celle qui avait un cœur pur : Saoudah la fille de Zam’âh ; elle est la première femme que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) épousa après Khadijah et elle resta seule avec lui pendant environ trois ans. Elle était noble, Allah lui donna la pureté du cœur, et elle donna son jour [le jour que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) doit passer avec elle] à Aïcha pour la satisfaction du cœur du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) en recherchant ainsi la satisfaction de son Seigneur.

     

    Et celle qui priait et jeûnait beaucoup : Hafsa la fille du prince des croyants Omar ibn Al-Khattab (qu'Allah soit satisfait de lui) ; elle grandit dans la maison qui secourut la religion et fit apparaître la vérité, sept personnes de sa famille participèrent à la bataille de Badr ; Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit à son sujet :

    -« Elle est celle qui s’élevait [en rang] avec moi parmi les femmes du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) ».

     

    Et celle qui dépensait beaucoup : Zaïnab la fille de Khouzaïmah Al-Hilaaliyah, celle qui dépensait et s’empressait de faire le bien ; elle demeura avec le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) deux mois, puis mourut.

     

    Et celle qui accomplit l’émigration pour la satisfaction d’Allah : Oum Habibah Ramlah la fille d’Abou Soufiane. Aucune de ses femmes n’a une descendance plus proche de lui qu’elle ; et aucune de ses femmes n’a reçu une dot plus élevée qu’elle ; et aucune des femmes qu’il épousa était plus éloignée qu’elle au moment du mariage, il l’épousa alors qu’elle se trouvait en Abyssinie où elle s’était enfuie avec sa religion ; et le Roi d’Abyssinie lui donna la dot à la place du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) et il l’a prépara pour qu’elle puisse aller le rejoindre.

     

    Et celle qui était patiente et pudique : Oum Salamah (qu'Allah soit satisfait d'elle) la fille d’Abou Oumaïyah ; elle était parmi les premières femmes qui émigrèrent, et lorsqu’elle voulut émigrer à Médine avec son mari Abou Salamah, sa tribu la sépara de son mari et de son petit garçon ; elle a dit :

    -« Chaque jour, je sortais et je m’asseyais sur la vallée et je pleurais jusqu’au soir, et ceci pendant une année complète ou environ une année, jusqu’à ce qu’ils eurent pitié de moi et me rendirent mon petit garçon ».

    Sa certitude en Allah est ferme, son mari Abou Salamah mourut, elle dit alors une invocation prophétique, et Allah lui donna le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) comme mari. Elle a dit :

    -« J’ai entendu le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) dire :

    (Tout musulman qui est atteint d’un malheur et dit : « Nous appartenons à Allah et c’est vers Lui que nous retournerons. O Seigneur ! Récompense-moi pour le malheur qui m’atteint, et remplace-le moi par une chose meilleure », Allah le lui remplacera par une chose meilleure ») ». Elle dit : « Lorsqu’Abou Salamah mourut, je dis : « Quel est celui parmi les musulmans qui est meilleur qu’Abou Salamah ! La première maison qui émigra pour rejoindre le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue). Puis, je dis cette invocation ; Allah me le remplaça alors par le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) » Rapporté par Mouslim.

    Donc, dites cette invocation lorsqu’un malheur vous atteint, Allah vous remplacera votre malheur par une chose meilleure.

     

    Et la mère des pauvres : Zaïnab la fille de Jah’che, elle est la fille de la tante du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue). Elle obtint le bienfait de la noblesse, de la descendance, de l’honneur et de la beauté ; Abou Nou’âïm a dit à son sujet :

    -« Elle est celle qui craint Allah, qui est satisfaite et qui est pieuse ».

    Allah la maria à Son prophète par le texte de Son Livre sans tuteur et sans témoin, Il a dit (qu'Il soit glorifié) : TR

     

    {Puis quand Zaïd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser} [Les coalisés : 37].

     

    Le mariage du prophète avec elle est une bénédiction pour les musulmanes jusqu’au jour du jugement lorsque le voile fut prescrit aux filles d’Adam après qu’il l’épousa, afin que le voile soit une protection de l’honneur, de la chasteté et de la pureté.

    Elle était généreuse envers les pauvres et les faibles, elle accomplissait beaucoup d'actes de bienfaisance et elle donnait souvent l'aumône ; et malgré l'honneur et l'élévation de son rang, elle travaillait de ses propres mains, elle tannait le cuir, puis le trouait avec une alêne et le recousait ; ensuite, elle donnait l'aumône de l'argent qu'elle gagnait. Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit à propos d'elle :

    -"Je n'ai jamais vu une femme meilleure dans la religion que Zaïnab, ni plus pieuse, ni plus véridique dans la parole, ni plus préservatrice des liens de parenté, ni plus généreuse".

     

    Et l'adoratrice : Jouwaïriyah la fille d'Al-Haarith de la tribu d'Al-Moustaliq ; son père était un chef à qui les gens de sa tribu obéissaient, et elle fut une bénédiction en elle-même et pour sa famille. Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :

    -« Je n’ai jamais vu une femme qui fut une bénédiction pour sa tribu plus qu’elle ».

    Elle adorait beaucoup son Seigneur, elle était résignée à la volonté de son Seigneur, elle s’asseyait à l’endroit où elle priait et invoquait Allah jusqu’à midi, elle a dit :

    -« Le Messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) vint me voir un matin alors que j’invoquais Allah ; puis, il partit pour accomplir ses besoins et revint un peu avant midi ; et il dit :

    (Tu es toujours assise - c’est-à-dire à invoquer Allah - ?). Je dis :

    -« Oui ». Rapporté par Mouslim.

     

    Et Celle qui est de haut rang : Safia la fille de Houyaï de la descendance d’Aaron (que la paix soit sur lui). Elle était noble, intelligente, d’un rang élevé, pieuse, indulgente et respectueuse. Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) lui a dit :

    (Tu es la fille d’un prophète - elle est de la descendance d’Aaron -, ton oncle est un prophète - c’est-à-dire Moïse -, et tu es l’épouse d’un prophète) Rapporté par Tirmidhi.

    Le repas de noce du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) le jour de son mariage avec Safia, était composé de beurre fondu, de fromage et de dattes ; et ce fut un mariage facile et béni.

     

    Et Celle qui préserve les liens de parenté : Maïmounah la fille d’Al-Haarith Al-Hilaaliyah, elle est parmi les femmes illustres ; Allah lui donna un cœur pur, une intention sincère et l’assiduité à l’adoration ; Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :

    -« Elle était celle qui craignait Allah le plus parmi nous, et celle qui préservait le plus les liens de parenté ».

     

    O Musulmans !

    Voilà la vie des femmes éternelles dans l’Islam, les mères des croyants, leurs qualités sont brillantes ; elles rassemblèrent entre les beautés et les vertus. Les femmes des musulmans doivent faire qu’elles soient une lumière pour la vie ; elles doivent les imiter dans la religion, les qualités, la crainte d’Allah, l’obéissance complète à Allah et à Son messager, l’assiduité à l’adoration, l’augmentation des bonnes œuvres, la sincérité dans la parole, la préservation de la langue, la dépense pour les pauvres, le soulagement des tourments des faibles, les efforts accomplis pour l’éducation des enfants et la patience pour la correction de leurs défauts ; de même qu’elles doivent les imiter dans la recherche de la science religieuse, elles doivent interroger les savants versés dans les sciences de la religion, porter le voile, être chastes et rester chez elles ; elles doivent s’éloigner des doutes et des envies bestiales, se méfier d’avoir beaucoup de souhaits et d’espoir dans l’avenir, de la distraction dans la vie ou de donner de l’importance à l’apparence en ayant l’intérieur corrompu ; elles doivent se méfier aussi de regarder ce qui est interdit, de parler aux hommes, d’écouter ceux qui les appellent à étaler leurs charmes et à se mélanger aux hommes. Et l’élévation et la gloire de la femme se trouvent dans sa religion et son voile.

    Je cherche refuge auprès d’Allah contre satan le maudit : TR

     

    {O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux} [Les coalisés : 59].

    O Musulmans !

    Les femmes du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) vécurent avec lui dans des maisons modestes, dans des chambres qui étaient construites avec des briques cuites au soleil et des branches de palmier, mais elles étaient remplies de foi et de piété. Elles patientèrent avec le messager (qu'Allah prie sur lui et le salue) et endurèrent la pauvreté et la faim ; parfois, le feu n’était pas allumé dans leurs maisons durant un mois ou deux ; et parfois, durant plusieurs jours, il n’y avait dans leurs maisons qu’une seule datte ; et parfois, il n’y avait que de l’eau sans aucune nourriture. Elles vécurent avec résignation et endurance à la faim, et en patientant pour obtenir ce qu’Allah leur a promis : TR

     

    {La vie dernière t'est, certes, meilleure que la vie présente} [Ad-Douha : 4].

    {Et celle d'entre vous qui est entièrement soumise à Allah et à Son messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous avons préparé pour elle une généreuse attribution} [Les coalisés : 31].

     

    Il épousa cinq d’entre elles (qu'Allah prie sur lui et le salue) alors que leur âge était entre quarante et soixante ans ; il réalisa ainsi le fait de s’occuper des veuves et de leurs enfants orphelins. Il épousa Khadijah (qu'Allah soit satisfait d'elle) alors qu’elle était âgée de quarante ans, et elle avait trois enfants d’un autre homme, et il ne s’était jamais marié avant elle. Il épousa Zaïnab la fille de Khouzaïmah alors qu’elle était veuve et proche de soixante ans. Il épousa Oum Salamah alors qu’elle était veuve et avait six enfants. Et il épousa Saoudah alors qu’elle était veuve et âgée de cinquante-cinq ans. Il épousa des femmes parmi ses proches parents, les filles de son oncle et de sa tante ; et il épousa des femmes éloignées. Il fut pour elles un époux miséricordieux, bienfaisant, généreux, il avait de bonnes relations avec elles, il leur souriait toujours, et il était doux avec elles.                   

    Donc, celui qui désire le bonheur, doit prendre le meilleur des hommes comme modèle pour lui ; et que la musulmane rejoigne le cortège de ses épouses pieuses, car il n’y a de succès pour la femme qu’en imitant leurs actions dans le port du voile, la piété et la bienfaisance envers l’époux et les enfants.

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