• Ô Messager d'Allah ! Prends ces biens car c'est eux qui nous ont empêché d'être avec toi...
     
    Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    Allah a dit dans la sourate Tawba n°9 verset 102 (traduction rapprochée du sens du verset) : « D'autres ont reconnu leurs péchés, ils ont mêlé de bonnes actions à d'autres mauvaises. Il se peut qu'Allah accueille leur repentir (*). Car Allah est Pardonneur et Miséricordieux ».

    (*) Lorsqu'Allah dit à propos de Lui-même -Il se peut- alors la chose est certaine.
    Voir le lien suivant : Il se peut qu'Allah accueille leur repentir...


    قال الله تعالى : وَآخَرُونَ اعْتَرَفُوا بِذُنُوبِهِمْ خَلَطُوا عَمَلًا صَالِحًا وَآخَرَ سَيِّئًا عَسَى اللَّهُ أَن يَتُوبَ عَلَيْهِمْ ۚ إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ
    (سورة التوبة ١٠٢)


    D'après Abou Sofiane, Jabir Ibn 'Abdillah (qu'Allah les agrée lui et son père) : Il y avait six personnes parmi les gens qui ont délaissé le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) (1) : Abou Loubaba, Aws Ibn Khidham, Tha'laba Ibn Wadi'a, Ka'b, Mourara et Hilal (qu'Allah les agrée tous).
    Ainsi Abou Loubaba, Aws et Tha'laba (qu'Allah les agrée) sont venus et se sont attachés aux piliers (2).
    Et ils ont apportés leurs biens et ont dit : Ô Messager d'Allah ! Prends ces biens car c'est cela qui nous a empêché d'être avec toi. (3)
    Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Je ne vais pas les libérer jusqu'à ce que descende une révélation du Coran ».
    Alors le Coran est descendu : -D'autres ont reconnu leurs péchés, ils ont mêlé de bonnes actions à d'autres mauvaises. Il se peut qu'Allah accueille leur repentir-. (4)
    (Rapporté par Abou Nou'aym dans Ma'rifa As Sahaba n°1397 et authentifié par Cheikh Salim Al Hilali dans Al Isti'ab Fi Bayan Al Asbab vol 2 p 327)

    (1) C'est à dire lors de l'expédition militaire de Tabouk.
    Tabouk est une ville au nord de Médine vers laquelle le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a levé une armée durant le mois de Rajab de la neuvième année après son émigration de La Mecque vers Médine pour aller à la rencontre de l'armée des romains.

    (2) C'est à dire aux piliers de la mosquée comme ceci est mentionné dans d'autres hadiths sur ce sujet.

    (3) Ceci nous montre la grande sincérité qu'il y avait dans leur repentir.

    (4) C'est à dire que ce verset est descendu pour informer qu'Allah a pardonné à ces compagnons.


    عَنْ أَبِي سُفْيَانَ عَنْ جَابِرٍ بن عبدالله رضي الله عنهما قَالَ : كَانَ مِمَّنْ تَخَلَّفَ عَنْ رَسُولِ اللهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ سِتَّةٌ : أَبُو لُبَابَةَ وَأَوْسُ بْنُ خِذَامٍ وَثَعْلَبَةُ بْنُ وَدِيعَةَ وَكَعْبٌ وَمُرَارَةُ وَهِلَالٌ رضي الله عنهم
    فَجَاءَ أَبُو لُبَابَةَ وَأَوْسٌ وَثَعْلَبَةُ رضي الله عنهم فَرَبَطُوا أَنْفُسَهُمْ بِالسَّوَارِي وَجَاءُوا بِأَمْوَالِهِمْ فَقَالُوا : يَا رَسُولَ اللهِ ! خُذْهَا هَذَا الَّذِي حَبَسَنَا عَنْكَ
    فَقَالَ رَسُولُ اللهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ : لَا أَحُلُّهُمْ حَتَّى يَكُونَ كِتَابٌ مُنَزَّلٌ
    فَنَزَلَ الْقُرْآنُ : وَآخَرُونَ اعْتَرَفُوا بِذُنُوبِهِمْ خَلَطُوا عَمَلًا صَالِحًا وَآخَرَ سَيِّئًا الآيَةَ
    (رواه أبو نعيم في معرفة الصحابة رقم ١٣٩٧ و حسنه الشيخ سليم الهلالي في الإستيعاب في بيان الأسباب ج ٢ ص ٣٢٧)
     

     

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  • Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    D'après Souweyd Ibn Ghafala : 'Omar Ibn Al Khattab (qu'Allah l'agrée) m'a dit : « Ô Abou Oumaya ! Peut-être que je ne te reverrai plus après cette année.
    Tu dois écouter et obéir au dirigeant même si tu as comme dirigeant un esclave abyssin avec un membre coupé.
    S'il te frappe alors patiente, s'il te prive de ton droit alors patiente.
    S'il veut faire une chose qui va porter atteinte à ta religion alors dis : Écoute et obéissance ! Mon sang mais pas ma religion !
    Et ne te sépare pas du groupe ».
    (Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousannaf n°35964 et authentifié par Cheikh Chathri dans sa correction du Moussannaf de Ibn Abi Chayba vol 18 p 543 ainsi que par Cheikh 'Abdel Salam Ibn Barjess dans son ouvrage Mou'amalatoul Houkam p 141)


    عن سويد بن غفلة قال : قال لي عمرُ بنُ الخطابِ رضيَ اللهُ عنهُ : يا أبا أمية ! إنّي لا أدري لعلّي أن لا ألقاك بعد عامي هذا فاسمع وأطع وإن أمر عليك عبد حبشي مجدع إن ضربك فاصبر وإن حرمك فاصبر وإن أراد أمرًا ينتقص دينك فقل : سمع وطاعة ودمي دون ديني فلا تفارق الجماعة
    (رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٣٥٩٦٤ و صححه الشيخ الشثري في تحقيق مصنف ابن أبي شيبة ج ١٨ ص ٥٤٣ وصححه أيضاً الشيخ عبدالسّلام بن برجس في كتابه معاملة الحكام ص ١٤١)

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  • Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    D'après Abou Salama Ibn 'Abder Rahman : Les compagnons du Prophète (qu'Allah les agrée tous) ne se restreignaient pas (1) ni ne se mortifiaient (2).
    Il récitaient de la poésie dans leurs assises et se rappelaient les choses de leur période de Jahiliya (3).
    Mais lorsque l'on demandait à l'un d'entre eux de ne pas appliquer un ordre d'Allah, il ouvrait grand ses yeux comme s'il était possédé (4).
    (Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°555 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°432)

    (1) C'est à dire qu'ils ne restreignaient pas les choses pour lesquelles Allah a mis une certaine largesse.

    (2) C'est à dire qu'ils ne cherchaient pas à paraître comme des gens qui font beaucoup d'adorations et plongés dans l'ascétisme.

    (3) C'est à dire la période qui a précédé l'Islam et durant laquelle les gens vivaient dans une profonde ignorance.

    (4) C'est à dire comme s'il était possédé par un djinn.

    Le sens est que cette attitude montrait leur grande réprobation lorsqu'on leur demandait de ne pas appliquer un ordre venant d'Allah.

    (Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 2 p 193)


    عن أبو سلمة بن عبدالرحمن قال : لمْ يكنْ أَصْحابُ رسولِ اللهِ رضي الله عنهم مُتَحَزِّقِينَ ولا مُتَماوِتِينَ وكَانُوا يَتَناشَدُونَ الشِّعْرَ في مَجَالِسِهمْ ويَذْكُرُونَ أَمْرَ جَاهِلِيَّتِهمْ
    فإذا أُرِيدَ أحدٌ مِنْهُمْ على شيءٍ من أَمْرِ اللهِ دَارَتْ حَمالِيقُ عَيْنَيْهِ كأنَّهُ مَجْنُونٌ
    (رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٥٥٥ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٤٣٢)



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