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Par oumaazedine le 11 Mai 2013 à 13:34
Abdullah Ibn ’Abbâs (qu’Allah les agréé) a dit: «J’étais un jeune garçon (qu’il n’avait que dix ans), et le Prophète m’a dit: « Ô garçon, je vais t’apprendre quelques paroles : Préserve Allah et Il te préservera ! Préserve Allah et tu le trouveras dans ta direction! Lorsque tu demandes, demande à Allah et lorsque tu sollicites le secours de quelqu’un, sollicite le secours d’Allah. Et sache que si la communauté se réunit pour te donner un quelconque avantage, ils ne te donneront aucun avantage qui ne soit déjà prescrit par Allah à ton actif. Sache que si toute la communauté se réunissait pour te faire un quelconque tort, ils ne pourront te faire un quelconque tort qui ne soit déjà prescrit par Allah à ton détriment. Sache que si toute la communauté se réunissait pour te faire un quelconque bien, ils ne pourront te faire un quelconque bien qui ne soit déjà prescrit par Allah à ton avantage. Les plumes ont cessé d’écrire et les registres se sont asséchés » Rapporté par Thirmidi qui classe le Hadith comme bon et authentique.
Dans la version d’Ahmed on trouve les phrases suivantes : « Préserve Allah et tu le trouveras devant toi ! Reconnais Dieu dans l’aisance, Il te reconnaitra dans la difficulté » « Sache que dans la patience devant les difficultés de la vie un énorme bien, que la victoire suit l’endurance, que le soulagement suit la gêne et qu’après la difficulté il y a la facilité »
Regardez comment le prophète (r) profite de chaque occasion pour apprendre les fondements de la foi, comment il enracine la foi et la présence de Dieu dans les cœurs et notamment avec les plus jeunes.
Les jeunes musulmans doivent savoir que la priorité doit être donnée à la relation avec Dieu, à sa présence dans notre vie et l’observance de ses limites. La foi est la base de tout, sans elle on peut s’égarer loin dans les dérives.
Préserve Allah et Il te préservera ! Préserve Allah et tu le trouveras dans ta direction !
Tu préserve Dieu en te conformant à ce qu’Il te demande de faire et en t’éloignant de ce qu’Il t’a interdit. C’est d’observer Ses limites et ne pas les dépasser. C’est aussi préserver ses membres et ses sens pour ne les utiliser que pour les choses autorisées.
La récompense est de la même nature que l’action. Allah nous dit « Si vous tenez vos engagements vis-à-vis de Moi, Je tiendrai les miens » Al-Baqara (40). « Souvenez-vous de Moi donc. Je me souviendrai de vous (je vous récompenserai) » Al-Baqara (152)
Comment Allah nous préserve ? Il y a deux domaines la vie et la religion
Allah préserve ta vie et tes biens comme Il a sauvé Ibrahim (u) du feu, comme il a sorti Youcef (u) du fond du puits, comme Il s’est occupé de Moussa (u) après avoir ordonné à sa maman de le jeter dans la mère. Allah préserve même la famille et les descendant du croyant après sa mort ; Saïd ibn Moussaieb disait à son fils « Je multiplie mes Salats pour qu’Allah te préserve » et Il récite le verset suivant « Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu'ils extraient, [eux-mêmes] leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. » Sourate AlKahf (82)
Allah préserve ta religion en t’éloignant du mal et de la tentation et en te faisant détester le péché. Il l’a fait avec Youcef (u) quand la femme du ministre lui a proposé le péché et alors que toutes les conditions étaient réunies pour le faire, Youcef dit « Non je crains mon seigneur ». Et cette protection est aussi visible dans la constance qu’Allah donne à son serviteur jusqu’à la mort qu’il accueillera par la parole de l’unicité.
Reconnais (Rapproche-toi) Dieu dans l’aisance, Il te reconnaitra dans la difficulté.
L’aisance : Quand tu es riche, jeune, en bonne santé, bien entouré, …
Les difficultés : Quand tu es pauvre, vieux, malade, isolé, …
Lorsque tu demandes, demande à Allah et lorsque tu sollicites le secours de quelqu’un, sollicite le secours d’Allah.
Les invocations de Dieu et le Dou’a sont la forme la plus importante de l’adoration. Allah aime quand son serviteur lui demande des choses et l’implore pour ses besoins.
L’idéal est de ne pas demander l’aide des gens mais au moins ne le faire que quand c’est vraiment nécessaire et après avoir demandé l’aide de Dieu
Celui qu’Allah lui accorde son soutien ne sera jamais déçu. Celui qu’Allah abandonne n’aura aucune chance pour réussir. « Si Allah vous donne Son secours, nul ne peut vous vaincre. S'Il vous abandonne, qui donc après Lui vous donnera secours? C'est à Allah que les croyants doivent faire confiance. » Al-Imran (160)
Le Messager (r) ordonna à Mouad de ne jamais laisser les invocations suivantes après chaque Salat « Ô Allah aide moi pour me rappeler de Toi, pour être reconnaissant envers Toi et pour parfaire mes adorations » Rapporté par Nasaii et Abou Daoud.
« Sache que si toute la communauté se réunissait pour te faire un quelconque tort, ils ne pourront te faire un quelconque tort qui ne soit déjà prescrit par Allah à ton détriment. Sache que si toute la communauté se réunissait pour te faire un quelconque bien, ils ne pourront te faire un quelconque bien qui ne soit déjà prescrit par Allah à ton avantage. Les plumes ont cessé d’écrire et les registres se sont asséché »
S’appuyer sur Dieu dans toutes nos situations et pour toutes nos affaires et croire fermement au destin de Dieu. La foi au destin est un grand soulagement et une sérénité dans la vie.
Le croyant ne donne pas plus d’importance que ça à ce que ses ennemis peuvent comploter et préparer pour le nuire. Il sait que tout ce qui se passe ne se passe que par la permission de Dieu.
« Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons créé; et cela est certes facile à Allah » AlHadid (22)
La victoire est conditionnée par la persévérance, par la constance et l’endurance. On ne peut pas réussir dans la vie si on baisse les bras devant chaque difficulté et chaque obstacle.
la victoire suit l’endurance, le soulagement suit la gêne et qu’après la difficulté il y a la facilité. C’est le chemin des prophètes.
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Par oumaazedine le 6 Mars 2013 à 19:27Ce fait est relaté dans l'histoire de la coiffeuse des filles de Pharaon. Une femme pieuse qui a vécu sous le règne de Pharaon. Elle était à son service tout comme son mari : ce dernier était un proche de Pharaon et elle était une sorte de gouvernante pour ses filles. Ce couple se convertit à l’Islam. Lorsqu’il apprit cela, Pharaon tua le mari. Elle garda sa fonction. Elle avait cinq enfants à nourrir et elle devait donc travailler pour eux. Un jour, alors qu’elle coiffait l’une des filles de Pharaon, le peigne lui tomba des mains et elle dit : - Au nom d’Allah La fille qui se faisait peigner lui dit : - Allah ? Qui ? Mon père ? Elle n’a pas pu se retenir et lui cria au visage ! - Non ! Pas ton père ! Allah : mon Seigneur, ton Seigneur et Celui de ton père ! La fille s’étonna. Elle ne comprenait pas comment l’on pouvait adorer une autre forme de divinité que son père. Le Pharaon en fut informé. Il s’étonna lui aussi d’avoir dans son palais quelqu’un qui adorait un autre que lui. Il lui ordonna de se soumettre à lui. Elle refusa. Il l’emprisonna et la tortura. Mais elle ne céda pas. Il ordonna un jour de faire bouillir de l’huile dans une grande marmite, qu’il fit mettre devant elle. Elle s’est alors dit qu’elle n’avait qu’une seule âme et qu’il était peut-être temps pour elle de rencontrer son Seigneur. Pharaon était si cruel qu ‘il voulait pousser la perversité à son summum. Il eut l’idée de faire venir ses cinq enfants. Ils étaient tout ce qu’elle possédait en cette vie. Ils étaient les pauvres orphelins pour qui elle travaillait tant ! Les enfants se suivaient les uns les autres. Ils ne savaient rien de ce qui les attendait. Ils regardaient tout autour d’eux sans trop comprendre ce qui se passait. Quand ils virent leur mère, ils coururent se serrer contre elle. Elle les rassembla dans ses bras et commença à les embrasser. Elle prit ensuite le plus petit, son bébé, et lui donna le sein. Pharaon ordonna de pousser le plus aîné dans l’huile. Les soldats le prirent0 Ils e débattait, criait, et suppliait Pharaon… En vain. Il fut jeté dans l’huile sous le regard de sa mère et de ses frères. Son corps disparut dans ce bouillon puis ses os réapparurent à la surface. Pharaon se tourna alors vers la mère et l’interrogea : - C’est qui ton Dieu maintenant ? Elle lui répondit avec toute l’assurance d’une croyante : - Allah ! Allah ! Furieux, il ordonna d’en faire de même avec son deuxième enfant. Les soldats l’enlevèrent de bras de sa mère et le poussèrent dans l’huile. Ses os se mélangèrent à ceux de son frère. Devant le refus de la mère de changer de religion, Pharaon ordonna de tuer le troisième, puis le quatrième enfant. Celui-ci était encore très petit et il avait affreusement peur. Il se collait contre sa mère. Les soldats durent le tirer très fort car il pleurait accroché à la jambe de sa mère qui s’efforçait de le garder encore un peu. Elle voulait encore le sentir une dernière fois. Son regard se fixa sur lui pendant qu’ils le poussaient dans ce bain d’Enfer. Ils n’avaient eu aucune pitié. Son petit corps disparut lui aussi. Elle ne pouvait le quitter du regard. Les larmes coulaient sur ses joues. Il venait de la quitter pour l’autre monde. Pendant un moment elle s’est laissée emporter par ses souvenirs. Elle n’avait plus dans son esprit que son image, les moments passés ensemble, les nuits passées à son chevet, ses jouets, ses premiers mots, ses habits… Puis les soldats vinrent vers elle. Son esprit revint soudainement à la cruelle réalité. Ils s’en prirent au cinquième et dernier enfant. Il n’était encore qu’un bébé. Ils l’arrachèrent du sein du sein qu’il tétait. Il cria et se mit à pleurer. La mère n’a pas pu s’empêcher de pleure et de le retenir encore un peu. C’est alors qu’Allah le fit parler. Il dit : - Ô mère ! Endure cette épreuve ! C’est toi qui a raison. On le jeta avec ses frères dans l’huile bouillante. Son corps s’est vite dissolu. Il avait encore le lait de sa mère dans la bouche, ses cheveux dans les mains, ses larmes sur les habits. Ses fils venaient de partir les uns après les autres vers leur Seigneur. Les restes de leurs petits os flottaient encore dans l’huile. L’odeur de leur chair se faisait sentir. Ses chers enfants n’étaient plus. Elle avait le cœur meurtri. Des années de bonheur s’envolèrent d’un coup. Elle aurait pu garder ses enfants auprès d’elle, il n’aurait suffi que d’un seul mot à Pharaon. Mais elle a préféré ce qui se trouve chez son Seigneur, elle savait que cela était meilleur pour elle car Ses récompenses sont éternelle. Puis ce fut à son tour. On l’encercla et on la porta. Juste avant qu’ils ne la jettent, elle cria à Pharaon : - J’ai une dernière requête à faire ! - Laquelle ? Dit-il de son air méprisant. - Faites en sorte que nos os, ceux de mes enfants et les miens, soient rassemblés avant de les enterrer. Puis elle ferma ses yeux et suivit ses enfants dans le sentier qui mène au Seigneur. Le Prophète (saws) a dit : "Durant le voyage nocturne où l’on m’a fait traversé les cieux, une agréable odeur attira mon attention. Je demandai à l’ange Jibril : - Quelle est cette odeur ? - C’est celle de la coiffeuse des filles de Pharaon et celle de ses enfants, m’a-t-il répondu". (Rapporté par Al-Bayhaqi)
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