• Quelques caractéristiques propre au prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Selon Abou Houreira (رضي الله عنه), le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "j’ai surpassé les autres prophètes et envoyés sur 6 points"

    En parlant comme cela le prophète (صلى الله عليه و سلم) applique la parole d’Allah subhanahu ta’âlâ lorsqu’Il dit : « quant aux bienfaits de ton Seigneur, proclame-le » (sourate Ad-douhâ ; v.11)

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a été privilégié par rapport aux autres prophètes sur plus de 6 choses. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a cité 6 points non pas à titre de restriction mais à titre d’exemple. L’imam As-souyouti (rahimahullah) à écrit un livre en 3 volumes qui énumère plus de 200 caractéristiques du prophète (صلى الله عليه و سلم).

    Allah subhanahu ta'âlâ a fait l'éloge de sa langue, en disant : « il ne parle pas en suivant ses passions mais sa parole est révélation » (Sourate An-najm ; verset 3-4)

    Allah subhanahu ta'âlâ à fait l'éloge du cœur du prophète (صلى الله عليه و سلم) lorsqu'Il dit : « le cœur n'a pas menti dans se qu'il a vu » (Sourate An-najm ; verset 11-12)

    Allah subhanahu ta'âlâ a fait l'éloge de Son prophète (صلى الله عليه و سلم) dans sa totalité lorsqu'Il dit : " Nûn. Par la plume et par ce que les scribes mettent en lignes ! Par la grâce de ton Seigneur, tu n'es point un possédé ! En vérité, une récompense sans reproche t'est réservée et tu es doué d'un caractère élevé." (Sourate Al Qalam ; verset 1 à 4)

    Allah subhanahu ta'âlâ a fait l'éloge de Son prophète (صلى الله عليه و سلم) en disant sur son comportement qu'il était manifeste.

    C'est Allahu subhanahu ta'âlâ, le Seigneur de l'univers qui fit l'éloge du prophète (صلى الله عليه و سلم) est qu'elle éloge est plus grande, plus véridique que celle du Seigneur de l'univers envers l'un de Ses serviteur ?

    Allah subhanahu ta'âlâ a également juré par la vie du Prophète (صلى الله عليه و سلم) en disant : "Par ta vie ! ils se confondaient dans leur délire" (Sourate Al Hijr ; verset 71). Malgré que les associateurs voyaient les signes d'Allah, de Son existence, les signes qui prouvent que le prophète (صلى الله عليه و سلم) est Son envoyé.

    Allah subhanahu ta'âlâ dit a Son prophète (صلى الله عليه و سلم) : tu a beau parler à ces associateurs, les paroles que tu leur dit ne feront aucun effet. Ils vont te demander des miracles mais cela n'atteindra pas leur cœur.

    Allah subhanahu ta'âlâ n''a jamais appelé le prophète (صلى الله عليه و سلم) par son nom dans le Coran contrairement aux autres prophètes. Allah subhanahu ta'âlâ dit : "Ô Ibrahim" ; "Ô Nouh" ; "Ô 'Issa". Quant à notre prophète (صلى الله عليه و سلم), il l'a appelé en disant : "Ô toi le Prophète" (Sourate Al Ahzab) ; "Ô toi l'Envoyer" ; "gloire à celui qui a fait l'ascension de Son serviteur" (Sourate Al Isra). Allah subhanahu ta'âlâ a appelé Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) "Son serviteur" et c'est le seul des envoyé qui fut nommé ainsi dans le Coran.


    L'amour que l'on doit avoir pour le prophète (صلى الله عليه و سلم) : 

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit dans un hadith : " 3 choses, qui lorsqu'elles sont chez une personne, elle goute à la douceur de la foi : qu'elle aime Allah et Son prophète pus que quiconque ; lorsqu'elle aime une personne, qu'elle ne l'aime que pour Allah ; qu'elle déteste retourner à la mécréance après qu'Allah l'en ai préservé comme elle détesterai se jeter dans le feu"

    Ces trois caractéristique lorsqu'elles se trouvent chez une personne, elle goute à la douceur de la foi. Et le prophète (صلى الله عليه و سلم) a commencé le hadith en citant : "qu'elle aime Allah et Son prophète pus que quiconque".

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a également dit dans un autre hadith : "l'un d'entre vous ne sera véritablement croyant que lorsque je serais chez lui aimé plus que ses parents, pus que ses enfants et plus que n'importe qui". 'Omar (رضي الله عنه) lui a répondu : "Ô envoyé d'Allah, je t'aime plus que mes parents, mes enfants mais je ne t'aime pas plus que moi même". Le prophète (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "tu ne pourra être véritablement croyant et avoir une foi complète que si tu m'aimes plus que toi même". 'Omar (رضي الله عنه) dit : "Ô envoyer d'Allah, je t'aime plus que ma personne". Le prophète (صلى الله عليه و سلم) lui a répondu : "maintenant 'Omar !", c'est à dire : "maintenant tu as atteint une foi complète".


    L'amour des compagnons envers le prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Les compagnons aimaient énormément le prophète (صلى الله عليه و سلم). Pendant le pèlerinage, lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) s'est rasé la tête, les compagnons (رضي الله عنهم) venaient presque à se battre pour recueillir les cheveux du prophète (صلى الله عليه و سلم). Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a donné la moitié de ses cheveux à Talha (رضي الله عنه) qui se mit a pleurer de joie.

    Jabir ibnu Samoura (رضي الله عنه) a dit : « j'ai vu le prophète (صلى الله عليه و سلم) une nuit éclairée (par la pleine lune), je regardais la lune et le prophète qui était habillé d'une cape rouge. Wallahi, le prophète (صلى الله عليه و سلم) était plus beau que cette pleine lune »


    Le plus grand malheur qu'ait connu cette communauté fut la mort du prophète (صلى الله عليه و سلم). Et cela fit beaucoup d'effet aux compagnons car ils l'aimaient énormément ; à tels points qu'Omar ibnul khattab (رضي الله عنه) a juré de couper la tête à celui qui osait dire que le prophète (صلى الله عليه و سلم) était mort, il ne voulait pas y croire. Abou Bakr (رضي الله عنه) rétablit la situation en disant : « celui qui adorait Mohammed, Mohamed est désormais mort. Quant à celui qui adore Allah, Il est Le vivant qui ne meurt jamais ».


    Éloges de son comportement (صلى الله عليه و سلم) :

    Allah fit l'éloge de son comportement, Il dit que son comportement était immense : "Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants" (Sourate At-Tawbah ; verset 128)


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) avait le meilleur comportement avec ses femmes :

    Il (صلى الله عليه و سلم) dit : « le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec sa famille et moi je suis le meilleur envers ma famille ».

    Des femmes sont venus se plaindre du comportement de leurs maris envers elles. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : « des femmes sont venus se plaindre du comportement de leurs maris chez la famille de Mohammed. Et moi je vous informe que ceux là, ne font pas partis des meilleurs d'entre vous ».

    Anas (رضي الله عنه) dit : « je n'ai jamais vu une personne plus miséricordieuse, plus douce envers sa famille que le prophète (صلى الله عليه و سلم) »

    'Aicha (رضي الله عنها) a informé que le prophète (صلى الله عليه و سلم) n'a jamais levé sa main sur une femme ou un serviteur.

    Anas (رضي الله عنه), qui a été au service du prophète (صلى الله عليه و سلم) pendant 9 ans rapporte que durant ces années, le prophète (صلى الله عليه و سلم) ne l'a jamais repris, il ne lui a jamais demandé : "pourquoi as-tu fais cela ?" ou "pourquoi as-tu délaissé ceci ?"


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) était doux envers les femmes et les enfants :

    lorsqu'il présidait la prière et qu'il entendait des pleurs d'enfants, il raccourcissait la prière pour soulager la mère de l'enfant peinée de ces pleurs.


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) visitait el baqiya (le cimetière), se rappelait l'au delà et pleurait :

    Il visitait les cimetière très fréquemment. Il a même priait sur les martyres d'Ouhoud huit années après (leur morts)


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) visitait les malades :

    Il avait pour habitude de visiter les malades, même s'ils faisaient partie des juifs et des chrétiens.


    La modestie du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Il aimait s'asseoir avec les pauvres, contrairement à beaucoup de personnes qui lorsqu'il voit un pauvre, il s'en éloigne. Il disait aussi : « Ô Allah, ressuscite-moi avec les pauvres »

    Il (صلى الله عليه و سلم) travaillait chez lui, il faisait la couture de ses vetêments, aidait ses femmes dans les taches ménagères, aidait les compagnons (رضي الله عنهم) lorsqu'ils construisaient une mosquée.

    Il disait : "je ne suis qu'un serviteur, dites le serviteur d'ALLAH et son envoyé." ; "N'abusez pas sur moi comme ont abusé les chrétiens sur 'Issa ibnu Meriem".

    Il y avait des mois et des mois qui passés sans que le feu ne soit allumé chez lui. C'est à dire, sans qu'un repas n'ai été cuit ou préparé dans sa maison. Son alimentation était l'eau et les dattes. Une fois un homme est venue voir le prophète (صلى الله عليه و سلم) lui demandant à manger, le prophète (صلى الله عليه و سلم) fit le tour des maisons de ses femmes qui lui répondaient : "je n'ai que de l'eau". Les compagnons reconnaissait sa faim à la faiblesse de sa voix.


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) respectait les grands et avait de la compassion pour les petits :

    Il dit : « Il ne fait pas parti de nous celui qui ne respectent pas les personnes âgées et qui n'est pas doux et miséricordieux envers les petits ». Il (صلى الله عليه و سلم) saluait les petits et jouait avec eux.

    Un jour, alors qu'il faisait le sermon de jumu'a. Il a vu el Hassan et el Hussein (ses 2 petits fils) habillés d'une tunique rouge qui courraient et trébuchaient. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) est descendu, a prit el Hassan et el Hussein et récita le verset ou Allah subhanahu ta'âlâ dit : « vos biens et vos enfants sont une tentation ». Puis il dit : "lorsque j'ai vue el Hassan et el Hussein courir et trébucher, je n'ai pas pu résister à la tentation de descendre et de les mettre devant moi ".


    La générosité du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Il donnait toujours ce qu'on lui demandé.


    L'indulgence du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Il a pardonné à celui qui l'a ensorcelé et à celle qui voulait l'empoisonner en mettant du poison dans sa viande.


    Au temps de comportements louables, Sheikh el islam ibnu Taymiyya (rahimahullah) a dit : « il n'a jamais été connu, il n'a jamais été rapporté du prophète (صلى الله عليه و سلم) ne seresse qu'un petit mensonge ou une petite offense »


    Caractéristiques physique du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) ne riait jamais mais était toujours souriant. Comme le disait 'Aicha (رضي الله عنها) : « quand le prophète (صلى الله عليه و سلم) riait, son rire était un sourire »

    Jarir ibnu 'Abdillah (رضي الله عنه) a dit : "le prophète (صلى الله عليه و سلم) ne m'a jamais vue sans qu'il ne me fasse un sourire".

    Il était beau et fort.

    Son odeur était la meilleure odeur connue des compagnons (رضي الله عنهم). Comme le dit Anas (رضي الله عنه) : « je n'ai jamais senti un parfum, ni une odeur meilleure que celle du prophète (صلى الله عليه و سلم) »

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) était une personne qui transpirait beaucoup. Il avait pour habitude de faire souvent el qayloula (sieste) chez Oum Sulaym (رضي الله عنها), la mère d'Anas ibnu Malik. Un jour alors qu'il dormait chez elle, elle s'approcha de lui et essuya la sueur du prophète (صلى الله عليه و سلم) avec un chiffon. Lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) l'a vue, il lui demanda ce qu'elle faisait. Elle lui répondit : "Ô envoyé d' Allah, je vais mélanger ta sueur au parfum de la maison". La sueur du prophète (صلى الله عليه و سلم) avait une odeur très parfumé et très agréable.


    Ses miracles innombrables :

    La fente de la lune :

    Les associateurs au temps du prophète (صلى الله عليه و سلم), lui ont demandé tant de miracles qu'ils en sont même venus a demander au prophète (صلى الله عليه و سلم) de fendre la lune. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) fit un signe de sa main vers la lune, et comme Allah subhanahu ta'âlâ dit : « L'Heure approche et la Lune s'est fendue » (sourate Al-Qamar ; verset 1). Au point ou des compagnons ont dit qu'ils voyaient la montagne entre les deux bouts de lune.

    Malgré cela, les associateurs ne crurent pas au prophète (صلى الله عليه و سلم) et dirent qu'il les avaient ensorcelé. Il demandèrent a des personnes qui étaient éloigné ce qu'elles avaient vu. Ces derniers avaient vu la même chose mais malgré cela, ils ne crurent toujours pas. Comme le dit Allah : "Mais ces gens, dans leur délire, avaient perdu tout contrôle sur eux-mêmes". (Sourate el Hijr ; verset 72)


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) nourrissait une armée entière avec une quantité minime de nourriture :

    Comme cela est arrivé durant une bataille alors que les compagnons se plaignaient de la faim, Anas (رضي الله عنه) lui apporta un peu de nourriture et le prophète (صلى الله عليه و سلم) invoqua sur cette nourriture. L'armée entière mangea, fut rassasier et il rester encore du surplus de nourriture.


    Il (صلى الله عليه و سلم) sortait de l'eau d'entre les doigts de sa main :

    Les compagnons du prophète (صلى الله عليه و سلم) étaient en bataille et manquèrent d'eau pour boire et se laver. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) prit alors une jar qui contenait un peu d'eau et les compagnons (رضي الله عنهم) voyaient l'eau sortir d'entre les doigts du prophète (صلى الله عليه و سلم) jaillir comme l'eau d'une rivière qui pouvait abreuver 100 000 personnes.


    Les pleurs du tronc de palmier :

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) avait pour habitude de faire son sermon sur un tronc de palmier. Lorsque ses compagnons (رضي الله عنهم) lui ont construit le minbar, la première fois ou il monta dessus (صلى الله عليه و سلم) les compagnons entendirent des pleurs provenant du tronc de palmier. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) est descendu du minbar et posa ses mains sur le tronc qui se tut et se calma.


    Les louanges audibles de la nourriture et des pierre :

    'Abdullah ibnu Masa'ud (رضي الله عنه) dit : « nous mangions avec le prophète (صلى الله عليه و سلم) et nous entendions la nourriture faire le tasbih »

    Une fois, le prophète (صلى الله عليه و سلم) était assis avec ses compagnons (رضي الله عنهم). Parmi eux, Abou bakr, 'Omar et Othman. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) pris des pierres dans sa main et on entendit les pierres faire le tasbih. Puis le prophète (صلى الله عليه و سلم) les a posés et il demanda à Abou bakr de les prendre, et elles se sont misent à faire le tasbih. Puis Abou bakr les posa et 'Omar les a prise et elle faisaient le tasbih. De même pour Othman.

    'Ali rapporte : « Nous étions à la Mecque avec le prophète (صلى الله عليه و سلم), nous marchions et a chaque fois que nous croisions un arbre ou une montagne, ceux ci disait : As-salamou 'alek rassouloullah » (hadith authentifié par sheikh el Albani)


    Le regroupement de deux arbres éloignés et leur retour à leur position initiale :

    Une fois, le prophète (صلى الله عليه و سلم) sorti pour faire ses besoins, il n'avait rien pour se cacher hormis 2 arbres qui étaient éloignés l'un de l'autre. Il (صلى الله عليه و سلم) leur a ordonné de se joindre et ils se sont joints et ont caché le prophète (صلى الله عليه و سلم) pendant qu'il faisait ses besoins. Puis quand il eu fini, il leur ordonna de se séparer et alors les 2 arbres se sont divisés et ont laissé le passage au prophète (صلى الله عليه و سلم).


    La parole de l'épaule empoisonnée :

    Alors que le prophète (صلى الله عليه و سلم) mangeait avec ses compagnons de l'épaule de mouton. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ses compagnons : « abstenez-vous de manger car l'épaule vient de m'informer qu'elle est empoisonnée »

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) demanda à la juive qui a fait cela la raison de son acte. Elle répondit : « je sais que si tu es l'envoyé d' Allah , tu n'aurais pas consommé se poison. Et que si tu étais un menteur Allah nous aurait épargné de toi »


    Il (صلى الله عليه و سلم) avait le don de guérison par la grâce d'Allah :

    Il soigna 'Ali (رضي الله عنه) qui avait une conjonctivite en mettant de sa salive sur ses yeux et il guérit aussitôt.

    Pendant une bataille ibnu Nu'man (رضي الله عنه) fut atteint à l'œil, celui ci pendait sur sa joue. Les compagnons voulurent le sectionner mais demandèrent avant l'avis du prophète (صلى الله عليه و سلم). Il pris l'œil et le remis à sa place. Ibnu Nu'man (رضي الله عنه) dit : "de mes deux yeux, c'est celui qui était en meilleure santé".


    Un autre miracle :

    Pendant la bataille de Hunayn le prophète (صلى الله عليه و سلم) pris une poignée de sable et l'a jeta sur les associateurs. Et par cette poignée de sable, Allah subhanahu ta'âlâ aveugla les yeux des associateurs qui ont reculés et fait marche arrière en s'essuyant les yeux atteint par la poussière.


    Les arbres, les pierres et les animaux aimaient le prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Un homme est venu se plaindre au prophète (صلى الله عليه و سلم) de la dureté de son chameau. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) s'est rendu a l'endroit ou se trouvait le chameau qui accouru vers le prophète (صلى الله عليه و سلم) en pleurant. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a posé ses mains sur ses oreilles et a compris qu'il était offensé par son maitre.
    Il demanda à celui ci d'être plus doux et miséricordieux envers son chameau.

    Les Ansars se plaignaient de leurs chameaux qui étaient extrêmement agressifs. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) leur dit : « levez vous », il alla vers un chameau réputé pour être coriace. Les Ansars avaient peur pour le prophète (صلى الله عليه و سلم) lorsqu'il entra dans l'enclos et ils dirent : « Ô envoyé d'Allah, nous n'avons plus de contrôle sur lui ». Le chameau accouru vers le prophète (صلى الله عليه و سلم) et s'est prosterné devant lui. Les Ansars dirent : "Ô envoyé d'Allah, cet animal qui n'a pas de raison s'est prosterné devant toi. Laisse nous, nous qui possédons la raison nous prosterner devant toi". Le prophète (صلى الله عليه و سلم) répondit : "il n'est pas légiféré à un homme de se prosterner devant un homme. Et si cela était autorisé, j'aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son mari vu les droits qu'il a sur elle"


    Les animaux ont attestés de la prophétie du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Un homme s'occupait de son troupeau de brebis quand un loup pris une de ses brebis pour proie. Il se défendit et réussi à libérer sa brebis. Alors, le loup se mit à parler et dit : « tu me prives d'une pourvoyance qu'Allah m'a accordé ». Le berger c'est étonné. Dans d'autre version, il est dit que le berger était un juif et s'est étonné : "un loup qui parle la langue des hommes, c'est une choses que je n'ai jamais vue !". Le loup lui a répondu : « il y a une chose encore plus étonnante que cela. Mohammed (صلى الله عليه و سلم) qui parle à ses compagnons des choses futures et passées ». L'homme se rendit chez le prophète (صلى الله عليه و سلم)et proclama son islam, le prophète (صلى الله عليه و سلم) ordonna qu'on appelle à la prière et demanda à tout le monde de se rassembler et demanda à l homme de raconter, se qu'il avait vue. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) jura que cela était la vérité.

    Les animaux atteste que le prophète (صلى الله عليه و سلم) est l'envoyé d'Allah et les être humains, n'ont pas cette raison suffisante qui leur permettent d'attester que le prophète (صلى الله عليه و سلم) est belle et bien l'envoyer d'Allah.


    Ses invocations étaient exaucées :

    Oum Sulaym (رضي الله عنها) dit une fois au prophète (صلى الله عليه و سلم) : « Ô envoyé d'Allah, fais une invocation pour anas qui est à ton service ». Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : : « Ô Allah bénie son argent, fais qu'il soit riche et qu'il ait beaucoup d'enfant ». Anas a dit : « je jure par Allah que j' ai eu beaucoup d'argent. Par Allah j'ai plus de 100 enfants et petits enfants »

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a invoqué en disant : «Ô Allah donne la puissance à l'islam à travers l'un de ses deux hommes: Abou Jahl ou 'Omar ibnul khattab. Renforce l'islam par celui de ces 2 hommes que tu aimes le plus ». Allah subhanahu ta'âlâ aima le plus 'Omar. Ibnu Mas'ud (رضي الله عنه) a dit : "nous n'avons connu la puissance et la gloire et n'avons cessé de la connaître que depuis la conversion de 'Omar"

    De même que le prophète (صلى الله عليه و سلم) invoqua en faveur d'ibnu 'Abbas (رضي الله عنه), en disant : «Ô Allah facilite lui la compréhension de la religion et apprends lui l'exégèse ». Ibnu 'Abbas était connu comme l'interprétateur du Coran.

    De même que le prophète (صلى الله عليه و سلم) invoqua en faveur de la mère d'Abou houreira afin qu'Allah apaise son cœur et qu'elle se convertisse à l'islam. Lorsque sa mère se convertie à l'islam, Abou Houreira (رضي الله عنه) est venu voir le prophète (صلى الله عليه و سلم) et dit : « Ô envoyé d'Allah fais que les croyants nous aime moi et ma mère. Et que nous aimions les croyants ». Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit: "Ô Allah, fais que les croyants aiment Abou Houreira et sa mère. Et fais qu'ils aiment les croyants". Abou Houreira dit: "Nous étions aimé de tout les croyants et nous aimions tout les croyants"

    De même que le prophète (صلى الله عليه و سلم) invoqua contre 'Utba ibnou abi Lahab qui était dur envers le prophète (صلى الله عليه و سلم) et l'a beaucoup offensé. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit :« Ô Allah mets sur ses traces un chien parmi tes chiens ». 'Utba ibnou abi Lahab fut dévoré par un lion.

    De même, alors que le prophète (صلى الله عليه و سلم) priait à la Mecque, Abou Jahl eu l'idée de verser les boyaux d'une chamelle égorgée la veille sur son dos. Il chargea un homme de le faire pendant que le prophète (صلى الله عليه و سلم) était prosterné. Un compagnon raconte la scène mais il ne pouvait pas agir, il partit informer fâtimah (رضي الله عنها), la fille du prophète (صلى الله عليه و سلم) qui s'empressa d'aller à la rencontre de son père et d'ôter les immondices de son dos et insulta les associateurs qui se moquaient de prophète (صلى الله عليه و سلم). Le prophète (صلى الله عليه و سلم) termina sa prière et dit en élevant la voix : "Allahuma 'alayka bi Quraysh". Lorsqu'Abou Jahl et ses partisans ont entendu l'invocation du prophète (صلى الله عليه و سلم), ils se sont alors abstenus de rire car ils avaient peur des invocations du prophète (صلى الله عليه و سلم).


    Allah lui a donné la victoire par la peur :

    un hadith relate que les associateurs étaient séparés du prophète (صلى الله عليه و سلم) d'une distance équivalent à un mois. Allah lui a donné la victoire uniquement par la peur qu'avaient ses énemis de lui. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Allahuma 'alayka bi Quraysh ; Allahuma 'alayka bi Abi Lahab ...". Le prophète (صلى الله عليه و سلم) énuméra 7 personnes. Le compagnon qui relata ce fait jura par Allah qu'il avait bien vu les cadavres des ces personnes gisants pendant la bataille de Badr.


    Au temps de miracles, et de bienfaits qui nous montre à quelle point il est important nos yeux et quel point nous devons l'aimer (صلى الله عليه و سلم). Nous devons l'aimer au dessus de toute personne et nous ne devons en aucun cas accepter que quiconque se moque de lui (صلى الله عليه و سلم).

    Allah subhanahu ta'âlâ dit dans le Coran en parlant au prophète (صلى الله عليه و سلم) : « nous t'avons épargnés de ceux qui se moque de toi. Ceux qui prennent des divinités en dehors d'Allah sauront bientôt. Et Nous savons que ton cœur est dérangé, que ta poitrine est rétrécie par les paroles de ces gens. Glorifie Allah et fais partie de ceux qui se prosternent. Et adore ton seigneur jusqu'à ce que la mort te parvienne »

    Dans ce verset, Allah nous informe qu'Il a épargné le prophète (صلى الله عليه و سلم) de tout ceux qui pouvaient se moquer de lui. Ceux qui se sont moqué du prophète (صلى الله عليه و سلم) était au nombre de 5. Jibril a détruit ces 5 personnes qui avaient osé se moquer du prophète (صلى الله عليه و سلم). Il en est ainsi pour tous ceux qui par la suite osent se moque du prophète (صلى الله عليه و سلم), ils risquent de mourir très durement.

    Nous devons appeler ces personnes à l'islam avant tout, c'est une chose que malheureusement nous négligeons (appeler les non musulman à l'islam). C'est une chose que l'on doit prendre en considération car la récompense est énorme. Guider une personne et meilleure que de donner en aumône. Et on doit les appeler à se repentir des moqueries qu'ils ont fait à l'encontre du prophète (صلى الله عليه و سلم)

    Nous demandons à Allah subhanahu ta'âlâ de les guider ou bien de briser leur dos car ils ont porté atteinte à la meilleure des créatures qu'ait connu ce monde, la meilleure des personnes qui ait marché sur terre, le prophète (صلى الله عليه و سلم).

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  • Quelques caractéristiques propre au prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Selon Abou Houreira (رضي الله عنه), le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "j’ai surpassé les autres prophètes et envoyés sur 6 points"

    En parlant comme cela le prophète (صلى الله عليه و سلم) applique la parole d’Allah subhanahu ta’âlâ lorsqu’Il dit : « quant aux bienfaits de ton Seigneur, proclame-le » (sourate Ad-douhâ ; v.11)

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a été privilégié par rapport aux autres prophètes sur plus de 6 choses. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a cité 6 points non pas à titre de restriction mais à titre d’exemple. L’imam As-souyouti (rahimahullah) à écrit un livre en 3 volumes qui énumère plus de 200 caractéristiques du prophète (صلى الله عليه و سلم).

    Allah subhanahu ta'âlâ a fait l'éloge de sa langue, en disant : « il ne parle pas en suivant ses passions mais sa parole est révélation » (Sourate An-najm ; verset 3-4)

    Allah subhanahu ta'âlâ à fait l'éloge du cœur du prophète (صلى الله عليه و سلم) lorsqu'Il dit : « le cœur n'a pas menti dans se qu'il a vu » (Sourate An-najm ; verset 11-12)

    Allah subhanahu ta'âlâ a fait l'éloge de Son prophète (صلى الله عليه و سلم) dans sa totalité lorsqu'Il dit : " Nûn. Par la plume et par ce que les scribes mettent en lignes ! Par la grâce de ton Seigneur, tu n'es point un possédé ! En vérité, une récompense sans reproche t'est réservée et tu es doué d'un caractère élevé." (Sourate Al Qalam ; verset 1 à 4)

    Allah subhanahu ta'âlâ a fait l'éloge de Son prophète (صلى الله عليه و سلم) en disant sur son comportement qu'il était manifeste.

    C'est Allahu subhanahu ta'âlâ, le Seigneur de l'univers qui fit l'éloge du prophète (صلى الله عليه و سلم) est qu'elle éloge est plus grande, plus véridique que celle du Seigneur de l'univers envers l'un de Ses serviteur ?

    Allah subhanahu ta'âlâ a également juré par la vie du Prophète (صلى الله عليه و سلم) en disant : "Par ta vie ! ils se confondaient dans leur délire" (Sourate Al Hijr ; verset 71). Malgré que les associateurs voyaient les signes d'Allah, de Son existence, les signes qui prouvent que le prophète (صلى الله عليه و سلم) est Son envoyé.

    Allah subhanahu ta'âlâ dit a Son prophète (صلى الله عليه و سلم) : tu a beau parler à ces associateurs, les paroles que tu leur dit ne feront aucun effet. Ils vont te demander des miracles mais cela n'atteindra pas leur cœur.

    Allah subhanahu ta'âlâ n''a jamais appelé le prophète (صلى الله عليه و سلم) par son nom dans le Coran contrairement aux autres prophètes. Allah subhanahu ta'âlâ dit : "Ô Ibrahim" ; "Ô Nouh" ; "Ô 'Issa". Quant à notre prophète (صلى الله عليه و سلم), il l'a appelé en disant : "Ô toi le Prophète" (Sourate Al Ahzab) ; "Ô toi l'Envoyer" ; "gloire à celui qui a fait l'ascension de Son serviteur" (Sourate Al Isra). Allah subhanahu ta'âlâ a appelé Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) "Son serviteur" et c'est le seul des envoyé qui fut nommé ainsi dans le Coran.


    L'amour que l'on doit avoir pour le prophète (صلى الله عليه و سلم) : 

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit dans un hadith : " 3 choses, qui lorsqu'elles sont chez une personne, elle goute à la douceur de la foi : qu'elle aime Allah et Son prophète pus que quiconque ; lorsqu'elle aime une personne, qu'elle ne l'aime que pour Allah ; qu'elle déteste retourner à la mécréance après qu'Allah l'en ai préservé comme elle détesterai se jeter dans le feu"

    Ces trois caractéristique lorsqu'elles se trouvent chez une personne, elle goute à la douceur de la foi. Et le prophète (صلى الله عليه و سلم) a commencé le hadith en citant : "qu'elle aime Allah et Son prophète pus que quiconque".

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a également dit dans un autre hadith : "l'un d'entre vous ne sera véritablement croyant que lorsque je serais chez lui aimé plus que ses parents, pus que ses enfants et plus que n'importe qui". 'Omar (رضي الله عنه) lui a répondu : "Ô envoyé d'Allah, je t'aime plus que mes parents, mes enfants mais je ne t'aime pas plus que moi même". Le prophète (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "tu ne pourra être véritablement croyant et avoir une foi complète que si tu m'aimes plus que toi même". 'Omar (رضي الله عنه) dit : "Ô envoyer d'Allah, je t'aime plus que ma personne". Le prophète (صلى الله عليه و سلم) lui a répondu : "maintenant 'Omar !", c'est à dire : "maintenant tu as atteint une foi complète".


    L'amour des compagnons envers le prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Les compagnons aimaient énormément le prophète (صلى الله عليه و سلم). Pendant le pèlerinage, lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) s'est rasé la tête, les compagnons (رضي الله عنهم) venaient presque à se battre pour recueillir les cheveux du prophète (صلى الله عليه و سلم). Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a donné la moitié de ses cheveux à Talha (رضي الله عنه) qui se mit a pleurer de joie.

    Jabir ibnu Samoura (رضي الله عنه) a dit : « j'ai vu le prophète (صلى الله عليه و سلم) une nuit éclairée (par la pleine lune), je regardais la lune et le prophète qui était habillé d'une cape rouge. Wallahi, le prophète (صلى الله عليه و سلم) était plus beau que cette pleine lune »


    Le plus grand malheur qu'ait connu cette communauté fut la mort du prophète (صلى الله عليه و سلم). Et cela fit beaucoup d'effet aux compagnons car ils l'aimaient énormément ; à tels points qu'Omar ibnul khattab (رضي الله عنه) a juré de couper la tête à celui qui osait dire que le prophète (صلى الله عليه و سلم) était mort, il ne voulait pas y croire. Abou Bakr (رضي الله عنه) rétablit la situation en disant : « celui qui adorait Mohammed, Mohamed est désormais mort. Quant à celui qui adore Allah, Il est Le vivant qui ne meurt jamais ».


    Éloges de son comportement (صلى الله عليه و سلم) :

    Allah fit l'éloge de son comportement, Il dit que son comportement était immense : "Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants" (Sourate At-Tawbah ; verset 128)


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) avait le meilleur comportement avec ses femmes :

    Il (صلى الله عليه و سلم) dit : « le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec sa famille et moi je suis le meilleur envers ma famille ».

    Des femmes sont venus se plaindre du comportement de leurs maris envers elles. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : « des femmes sont venus se plaindre du comportement de leurs maris chez la famille de Mohammed. Et moi je vous informe que ceux là, ne font pas partis des meilleurs d'entre vous ».

    Anas (رضي الله عنه) dit : « je n'ai jamais vu une personne plus miséricordieuse, plus douce envers sa famille que le prophète (صلى الله عليه و سلم) »

    'Aicha (رضي الله عنها) a informé que le prophète (صلى الله عليه و سلم) n'a jamais levé sa main sur une femme ou un serviteur.

    Anas (رضي الله عنه), qui a été au service du prophète (صلى الله عليه و سلم) pendant 9 ans rapporte que durant ces années, le prophète (صلى الله عليه و سلم) ne l'a jamais repris, il ne lui a jamais demandé : "pourquoi as-tu fais cela ?" ou "pourquoi as-tu délaissé ceci ?"


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) était doux envers les femmes et les enfants :

    lorsqu'il présidait la prière et qu'il entendait des pleurs d'enfants, il raccourcissait la prière pour soulager la mère de l'enfant peinée de ces pleurs.


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) visitait el baqiya (le cimetière), se rappelait l'au delà et pleurait :

    Il visitait les cimetière très fréquemment. Il a même priait sur les martyres d'Ouhoud huit années après (leur morts)


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) visitait les malades :

    Il avait pour habitude de visiter les malades, même s'ils faisaient partie des juifs et des chrétiens.


    La modestie du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Il aimait s'asseoir avec les pauvres, contrairement à beaucoup de personnes qui lorsqu'il voit un pauvre, il s'en éloigne. Il disait aussi : « Ô Allah, ressuscite-moi avec les pauvres »

    Il (صلى الله عليه و سلم) travaillait chez lui, il faisait la couture de ses vetêments, aidait ses femmes dans les taches ménagères, aidait les compagnons (رضي الله عنهم) lorsqu'ils construisaient une mosquée.

    Il disait : "je ne suis qu'un serviteur, dites le serviteur d'ALLAH et son envoyé." ; "N'abusez pas sur moi comme ont abusé les chrétiens sur 'Issa ibnu Meriem".

    Il y avait des mois et des mois qui passés sans que le feu ne soit allumé chez lui. C'est à dire, sans qu'un repas n'ai été cuit ou préparé dans sa maison. Son alimentation était l'eau et les dattes. Une fois un homme est venue voir le prophète (صلى الله عليه و سلم) lui demandant à manger, le prophète (صلى الله عليه و سلم) fit le tour des maisons de ses femmes qui lui répondaient : "je n'ai que de l'eau". Les compagnons reconnaissait sa faim à la faiblesse de sa voix.


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) respectait les grands et avait de la compassion pour les petits :

    Il dit : « Il ne fait pas parti de nous celui qui ne respectent pas les personnes âgées et qui n'est pas doux et miséricordieux envers les petits ». Il (صلى الله عليه و سلم) saluait les petits et jouait avec eux.

    Un jour, alors qu'il faisait le sermon de jumu'a. Il a vu el Hassan et el Hussein (ses 2 petits fils) habillés d'une tunique rouge qui courraient et trébuchaient. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) est descendu, a prit el Hassan et el Hussein et récita le verset ou Allah subhanahu ta'âlâ dit : « vos biens et vos enfants sont une tentation ». Puis il dit : "lorsque j'ai vue el Hassan et el Hussein courir et trébucher, je n'ai pas pu résister à la tentation de descendre et de les mettre devant moi ".


    La générosité du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Il donnait toujours ce qu'on lui demandé.


    L'indulgence du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Il a pardonné à celui qui l'a ensorcelé et à celle qui voulait l'empoisonner en mettant du poison dans sa viande.


    Au temps de comportements louables, Sheikh el islam ibnu Taymiyya (rahimahullah) a dit : « il n'a jamais été connu, il n'a jamais été rapporté du prophète (صلى الله عليه و سلم) ne seresse qu'un petit mensonge ou une petite offense »


    Caractéristiques physique du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) ne riait jamais mais était toujours souriant. Comme le disait 'Aicha (رضي الله عنها) : « quand le prophète (صلى الله عليه و سلم) riait, son rire était un sourire »

    Jarir ibnu 'Abdillah (رضي الله عنه) a dit : "le prophète (صلى الله عليه و سلم) ne m'a jamais vue sans qu'il ne me fasse un sourire".

    Il était beau et fort.

    Son odeur était la meilleure odeur connue des compagnons (رضي الله عنهم). Comme le dit Anas (رضي الله عنه) : « je n'ai jamais senti un parfum, ni une odeur meilleure que celle du prophète (صلى الله عليه و سلم) »

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) était une personne qui transpirait beaucoup. Il avait pour habitude de faire souvent el qayloula (sieste) chez Oum Sulaym (رضي الله عنها), la mère d'Anas ibnu Malik. Un jour alors qu'il dormait chez elle, elle s'approcha de lui et essuya la sueur du prophète (صلى الله عليه و سلم) avec un chiffon. Lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) l'a vue, il lui demanda ce qu'elle faisait. Elle lui répondit : "Ô envoyé d' Allah, je vais mélanger ta sueur au parfum de la maison". La sueur du prophète (صلى الله عليه و سلم) avait une odeur très parfumé et très agréable.


    Ses miracles innombrables :

    La fente de la lune :

    Les associateurs au temps du prophète (صلى الله عليه و سلم), lui ont demandé tant de miracles qu'ils en sont même venus a demander au prophète (صلى الله عليه و سلم) de fendre la lune. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) fit un signe de sa main vers la lune, et comme Allah subhanahu ta'âlâ dit : « L'Heure approche et la Lune s'est fendue » (sourate Al-Qamar ; verset 1). Au point ou des compagnons ont dit qu'ils voyaient la montagne entre les deux bouts de lune.

    Malgré cela, les associateurs ne crurent pas au prophète (صلى الله عليه و سلم) et dirent qu'il les avaient ensorcelé. Il demandèrent a des personnes qui étaient éloigné ce qu'elles avaient vu. Ces derniers avaient vu la même chose mais malgré cela, ils ne crurent toujours pas. Comme le dit Allah : "Mais ces gens, dans leur délire, avaient perdu tout contrôle sur eux-mêmes". (Sourate el Hijr ; verset 72)


    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) nourrissait une armée entière avec une quantité minime de nourriture :

    Comme cela est arrivé durant une bataille alors que les compagnons se plaignaient de la faim, Anas (رضي الله عنه) lui apporta un peu de nourriture et le prophète (صلى الله عليه و سلم) invoqua sur cette nourriture. L'armée entière mangea, fut rassasier et il rester encore du surplus de nourriture.


    Il (صلى الله عليه و سلم) sortait de l'eau d'entre les doigts de sa main :

    Les compagnons du prophète (صلى الله عليه و سلم) étaient en bataille et manquèrent d'eau pour boire et se laver. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) prit alors une jar qui contenait un peu d'eau et les compagnons (رضي الله عنهم) voyaient l'eau sortir d'entre les doigts du prophète (صلى الله عليه و سلم) jaillir comme l'eau d'une rivière qui pouvait abreuver 100 000 personnes.


    Les pleurs du tronc de palmier :

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) avait pour habitude de faire son sermon sur un tronc de palmier. Lorsque ses compagnons (رضي الله عنهم) lui ont construit le minbar, la première fois ou il monta dessus (صلى الله عليه و سلم) les compagnons entendirent des pleurs provenant du tronc de palmier. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) est descendu du minbar et posa ses mains sur le tronc qui se tut et se calma.


    Les louanges audibles de la nourriture et des pierre :

    'Abdullah ibnu Masa'ud (رضي الله عنه) dit : « nous mangions avec le prophète (صلى الله عليه و سلم) et nous entendions la nourriture faire le tasbih »

    Une fois, le prophète (صلى الله عليه و سلم) était assis avec ses compagnons (رضي الله عنهم). Parmi eux, Abou bakr, 'Omar et Othman. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) pris des pierres dans sa main et on entendit les pierres faire le tasbih. Puis le prophète (صلى الله عليه و سلم) les a posés et il demanda à Abou bakr de les prendre, et elles se sont misent à faire le tasbih. Puis Abou bakr les posa et 'Omar les a prise et elle faisaient le tasbih. De même pour Othman.

    'Ali rapporte : « Nous étions à la Mecque avec le prophète (صلى الله عليه و سلم), nous marchions et a chaque fois que nous croisions un arbre ou une montagne, ceux ci disait : As-salamou 'alek rassouloullah » (hadith authentifié par sheikh el Albani)


    Le regroupement de deux arbres éloignés et leur retour à leur position initiale :

    Une fois, le prophète (صلى الله عليه و سلم) sorti pour faire ses besoins, il n'avait rien pour se cacher hormis 2 arbres qui étaient éloignés l'un de l'autre. Il (صلى الله عليه و سلم) leur a ordonné de se joindre et ils se sont joints et ont caché le prophète (صلى الله عليه و سلم) pendant qu'il faisait ses besoins. Puis quand il eu fini, il leur ordonna de se séparer et alors les 2 arbres se sont divisés et ont laissé le passage au prophète (صلى الله عليه و سلم).


    La parole de l'épaule empoisonnée :

    Alors que le prophète (صلى الله عليه و سلم) mangeait avec ses compagnons de l'épaule de mouton. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit à ses compagnons : « abstenez-vous de manger car l'épaule vient de m'informer qu'elle est empoisonnée »

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) demanda à la juive qui a fait cela la raison de son acte. Elle répondit : « je sais que si tu es l'envoyé d' Allah , tu n'aurais pas consommé se poison. Et que si tu étais un menteur Allah nous aurait épargné de toi »


    Il (صلى الله عليه و سلم) avait le don de guérison par la grâce d'Allah :

    Il soigna 'Ali (رضي الله عنه) qui avait une conjonctivite en mettant de sa salive sur ses yeux et il guérit aussitôt.

    Pendant une bataille ibnu Nu'man (رضي الله عنه) fut atteint à l'œil, celui ci pendait sur sa joue. Les compagnons voulurent le sectionner mais demandèrent avant l'avis du prophète (صلى الله عليه و سلم). Il pris l'œil et le remis à sa place. Ibnu Nu'man (رضي الله عنه) dit : "de mes deux yeux, c'est celui qui était en meilleure santé".


    Un autre miracle :

    Pendant la bataille de Hunayn le prophète (صلى الله عليه و سلم) pris une poignée de sable et l'a jeta sur les associateurs. Et par cette poignée de sable, Allah subhanahu ta'âlâ aveugla les yeux des associateurs qui ont reculés et fait marche arrière en s'essuyant les yeux atteint par la poussière.


    Les arbres, les pierres et les animaux aimaient le prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Un homme est venu se plaindre au prophète (صلى الله عليه و سلم) de la dureté de son chameau. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) s'est rendu a l'endroit ou se trouvait le chameau qui accouru vers le prophète (صلى الله عليه و سلم) en pleurant. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a posé ses mains sur ses oreilles et a compris qu'il était offensé par son maitre.
    Il demanda à celui ci d'être plus doux et miséricordieux envers son chameau.

    Les Ansars se plaignaient de leurs chameaux qui étaient extrêmement agressifs. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) leur dit : « levez vous », il alla vers un chameau réputé pour être coriace. Les Ansars avaient peur pour le prophète (صلى الله عليه و سلم) lorsqu'il entra dans l'enclos et ils dirent : « Ô envoyé d'Allah, nous n'avons plus de contrôle sur lui ». Le chameau accouru vers le prophète (صلى الله عليه و سلم) et s'est prosterné devant lui. Les Ansars dirent : "Ô envoyé d'Allah, cet animal qui n'a pas de raison s'est prosterné devant toi. Laisse nous, nous qui possédons la raison nous prosterner devant toi". Le prophète (صلى الله عليه و سلم) répondit : "il n'est pas légiféré à un homme de se prosterner devant un homme. Et si cela était autorisé, j'aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son mari vu les droits qu'il a sur elle"


    Les animaux ont attestés de la prophétie du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

    Un homme s'occupait de son troupeau de brebis quand un loup pris une de ses brebis pour proie. Il se défendit et réussi à libérer sa brebis. Alors, le loup se mit à parler et dit : « tu me prives d'une pourvoyance qu'Allah m'a accordé ». Le berger c'est étonné. Dans d'autre version, il est dit que le berger était un juif et s'est étonné : "un loup qui parle la langue des hommes, c'est une choses que je n'ai jamais vue !". Le loup lui a répondu : « il y a une chose encore plus étonnante que cela. Mohammed (صلى الله عليه و سلم) qui parle à ses compagnons des choses futures et passées ». L'homme se rendit chez le prophète (صلى الله عليه و سلم)et proclama son islam, le prophète (صلى الله عليه و سلم) ordonna qu'on appelle à la prière et demanda à tout le monde de se rassembler et demanda à l homme de raconter, se qu'il avait vue. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) jura que cela était la vérité.

    Les animaux atteste que le prophète (صلى الله عليه و سلم) est l'envoyé d'Allah et les être humains, n'ont pas cette raison suffisante qui leur permettent d'attester que le prophète (صلى الله عليه و سلم) est belle et bien l'envoyer d'Allah.


    Ses invocations étaient exaucées :

    Oum Sulaym (رضي الله عنها) dit une fois au prophète (صلى الله عليه و سلم) : « Ô envoyé d'Allah, fais une invocation pour anas qui est à ton service ». Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : : « Ô Allah bénie son argent, fais qu'il soit riche et qu'il ait beaucoup d'enfant ». Anas a dit : « je jure par Allah que j' ai eu beaucoup d'argent. Par Allah j'ai plus de 100 enfants et petits enfants »

    Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a invoqué en disant : «Ô Allah donne la puissance à l'islam à travers l'un de ses deux hommes: Abou Jahl ou 'Omar ibnul khattab. Renforce l'islam par celui de ces 2 hommes que tu aimes le plus ». Allah subhanahu ta'âlâ aima le plus 'Omar. Ibnu Mas'ud (رضي الله عنه) a dit : "nous n'avons connu la puissance et la gloire et n'avons cessé de la connaître que depuis la conversion de 'Omar"

    De même que le prophète (صلى الله عليه و سلم) invoqua en faveur d'ibnu 'Abbas (رضي الله عنه), en disant : «Ô Allah facilite lui la compréhension de la religion et apprends lui l'exégèse ». Ibnu 'Abbas était connu comme l'interprétateur du Coran.

    De même que le prophète (صلى الله عليه و سلم) invoqua en faveur de la mère d'Abou houreira afin qu'Allah apaise son cœur et qu'elle se convertisse à l'islam. Lorsque sa mère se convertie à l'islam, Abou Houreira (رضي الله عنه) est venu voir le prophète (صلى الله عليه و سلم) et dit : « Ô envoyé d'Allah fais que les croyants nous aime moi et ma mère. Et que nous aimions les croyants ». Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit: "Ô Allah, fais que les croyants aiment Abou Houreira et sa mère. Et fais qu'ils aiment les croyants". Abou Houreira dit: "Nous étions aimé de tout les croyants et nous aimions tout les croyants"

    De même que le prophète (صلى الله عليه و سلم) invoqua contre 'Utba ibnou abi Lahab qui était dur envers le prophète (صلى الله عليه و سلم) et l'a beaucoup offensé. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) dit :« Ô Allah mets sur ses traces un chien parmi tes chiens ». 'Utba ibnou abi Lahab fut dévoré par un lion.

    De même, alors que le prophète (صلى الله عليه و سلم) priait à la Mecque, Abou Jahl eu l'idée de verser les boyaux d'une chamelle égorgée la veille sur son dos. Il chargea un homme de le faire pendant que le prophète (صلى الله عليه و سلم) était prosterné. Un compagnon raconte la scène mais il ne pouvait pas agir, il partit informer fâtimah (رضي الله عنها), la fille du prophète (صلى الله عليه و سلم) qui s'empressa d'aller à la rencontre de son père et d'ôter les immondices de son dos et insulta les associateurs qui se moquaient de prophète (صلى الله عليه و سلم). Le prophète (صلى الله عليه و سلم) termina sa prière et dit en élevant la voix : "Allahuma 'alayka bi Quraysh". Lorsqu'Abou Jahl et ses partisans ont entendu l'invocation du prophète (صلى الله عليه و سلم), ils se sont alors abstenus de rire car ils avaient peur des invocations du prophète (صلى الله عليه و سلم).


    Allah lui a donné la victoire par la peur :

    un hadith relate que les associateurs étaient séparés du prophète (صلى الله عليه و سلم) d'une distance équivalent à un mois. Allah lui a donné la victoire uniquement par la peur qu'avaient ses énemis de lui. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Allahuma 'alayka bi Quraysh ; Allahuma 'alayka bi Abi Lahab ...". Le prophète (صلى الله عليه و سلم) énuméra 7 personnes. Le compagnon qui relata ce fait jura par Allah qu'il avait bien vu les cadavres des ces personnes gisants pendant la bataille de Badr.


    Au temps de miracles, et de bienfaits qui nous montre à quelle point il est important nos yeux et quel point nous devons l'aimer (صلى الله عليه و سلم). Nous devons l'aimer au dessus de toute personne et nous ne devons en aucun cas accepter que quiconque se moque de lui (صلى الله عليه و سلم).

    Allah subhanahu ta'âlâ dit dans le Coran en parlant au prophète (صلى الله عليه و سلم) : « nous t'avons épargnés de ceux qui se moque de toi. Ceux qui prennent des divinités en dehors d'Allah sauront bientôt. Et Nous savons que ton cœur est dérangé, que ta poitrine est rétrécie par les paroles de ces gens. Glorifie Allah et fais partie de ceux qui se prosternent. Et adore ton seigneur jusqu'à ce que la mort te parvienne »

    Dans ce verset, Allah nous informe qu'Il a épargné le prophète (صلى الله عليه و سلم) de tout ceux qui pouvaient se moquer de lui. Ceux qui se sont moqué du prophète (صلى الله عليه و سلم) était au nombre de 5. Jibril a détruit ces 5 personnes qui avaient osé se moquer du prophète (صلى الله عليه و سلم). Il en est ainsi pour tous ceux qui par la suite osent se moque du prophète (صلى الله عليه و سلم), ils risquent de mourir très durement.

    Nous devons appeler ces personnes à l'islam avant tout, c'est une chose que malheureusement nous négligeons (appeler les non musulman à l'islam). C'est une chose que l'on doit prendre en considération car la récompense est énorme. Guider une personne et meilleure que de donner en aumône. Et on doit les appeler à se repentir des moqueries qu'ils ont fait à l'encontre du prophète (صلى الله عليه و سلم)

    Nous demandons à Allah subhanahu ta'âlâ de les guider ou bien de briser leur dos car ils ont porté atteinte à la meilleure des créatures qu'ait connu ce monde, la meilleure des personnes qui ait marché sur terre, le prophète (صلى الله عليه و سلم).

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  • Il s’agit du voyage céleste du Prophète, la tradition rattache le voyage nocturne à l’ascension du Prophète jusqu’au « Lotus de la Limite » (Sidrat-ul-Muntahâ).
    L’évènement se place après « l’année du chagrin » (619-620) (‘âm al huzn), au cours de laquelle le Prophète perdit en trois jours ses meilleurs soutiens, sa femme, Khadidja, et son oncle et chef de son clan, Abû Tâlib, son autre oncle, Abû Lahab, qui lui vouait une haine implacable, était le chef du clan des hashimites.
    Devenu un être sans défense, privé de la protection qu’assure la solidarité tribale (‘asabiyya), un isolé que n’importe qui pouvait tuer, maltraiter ou vendre, le Prophète finit par se réfugier dans l’oasis de Tâ’if où il se mit à prêcher. Mais l’accueil que la population réserva à sa prédication fut cruel : il failli perdre la vie. Abandonné, inquiet, sans patrie, le Prophète adressa cette prière à Allâh : « Je me réfugie en toi, Seigneur, contre ma faiblesse et mon impuissance. Tu es le Dieu des faibles. Tu es mon Seigneur et mon Dieu. M’abandonneras-tu aux inconnus et à mes ennemis ? Si je n’ai pas démérité de toi, je ne crains rien ! Je me réfugie dans la lumière de ta face qui affermit le monde et l’au-delà. Il n’y a de force et secours qu’en toi. »
    Pour retourner à la Mecque, sans s’exposer à une mort certaine, il lui fallait une protection (jiwâr). Un homme de bien, Al Muth’im ibn Adiyya, accepta de lui accorder la sienne. Muhammad rentra à la Mecque. S’il n’avait plus, en vertu de la coutume arabe, « ni identité, ni patrie », du moins il avait la certitude, malgré l’angoisse, d’être le citoyen du Ciel qui doit subir, comme tous les élus d’Allâh, son lot d’épreuves. Le 27 du mois de Rajab de l’année 620 (un an et demi avant l’hégire), Muhammad dormait dans la maison de Um Hânî, fille de son oncle Abu Tâlib et sœur de son cousin ‘Ali, maison située à proximité du temple de la Ka’ba. C’est là que se produisirent des faits que la tradition rapporte avec des détails minutieux et selon la version même exposée le lendemain par le Prophète.
    Au milieu de la nuit il se fit une brèche dans le plafond de la chambre où il se trouvait pour laisser apparaître des myriades d’étoiles dont le scintillement donnait au silence régnant une froide clarté et une poignante solennité. Muhammad fut réveillé par l’ange Gabriel accompagné de l’ange Michel et d’un troisième et mystérieux personnage sur lequel la tradition ne fournit aucune précision.
    « Dormeur, réveille-toi !» L’ange Gabriel, le front radieux, le visage blanc comme la neige, les cheveux blonds flottants, était devant lui. D’innombrables ailes frémissantes jetaient d’indescriptibles lumières. L’ange fendit la poitrine du prophète, lava son cœur avec de l’eau de Zemzem de tout e qu’il pouvait contenir de doute, d’idolâtrie, de paganisme et d’erreur et l’emplit de sagesse et de foi puisées dans une aiguière merveilleuse qu’ils avaient apportée. Gabriel le saisit par la main après avoir refermé sa poitrine et le conduisit vers une monture mystérieuse resplendissante, et rapide comme l’éclair (burâq), de taille moyenne « entre la mule et l’âne, ayant une tête de femme ». Al Burâq comme une flèche au-dessus des montagnes et des dunes dans la direction de Jérusalem (‘Iliya) où était le temple sacré (Baytul Maqdis). L’ange les accompagna dans leur essor prodigieux. Il fit arrêter Muhammad pour prier au mont Sinaï où Allâh avait parlé à Moïse, puis à Bethléem où naquit Jésus, à Hébron où se trouvait le tombeau d’Abraham. Arrivée à Jérusalem, Muhammad descendit de sa mystérieuse monture et pria sur les ruines du temple de Salomon, avec Abraham, Moïse et Jésus. C’est à cette étape que prend fin la première partie du voyage (isrâ’) effectué de la mosquée sacrée (Al Masdjidul Harâm) à la Mecque, à la mosquée lointaine (Al Masdjidul Aqsa) de Jérusalem.
    A cette étape terrestre succède l’étape la plus importante de ce voyage : l’étape céleste. Avant de quitter Jérusalem, Muhammad laisse l’empreinte de son pied sur la coupole du Rocher (Qubbatu Sakhra). Puis l’ascension commence, grâce à une échelle de lumière posée sur la pierre d Jacob. Il parvient d’abord au premier ciel ou ciel inférieur de la lune et des étoiles, où il salue au passage Adam, père d genre humain et où il remarque des animaux « idées, prototypes de toutes les catégories d’êtres, chantant la gloire d’Allâh. Dans les six autres cieux, il rencontre ses pères spirituels, les prophètes dont la liste varie selon les auteurs : Noé, Joseph, Moïse, Idris (Hénoch), Jésus. Au septième ciel, il trouve l’Ami d’Allâh, Ibrâhîm Al Kalîl, appuyé contre la maison fréquentée par les anges (al baytul ma’mûr). Les êtres et les choses qu’il voit le frappent par l’immensité de leur forme : l’ange de la mort, l’ange des larmes, l’ange du châtiment au visage de cuivre assis sur un trône de flammes, un autre ange mi- feu, mi-neige entouré de chœurs célestes implorant : « O Allâh ! Tu as uni la neige et le feu, unis de même tous tes serviteurs dans la foi et l’obéissance à ta loi ! ».
    Muhammad est ensuite transporté vers le « Lotus de la Limite » (Sidrat al Muntahâ) qui fleurit à la droite du trône d’Allâh et au-delà duquel est l’inconnu. Puis « en un clin d’œil ou moins encore », il traverse des océans sans fin, d’immenses zones séparées comme par des voiles de gaze et distantes les unes des autres par cinq cents années de marche, zone d’obscurité absolue, de feu, de gaz, de vide, de lumière éblouissante au-dessus desquelles s’étagent d’autres zones non moins vertigineuses où se succèdent, dans leur idéal absolu, la Beauté, la Perfection, la Souveraineté, l’Unité. Derrière celle-ci étaient en adoration des milliers d’anges prosternés immobiles dans un silence total. Puis il fut « happé » par une mystérieuse lumière qui le mit à proximité du trône divin, « à une distance de deux portées d’arc ou moins encore » (Sourate Al Nadjm, verset 9).
    Il se sentit dans un état de ravissement voisin de l’anéantissement, tout en conservant ses facultés perceptives. Un froid glacial le saisit, suivi d’une douceur rayonnante qui le rendit plus sensible encore à une ineffable secousse : l’extase contemplative. L’univers dans sa radieuse immensité et sa diversité lui sembla à peine perceptible : « Il n’était pas plus gros qu’un grain de sénevé, un atome au milieu du champ de l’infini. » Muhammad était lui-même « comme rentré dans le néant » par rapport à son Créateur. Le Coran nous apprend qu’il était à l’horizon supérieur… « Rapproché puis suspendu…et Allâh lui révéla ce qu’il lui révéla » (Sourate Al Nadjm, versets 7-10).
    Muhammad contemplait Allâh avec les yeux de son esprit, « Allâh que rien ne peut exprimer et qui surpasse l’entendement des hommes. » Après un entretien par l’intermédiaire d’un ange, qui le marquera toute sa vie, le Prophète reçoit, à l’intention des croyants, divers commandements sur le nombre et l’objet desquels la tradition varie quelque peu :
    N’adorer qu’Allâh, et Allâh seul, parfait en son essence et en son unité.
    Aimer son prochain comme soi-même et protéger les faibles.
    Aimer, vénérer et assister son père, sa mère, ses proches.
    Accueillir les infortunés, les orphelins, les abandonnés, les voyageurs, les étrangers, en les considérant comme des hôtes d’Allâh.
    Ne pas tuer, ni commettre d’adultère.
    N’être ni prodigue, ni avare, ni concupiscent, ni orgueilleux.
    Respecter tous les êtres.
    Respecter la propriété d’autrui et prendre soin des biens des orphelins.
    Etre honnête et loyal en tout et envers tout : s’interdire de falsifier les écrits, de pratiquer l’usure, de frauder sur les poids et mesures, de porter un faux témoignage.
    Pour sa mission, Allâh lui recommande la patience, la bonté, le pardon des offenses, la pitié pour ses persécuteurs « qui ne savent pas ». Il lui fait connaître qu’il doit se préparer à l’exil, ce qui exigera de lui et de ses croyants courage et volonté, un sincère esprit de sacrifice. Il lui donne l’ordre d’exiger de ces derniers cinquante prières par jour. A son retour, il rencontre Moïse qu’il le met au courant. Celui-ci conseille : « Retourne auprès de notre Seigneur et demande une diminution du nombre des prières quotidiennes. Mon expérience avec les fils d’Israël m’a édifié sur le degré de piété des hommes. » Muhammad dut retourner à plusieurs reprises pour obtenir finalement la prescription de cinq prières par jour, obligatoires (fard) pour tout croyant soumis à Allâh (Muslim). Après avoir perçu, sous l’égide de l’ange Gabriel, le paradis, l’enfer, et appris du ciel tout ce qu’il devait connaître, Muhammad redescend par l’échelle lumineuse sur Jérusalem, enfourche à nouveau la monture ailée, et de là rentre à la Mecque.
    Au moment de son départ, pour le mystérieux voyage, Muhammad était dans un « état intermédiaire entre le sommeil et l’éveil » (Bayna nâ’im wa yaqdhân).
    A son réveil, il raconta sa vision à sa cousine, celle-ci n’en fut pas persuadée et voulu même l’empêcher de sortir pour qu’il ne racontât pas cet Isrâ’ à son auditoire. Son oncle ‘Abbâs fut du même avis, « car ses adeptes eux-mêmes ne pourraient croire à une histoire aussi invraisemblable, et ses ennemis en profiteraient pour se moquer davantage de lui et accentuer leurs persécutions ». Le Prophète refusa, s’estimant tenu de divulguer tout ce qu’il recevait comme révélation. Il alla s’asseoir sur le parvis de la ka’ba. Son fidèle ennemi Abû Jahl vint à passer et, le voyant, pris place aussi sur le parvis, selon la coutume des Mecquois. Il lui demanda en plaisantant : « Quoi de nouveau ?
    - Allâh m’a fait faire un merveilleux voyage, dit Muhammad. Je suis allé à Jérusalem puis au ciel !
    - Et te voilà déjà de retour ! dit ironiquement Abû Jahl en appelant les passants. Venez entendre ce qu’il raconte ! » Muhammad refit en toute bonne foi le récit de sa vision, parla d’une caravane rencontrée en route, décrivit le temple de Jérusalem qu’il n’avait jamais vu auparavant, les sept cieux, les anges et les prophètes qu’il y avait rencontrés. « Abraham me ressemble, dit-il, mais il est de taille gigantesque ; Moïse est brun ; son nez est aquilin et ses cheveux légèrement crépus ; Jésus est de taille moyenne, son front est rayonnant, ses cheveux lisses, son teint entre le rose et le blanc ; Zacharie est roux, trapu et ses cheveux semblent avoir été « grillés » au soleil… »
    Tout le monde éclata de rire, y compris les croyants présents. « Il ment ! C’est un fou ! »Cria-t-on.
    Plusieurs fidèles troublés, allèrent trouver Abu Bakr et lui firent part de ce récit jugé « scandaleux » par les Mecquois. « L’Envoyé d’Allâh a dit cela ? Demanda-t-il.
    - Eh oui !lui répondit-on.
    - Eh bien, s’il le dit, c’est que c’est vrai ! » Puis il alla retrouver son ami qui lui refit le récit de l’isrâ’ et du mi’râj.
    A chaque détail important Abu Bakr, qui connaissait Jérusalem, disait : « Sadakta » (tu dis vrai). C’est alors que le Prophète lui décerna le titre de Saddîk (le très véridique). Et en fait son attitude et son autorité dissipèrent les doutes et les hésitations des premiers musulmans et atténuèrent les insolences des adversaires du Prophète d’Allâh.

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