• Celui qui met Allah en colère pour obtenir la satisfaction des gens
     
    Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    D'après 'Aicha (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui satisfait Allah au dépend de la colère des gens (1), Allah lui suffit. Et celui qui met Allah en colère pour obtenir la satisfaction des gens (2), Allah le laisse aux gens (3) ».
    (Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2250)

    (1) C'est à dire que le personne obéit à Allah même si les gens ne sont pas content de cela.
    (2) C'est à dire que la personne cherche le contentement des gens en faisant une chose qu'Allah a interdit ou en délaissant une chose qu'il a imposé.
    (3) C'est à dire que Allah laisse alors les gens lui faire du mal et commettre des injustices à son encontre.
    (Touhfatoul Ahwadhi, hadith n°2414)


    عن عائشة رضي الله عنها قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : من أرضى الله بسخط الناس كفاه الله ومن أسخط الله برضا الناس وكله الله إلى الناس
    (رواه البيهقي و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٢٥٠)
     
     




     
     

     

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  • 1486748_10152073789376276_999032223_n.png

    Le Sahabi Abu Sa'id al-Khoudri (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : «’Ali Ibn Abi Talib envoya du Yémen de l'or enveloppé dans du cuir teint au Messager d'Allah (salut et bénédictions d’Allah sur lui), qui l’a partagé entre quatre personnes : Zaid al-Khail, Al-Aqra Ibn Habis, ‘Uyainah Ibn Hisn et ‘Alqamah Ibn Ulathah.

    Une personne parmi les compagnons a fait remarquer qu'elle était plus en droit de recevoir cette richesse que ces personnes.[

    Quand cette remarque parvint au Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) il dit : « Ne me faites-vous pas confiance à qui Celui au-dessus des cieux a fait confiance ? La révélation vient à moi des cieux matin et soir. »

    Alors un homme avec les yeux enfoncés, les pommettes hautes et élevées, un front saillant, la barbe épaisse et le crâne rasé se redressa et dit « Muhammad! Craint Allah. »

    Le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) s'est tourné vers lui et a répondu : « Malheur à toi. Ne suis je pas la personne qui craint Allah le plus ? » L'homme s’en alla alors et Khalid Ibn al-Walid (qu’Allah soit satisfait de lui) se précipita et dit : « 0 Messager d'Allah, puis-je lui trancher la tête? » Mais le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) dit : « Peut-être observe-t-il la prière. » Khalid (qu’Allah soit satisfait de lui) dit alors : « Peut-être est-ce un homme qui observe les prières et dit avec sa langue ce qui n'est pas dans son coeur. »

    Le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) répondit : « Je n'a pas été ordonné de percer le coeur des gens ou de fendre leurs ventres. » Alors il jeta un coup d'oeil sur l'homme qui s’en allait et dit : « Il surgira de la progéniture de cet homme un peuple qui récitera le Qur'an, mais qui n’ira pas au delà de leurs gorges; ils traverseront la religion comme une flèche traverse sa cible. »


    Cet homme s'appelait Thul-Khuwaisarah at-Tamimi et il est considéré le premier Khariji à surgir dans l'Islam.

    La racine de son mal est qu'il a préféré sa propre opinion à celle du Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui).

    S’il avait attendu pour entendre ce que le
    Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) avait à dire, il se serait rendu compte qu'aucune opinion ne peut avoir la priorité sur celle du Messager d'Allah (salut et bénédictions d’Allah sur lui).

    Et, c'est la tribu de cet individu qui plus tard a levé les armes contre le Calife ‘Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah soit satisfait de lui).


    Extrait de tablis iblis d'ibn al Jawzy

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  • Nous patientons et nous ne punissons pas

    Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. D'après Oubay Ibn Ka'b (qu'Allah l'agrée) : Le jour de Ouhoud (1), 64 hommes parmi les ansars ont été tués et 6 parmi les mouhajirouns (2). Les compagnons du Prophète (qu'Allah les agrée) ont dit : Si il y a pour nous un jour comme celui-là contre eux (3), nous allons certes faire encore plus de victimes chez eux. Puis le jour de la conquête de La Mecque, un homme que l'on ne connait pas a dit : Après ce jour il n'y aura plus de Qouraych (4) ! Le crieur (5) du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a crié : « Le noir et le blanc sont en sécurité (6) sauf untel et untel ». Allah a alors révélé le verset : -Et si vous punissez alors infligez une punition égale à ce que l'on vous a fait. Mais si vous patientez alors certes cela est meilleur pour les patients- (7). Alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit : « Nous patientons et nous ne punissons pas ». (Rapporté par Ahmed dans son Mousnad n°21229 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2377) (1) Ouhoud est le nom d'une montagne proche de Médine et auprès de laquelle il y a eu une grande bataille entre les musulmans et les associateurs durant la troisième année après la hijra du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine. (2) Les ansars sont les compagnons du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) originaires de Médine et les mouhajirouns sont ceux originaires de La Mecque qui ont émigré avec lui. (3) C'est à dire un jour où nous avons le dessus sur eux et nous pouvons faire chez leurs combattants de nombreuses victimes. (4) Qouraych est le nom de la tribu des habitants de La Mecque. Le sens est que les victimes vont être très nombreuses dans leurs rangs. (5) C'est à dire celui à qui le Prophète (que la prière d'Allah et son salut) demandait de transmettre ses paroles car ils étaient très nombreux. (6) C'est à dire qu'ils sont tous en sécurité. (7) Sourate Al Nahl n°16 verset 126. عن أبي بن كعب رضي الله عنه قال : لمَّا كانَ يومُ أُحُدٍ قُتِلَ منَ الأنصارِ أربعةٌ وستُّونَ رجلًا ومنَ المُهاجرينَ ستَّةٌ . فقالَ أصحابُ رسولِ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ علَيهِ وسلَّمَ : لئِن كانَ لَنا يومٌ مثلُ هذا منَ المشرِكينَ لنُرْبيَنَّ علَيهم . فلمَّا كانَ يومُ الفتحِ قالَ رجلٌ لا يُعرَفُ : لا قُرَيشَ بعدَ اليومِ ! فَنادَى مُنادي رسولِ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ علَيهِ وسلَّمَ : أمِنَ الأسوَدُ والأبيضُ إلَّا فلانًا وفلانًا ناسًا سمَّاهم . فأنزلَ اللَّهُ تبارَكَ وتعالى : وَإِنْ عَاقَبْتُمْ فَعَاقِبُوا بِمِثْلِ مَا عُوقِبْتُمْ بهِ وَلَئِنْ صَبَرْتُمْ لَهُوَ خَيْرٌ لِلصَّابِرِينَ فقالَ رسولُ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ علَيهِ وسلَّمَ : نصبِرُ ولا نعاقِبُ (رواه أحمد في مسنده رقم ٢١٢٢٩ و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٣٧٧)

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