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    Est-ce que celui qui se donne lui-même la mort restera éternellement en Enfer ?

    Sheikh Abdoul Azziz Ar-Rajihi

    Question : Est-ce que celui qui se donne lui-même la mort restera éternellement en Enfer ?

    Réponse : Celui qui se suicide a certes commit un grand péché et toute personne qui commet un grand péché est susceptible d'aller en Enfer par contre il n'y restera pas éternellement, ceci est la croyance des gens de la Sounnah et du consensus au sujet de cette question.
    Sauf celui qui a rendu licite le suicide ou le meurtre d'autrui dans ce cas là il devient apostat.
    Quant à celui qui se suicide par obéissance aux passions et au diable ou qui perd patience ou qui tue autrui par obéissance aux passion ou au diable qu'il sache que se suicider est interdit et tuer autrui est interdit. Il est dans ce cas pêcheur qui a commit un grand péché.

    Quant à ce qui a été rapporté dans le verset :
    {Quiconque tue intentionnellement un croyant, Sa rétribution alors sera l’Enfer, pour y demeurer éternellement. Allah l’a frappé de Sa colère, l’a maudit et lui a préparé un énorme châtiment.}
    (Les femmes : 93)
    Ceci est la croyance des gens de la Sounnah et du consensus le sens de l'éternité "khouloud" ici a un terme c'est à dire qu'il a une fin.
    Mais l'éternité qui concerne les mécréants quant à elle n'a aucune fin, elle veut dire à jamais.

    Il a été rapporté d'après Ibn Abbas qu'Allah l'agrée que celui qui se suicide n'a aucun repentir et cela ne signifie pas qu'il restera éternellement en Enfer mais qu'il ne sera pas pardonné dans le sens qu'il passera obligatoirement par l'Enfer puis il en sortira pour rentrer au Paradis.
    Il a été rapporté également d'après Ibn Abbas qu'Allah l'agrée que celui qui se tue peut se repentir.


    Source : www.shrajhi.com/Fatawa/ID/944

    هل يخلد في النار من قتل نفسه؟


    من قتل نفسه فقد ارتكب كبيرة وأهل الكبائر متوعدون بالنار لكن لا يخلدون في النار وهذا معتقد أهل السنه والجماعه في هذه المسأله إلا إذا استحل قتل نفسه أواستحل قتل غيره فهذا يكون مرتدا أما إذا كان قتل نفسه طاعة للهوى والشيطان أوجزع وعدم صبر أو قتل غيره طاعة للهوى والشيطان ويعلم أن قتل نفسه حرام ويعلم أن قتل غيره حرام فهذا عاصي مرتكب للكبيرة.

    أما ما جاء في الآية الكريمة ( وَمَن يَقْتُلْ مُؤْمِنًا مُّتَعَمِّدًا فَجَزَآؤُهُ جَهَنَّمُ خَالِدًا فِيهَا وَغَضِبَ اللّهُ عَلَيْهِ وَلَعَنَهُ وَأَعَدَّ لَهُ عَذَابًا عَظِيمًا {93} [النساء: 93] فهذا عند أهل السنة خلود مؤمد له أمد وله نهايه بخلاف خلود الكفرة فهو خلود مؤبد لا نهاية له .

    وقد جاء عن ابن عباس أن القاتل لا توبة له ولكن ليس معنى قوله: إنه لا توبة له أنه يخلد في النار بل معنى ذلك أنه لا يعفى عنه بل لا بد أن يعذب في النار ثم يخرج من النار ويدخل الجنه. وجاء أيضا عن ابن عباس أن القاتل له توبه0
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  • Le divorce :
    Dans le christianisme :
       Il est totalement interdit de divorcer. Le Nouveau Testament prône l'indissolubilité du mariage : "Et moi, je vous dis : quiconque répudie sa femme - sauf en cas d'union illégale - l'expose (la rend) adultère ; et si quelqu'un épouse une répudiée, il est adultère"(Matthieu 5:32). Cet idéal est irréaliste car quand un couple va mal et qu'on ne peut plus rien faire, leur interdire le divorce n'arrangera rien. Forcer des caractères incompatibles à vivre ensemble contre leurs volontés n'est ni efficace, ni raisonnable. Ce qui explique pourquoi le monde chrétien ait été obligé de cautionner le divorce.
    Dans le judaïsme :
       Il autorise le divorce, même sans aucune cause, mais que pour le mari. Ce droit n'est donné qu'à l'homme. Le Talmud dit que si une femme a mangé dans la rue, si elle a bu avec gourmandise dans la rue, si elle a allaité dans la rue, le rabbin Meir dit qu'elle doit quitter son mari (Git.89a). Le Talmud a rendu obligatoire le divorce de la femme stérile (aucun enfant depuis 10 ans) : "Nos rabbins nous enseignent : si un homme prend une femme et vit avec elle pendant 10 ans et qu'elle ne porte pas d'enfant, il doit divorcer d'elle" (Yeb. 64a).
       Les épouses n'ont pas le droit de demander le divorce. Elle peut réclamer le divorce devant le tribunal juif avec une très bonne raison. Mais il a très peu de situations qui le permettent : un mari qui souffre de défauts physiques ou de maladies de la peau, un mari qui manque à ses responsabilités conjugales... Mais, à la fin, c'est le mari qui doit donner le divorce, un tribunal ne peut le faire. Le tribunal peut condamner le mari, l'emprisonner, le faire payer une amende ou l'excommunier. Toutefois, si le mari est obstiné, il peut refuser le divorce et la garder attachée à lui indéfiniment ou pire, il peut l'abandonner sans lui accorder le divorce ou la laisser sans mari ni divorce. Il peut épouser une autre femme ou même vivre avec une maîtresse hors union. La femme délaissée ne peut ni se marier à un autre homme, ni vivre avec une autre homme. Aux Etats-Unis, on trouve entre 1000 et 1500 femme juives enchaînées, alors qu'en Israël, on atteint 16000. Des maris extorquent des milliers de dollars de leurs femmes piégées en échange du divorce.
    Dans l'islam :
       L'islam a une position médiane entre le christianisme et le judaïsme. Les couples sont encouragés à explorer toutes les voies de réconciliations, le divorce se fait quand il a plus aucune solution. Le divorce est reconnu mais décourager par tous les moyens. Pour le mari, le divorce est appelé "talaq" et pour la femme, il s'appelle "khula". Si le mari dissout le mariage, il ne peut récupérer aucun cadeau de mariage qu'il lui a donné (S.4 ; V. 20). Si c'est la femme qui divorce, elle peut retourner ses cadeaux de mariage à son mari : "Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné, à moins que tous 2 ne craignent de ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Allah. Si donc vous craignez que tous 2 ne puissent se conformer aux ordres d'Allah, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien. Voilà les ordres d'Allah. Ne les transgressez donc pas" (S. 2 ; V. 229).
       Dans certains cas, une femme voudrait rester mariée, mais se trouve obligée de divorcer pour des cas de force majeure : cruauté du mari, désertion sans aucune raison, mari qui ne remplit pas ses responsabilités conjugales... Elle peut terminer son mariage par le khula comme elle peut décider d'aller au tribunal pour avoir le divorce. Elle ne pourra jamais rester enchaîner par un mari récalcitrant.
       Le Coran donne 4 types de conseils dans le cas où le mariage est sur le point de s'effondrer : exhorter les épouses, puis s'éloigner d'elles dans leurs lits et les frappez (en sachant que c'est pas des petites frappes qui ne doit pas laisser de marques et fait avec un sawak). En cas d'échec, on cherche l'aide des familles. Battre son épouse est une mesure temporaire et fait que si ça remédie à la situation. Que cette mesure fasse quelque chose ou pas, le mari ne peut pas continuer et alors la réconciliation par les famille doit être mise en place. Le Prophète (saws) a enseigné que ces mesures doit être faite en cas de force majeure et que la punition doit être faible, de même il a condamné toute punition physique non justifiée.
       Pour la femme dont la mauvaise conduite de son mari est la cause d'une rupture prochaine du mariage, le Coran lui conseille de chercher d'abord la réconciliation. Le Coran ne conseille pas à l'épouse les 2 mesures de l'abstention du sexe ou du châtiment corporel parce que ça pourrait provoquer une réaction violente du mari. ça ferait souffrir autant l'épouse que le mariage. Certains érudits musulmans ont suggéré que le tribunal puisse appliquer ces peines contre le mari à la place de l'épouse. Le tribunal avertirait le mari rebelle, puis lui interdirait le lit de son épouse et enfin lui administrerait une châtiment corporel symbolique. L'islam donne aux couples musulmans des conseils bien plus viables pour sauver leur mariage dans les situations de problème et de tension. S'il a un problème avec l'un des partenaires, le Coran conseille à l'autre partenaire de prendre les actions possibles et efficaces pour sauver leur couple. Si toutes les mesures échouent, l'islam autorise les partenaires à se séparer en paix et à l'amiable.
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  • Le divorce :

    Dans le christianisme :

       Il est totalement interdit de divorcer. Le Nouveau Testament prône l'indissolubilité du mariage : "Et moi, je vous dis : quiconque répudie sa femme - sauf en cas d'union illégale - l'expose (la rend) adultère ; et si quelqu'un épouse une répudiée, il est adultère"(Matthieu 5:32). Cet idéal est irréaliste car quand un couple va mal et qu'on ne peut plus rien faire, leur interdire le divorce n'arrangera rien. Forcer des caractères incompatibles à vivre ensemble contre leurs volontés n'est ni efficace, ni raisonnable. Ce qui explique pourquoi le monde chrétien ait été obligé de cautionner le divorce.

    Dans le judaïsme :

       Il autorise le divorce, même sans aucune cause, mais que pour le mari. Ce droit n'est donné qu'à l'homme. Le Talmud dit que si une femme a mangé dans la rue, si elle a bu avec gourmandise dans la rue, si elle a allaité dans la rue, le rabbin Meir dit qu'elle doit quitter son mari (Git.89a). Le Talmud a rendu obligatoire le divorce de la femme stérile (aucun enfant depuis 10 ans) : "Nos rabbins nous enseignent : si un homme prend une femme et vit avec elle pendant 10 ans et qu'elle ne porte pas d'enfant, il doit divorcer d'elle" (Yeb. 64a).

       Les épouses n'ont pas le droit de demander le divorce. Elle peut réclamer le divorce devant le tribunal juif avec une très bonne raison. Mais il a très peu de situations qui le permettent : un mari qui souffre de défauts physiques ou de maladies de la peau, un mari qui manque à ses responsabilités conjugales... Mais, à la fin, c'est le mari qui doit donner le divorce, un tribunal ne peut le faire. Le tribunal peut condamner le mari, l'emprisonner, le faire payer une amende ou l'excommunier. Toutefois, si le mari est obstiné, il peut refuser le divorce et la garder attachée à lui indéfiniment ou pire, il peut l'abandonner sans lui accorder le divorce ou la laisser sans mari ni divorce. Il peut épouser une autre femme ou même vivre avec une maîtresse hors union. La femme délaissée ne peut ni se marier à un autre homme, ni vivre avec une autre homme. Aux Etats-Unis, on trouve entre 1000 et 1500 femme juives enchaînées, alors qu'en Israël, on atteint 16000. Des maris extorquent des milliers de dollars de leurs femmes piégées en échange du divorce.

    Dans l'islam :

       L'islam a une position médiane entre le christianisme et le judaïsme. Les couples sont encouragés à explorer toutes les voies de réconciliations, le divorce se fait quand il a plus aucune solution. Le divorce est reconnu mais décourager par tous les moyens. Pour le mari, le divorce est appelé "talaq" et pour la femme, il s'appelle "khula". Si le mari dissout le mariage, il ne peut récupérer aucun cadeau de mariage qu'il lui a donné (S.4 ; V. 20). Si c'est la femme qui divorce, elle peut retourner ses cadeaux de mariage à son mari : "Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné, à moins que tous 2 ne craignent de ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Allah. Si donc vous craignez que tous 2 ne puissent se conformer aux ordres d'Allah, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien. Voilà les ordres d'Allah. Ne les transgressez donc pas" (S. 2 ; V. 229).

       Dans certains cas, une femme voudrait rester mariée, mais se trouve obligée de divorcer pour des cas de force majeure : cruauté du mari, désertion sans aucune raison, mari qui ne remplit pas ses responsabilités conjugales... Elle peut terminer son mariage par le khula comme elle peut décider d'aller au tribunal pour avoir le divorce. Elle ne pourra jamais rester enchaîner par un mari récalcitrant.

       Le Coran donne 4 types de conseils dans le cas où le mariage est sur le point de s'effondrer : exhorter les épouses, puis s'éloigner d'elles dans leurs lits et les frappez (en sachant que c'est pas des petites frappes qui ne doit pas laisser de marques et fait avec un sawak). En cas d'échec, on cherche l'aide des familles. Battre son épouse est une mesure temporaire et fait que si ça remédie à la situation. Que cette mesure fasse quelque chose ou pas, le mari ne peut pas continuer et alors la réconciliation par les famille doit être mise en place. Le Prophète (saws) a enseigné que ces mesures doit être faite en cas de force majeure et que la punition doit être faible, de même il a condamné toute punition physique non justifiée.

       Pour la femme dont la mauvaise conduite de son mari est la cause d'une rupture prochaine du mariage, le Coran lui conseille de chercher d'abord la réconciliation. Le Coran ne conseille pas à l'épouse les 2 mesures de l'abstention du sexe ou du châtiment corporel parce que ça pourrait provoquer une réaction violente du mari. ça ferait souffrir autant l'épouse que le mariage. Certains érudits musulmans ont suggéré que le tribunal puisse appliquer ces peines contre le mari à la place de l'épouse. Le tribunal avertirait le mari rebelle, puis lui interdirait le lit de son épouse et enfin lui administrerait une châtiment corporel symbolique. L'islam donne aux couples musulmans des conseils bien plus viables pour sauver leur mariage dans les situations de problème et de tension. S'il a un problème avec l'un des partenaires, le Coran conseille à l'autre partenaire de prendre les actions possibles et efficaces pour sauver leur couple. Si toutes les mesures échouent, l'islam autorise les partenaires à se séparer en paix et à l'amiable.

     
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