• le wahabisme doctrine incontournable



    السلام عليكم و رحمة الله و بركاته



    Voici la traduction d'un conseil et d'un rappel délivrés par leCheikh Rabi' ibn Hadi el Madkhali, hafidhahoullah, sous le titre "Conseil et rappel pour tous ceux qui parlent au nom de la salafiya". Ce texte a été posté sur le forum sahab sous le titre original "نصيحة وذكرى لكل من يتكلم باسم السلفية"(lien: http://www.sahab.net/forums/index.php?showtopic=117717&st=0)

    Cette modeste traduction est téléchargeable au format pdf en cliquant sur ce lien: http://www.megaupload.com/?d=RPEQAVD5


    Qu'Allah récompense ceux qui ont contribué à ce modeste travail, et qu'il puisse profiter au maximum d'entre nous, amine.


    *****



    Conseil et rappel pour tous ceux qui parlent au nom de la salafiya

     

     

     

    Les louanges reviennent à Allah, que la prière et la paix soient sur le Messager d'Allah, sur sa famille, et sur ses compagnons et sur celui qui a suivi sa guidée.


    Ceci est un conseil et un rappel pour tous ceux qui parlent au nom de la salafiya; mais qui, lors des épreuves, lorsque les lances et les flèches des gens de la ruse, de la discorde et des troubles, s'orientent vers son foie (de la salafiya), alors on ne le compte plus parmi ses alliés (de la salafiya), ni parmi ceux qui la défendent, mais plutôt on trouve en lui des choses surprenantes et étranges.


    Certes, est apparu chez ceux qui se revendiquent de la salafiya et qui guettent la moindre occasion pour lui nuire, à elle ainsi qu'à ceux qui en font partie, des attitudes et des positions contraires à la salafiya, à sa ligne de conduite et à ses fondements; à en donner des cheveux blancs!


    Parmi ces positions:


    1- La défense des gens coupables de grandes innovations1 telles que : la croyance qu'Allah se trouve avec et dans toutes ses créatures, la croyance en l'unité et l'égalité des religions, la croyance en la fraternité inter-religieuse, la défense de ceux qui croient aux légendes et qui commettent des actes de polythéisme. De même qu'ils attestent que ces gens font partie des gens de la Sunna. Alors que certains même, parmi leurs leaders, en arrivent à faire l'éloge des rawafid (chiites) et des soufis, en les qualifiant de savants dignes de confiance; et ils font l'éloge également de la voie qu'ils empruntent (manhaj). Par la suite, leurs adeptes ignorants leur apportent leur soutien en cela.


    2- La guerre immorale et injuste livrée aux gens de la Sunna; ainsi que le discrédit qu'ils jettent sur eux, et sur leur manhaj et leurs fondements.


    3- L'invention de règles contraires à celles des gens de la Sunna, et leur méthodologie pour combattre les gens de la Sunna et défendre les gens coupables de grandes innovations telles que:


    a) nous rectifions, nous ne diffamons pas.


    b) l'adoption d'une méthodologie plus large qui engloberait les gens de la sunna -selon leur terminologie- et le reste de la communauté, mais qui se rétrécit à l'encontre des gens de la sunna, de leur méthodologie et de leurs fondements.


    1. la voie de la compensation (minhaj el mouwazanat) [ndt: qui consiste à évoquer les bonnes actions d'une personne lorsqu'on le critique].


    1. ils reportent les dires généraux des gens de l'égarement, pour masquer leurs paroles détaillées, bien que celles-ci les condamnent en priorité sur leurs dires généraux.


    Et d'autres choses encore, que les gens de la sunna ont condamnées et dont ils ont démontré l'inexactitude et le faux.



    4- Dans leur détournement de la vérité, et leur obstination dans l'égarement, ils ont instauré:


    a) la règle « ça ne m'engage à rien » (la youlzimouni).


    b) la règle « ça ne me convainc pas ».


    c) la guerre à la règle de base « la critique détaillée » [ndt: càd la règle qui dit que la critique détaillée prévaut sur l'éloge général].


    d) le rejet des informations rapportées par des personnes dignes de confiance.


    e) la condition du consensus pour rendre innovateur n'importe quel innovateur, bien que les preuves nécessaires pour le déclarer innovateur eussent été apportées; et ils ont instauré cette condition sans considérer le statut des personnes qui l'ont rendu innovateur, et malgré que ceux-ci eurent atteint un nombre conséquent. Ainsi, lorsqu'un seul parmi les gens suivant leurs passions, contredit ce jugement rendant telle personne innovateur: celui-ci s'annule.


    f) une règle pour insulter les compagnons de Mohammed صلى الله عليه و سلم – de la plus ignoble des sortes d'insultes, ils les ont insultés d'être de l'écume (ghoutha'iya); et quand ont leur a réclamé des excuses ils ont dit: ce n'est pas une insulte! Ce n'est pas une insulte! Et ils ont dit: lorsque cette expression émane d'un sunnite ce n'est pas une insulte! Et si elle émane d'un chiite, alors ça devient une insulte! Et ils affirment ceci depuis l'année 1424 h., jusqu'à ce jour.


    Ces règles sont devenues une source de troubles, telles des parcelles de nuit obscure.


    Orgueil, entêtement, et dispute à l'encontre de ceux qui les conseillent et montrent leur égarement, accompagnent toutes ces calamités.


    Malgré ces désastres et ces calamités, et d'autres encore, on trouve des gens pour faire leurs éloges et pour les compter parmi les gens de la sunna!


    Tenez! Voici un ensemble de hadiths prophétiques, que je remémore à ces personnes afin qu'ils se rappellent et s'éloignent de leurs positions.


    1) D'après Qays ibn Abi Hazim -رضي الله عنه -:


    Abou Bakr -رضي الله عنه - s'est levé, a loué Allah et l'a mentionné en bien, puis a dit: « Ô gens! Vous récitez ce verset {Ô vous les croyants! Vous êtes responsables de vous-mêmes! Celui qui s'égare ne vous nuira point si vous vous avez pris la bonne voie} [5/105] et vous ne le comprenez pas comme il se doit. J'ai certes, entendu le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم – dire: « Lorsque les gens voient le blâmable et ne le changent point, peu s'en faut que le châtiment d'Allah ne les atteigne tous ».


    Ce hadith est authentique. Il a été rapporté par l'imam Ahmed dans son « Mousnad » (5/1), Abou Daoud dans ses « Sounan » hadith (4338), par Ibn Majah dans ses « Sounan » à propos des troubles, hadith (4005), et d'autres imams qui l'ont également rapporté.



    2) D'après Houdheyfa ibn El Yaman -رضي الله عنه -:


    Le Prophète صلى الله عليه و سلم – a dit: « Par Celui dont mon âme est dans Sa main, vous ordonnerez le convenable et interdirez le blâmable, sinon peu s'en faut qu'Allah vous envoie un de Ses châtiments; vous L'implorerez alors, mais Il ne vous exaucera point ».


    Rapporté par At-Tirmidhi dans le chapitre des « Troubles », hadith (2169), il a dit: c'est un hadith bon, mais il y a une faiblesse dans sa chaîne de transmission.

    L'imam Ahmed dans son « Mousnad » (388/5).

    Si At-Tirmidhi a rendu bon ce hadith, c'est qu'il a deux témoins.

    L'un des deux témoins est le hadith de 'Aicha -رضي الله عنها -, rapporté par l'imam Ahmed dans son « Mousnad » (159/6), selon un sens proche de celui-ci. Dans sa chaîne de transmission figure une faiblesse.

    Quant au deuxième, d'après le hadith d'Abou Houreira -رضي الله عنه -, il est rapporté par El Bazzar dans son « Mousnad » (8508), et par El Khatib dans son « Tarikh » (92/13).

    De par l'ensemble de ces chaînes de transmission, ce hadith est élevé au rang de « bon par l'intermédiaire d'un autre » (hassan li ghayrihi). D'ailleurs, le grand savant al-Albani a rendu ce hadith bon dans « El jami' es-sahih » (6947).



    3) D'après Ibn Mass'oud -رضي الله عنه -:


    Le Prophète صلى الله عليه و سلم – a dit: « Il n'est pas un prophète qu'Allah ait envoyé à un peuple avant moi, sans qu'il ne compte parmi sa communauté, des compagnons qui suivent son enseignement, et qui exécutent ses ordres. Leur succédèrent ensuite des personnes, qui dirent ce qu'ils ne faisaient pas et qui agirent non conformément aux ordres (de leur prophète). Celui qui les a combattus avec sa main est un croyant, celui qui les a combattus avec sa langue est également un croyant, et celui qui les a combattus avec son cœur est également un croyant. En dehors de ceci, il n'y a plus, ne serait-ce qu'un grain de moutarde de foi. »


    Rapporté par Mouslim dans le livre de la foi, hadith (50), par Abou 'Awwana (?) (35/1, 36), et Ibn Mandah dans « La foi » (p. 183-184).


    Dans ces hadiths, le Prophète صلى الله عليه و سلم – a montré la dangerosité des actes interdits, tels que les innovations et les pêchés.

    Leur dangerosité et leurs fâcheuses conséquences ne se limitent pas à ceux qui les accomplissent; mais ils touchent aussi celui qui se montre prévenant (el moudehinou, ndt: voir l'explication plus bas) envers ces gens-là et qui embellit leurs images. Ils touchent également celui qui apporte son soutien à ces innovations, et à plus forte raison, celui qui prend la défense de ces personnes. Et son cas s'aggrave lorsqu'il en vient à combattre les personnes qui dénoncent ces innovations, et qui, eux, figurent parmi les gens de la vérité, ceux qui combattent les gens de l'égarement et des dissensions, qui s'attachent à préserver les limites fixées par Allah.



    4) D'après An-Nou'man ibn Bachir -رضي الله عنهما -:


    Le Prophète صلى الله عليه و سلم – a dit: « L'image de celui qui se montre prévenant (al moudehinou) envers les interdits d'Allah et celui qui les transgresse, est celle d'un groupe de gens qui a tiré au sort pour donner à chacun d’eux sa place sur une embarcation. A certains revint le pont, et à d’autres la cale. Ceux qui logeaient en cale étaient obligés de passer par le pont pour puiser l’eau; gênant par-là ceux qui y logeaient. Ils prirent alors une hache, et se mirent à perforer le fond de l'embarcation. Ceux qui logeaient sur le pont descendirent alors en cale, et dirent: « Mais que faîtes-vous!? ». Et aux autres de répondre: « Nous vous dérangeons, mais nous avons absolument besoin d'avoir accès a l'eau! ». S’ils les empêchent de réaliser leur dessein, c’est leur salut à tous; et s’ils les laissent le réaliser, alors c’est leur perte à tous. »


    Rapporté par Al-Boukhari dans son « Sahih » (2686), l'imam Ahmed dans son « Mousnad » (268/4, 269), At-Tirmidhi dans les « troubles » (2173), et par Ibn Hibban tel que dans « Al-Ihsan » (297, 298).


    Voici la version de ce hadith rapportée par l'imam Ahmed et At-Tirmidhi:


    « L'image de celui qui transgresse les interdits d'Allah et de celui qui se montre prévenant (al moudehinou) envers eux, est celle d'un groupe de gens qui a tiré au sort pour donner à chacun d’eux sa place sur une embarcation se trouvant en mer. A certains revint le pont, et à d’autres la cale. Ceux qui logeaient en cale étaient obligés de monter sur le pont pour puiser l’eau; gênant par-là ceux qui y logeaient. Ceux-ci leur dirent alors: « Nous ne vous laissons plus monter chez nous car vous nous dérangez! ». A eux de dire enfin: « Nous percerons donc un trou en son fond afin de puiser l'eau! ». S’ils les empêchent de réaliser leur dessein, c’est leur salut à tous; et s’ils les laissent le réaliser, alors ils se noieront tous. »


    Le « moudehinou » est celui qui voit et entend des actes blâmables, tels que les innovations ou autres, et ne les réprimande pas. Pire, il se montre prévenant envers les auteurs de ces actes et envers ceux qui prennent parti pour ces actes. Qu'en est-il alors, si cela l'amène à prendre la défense de ces gens, à embellir leurs images, et à les faire passer pour des gens de la sunna ?!

    Qu'en est-il de lui, lorsque tout cela le mène à s'en prendre a ceux qui interdisent ces actes blâmables, et qu'il fait croire aux gens qu'ils ne sont pas dans le vrai, mais plutôt qu'ils sont sur une mauvaise voie ?!


    Ce sont de telles positions qui encouragent les auteurs de ces actes blâmables à persévérer dans leur égarement, et incitent les faibles d'esprits à avoir une bonne opinion d'eux et les poussent à se jeter dans leurs bras et à leur apporter leur soutien. Tout ceci a détourné beaucoup de gens de la voie des pieux prédécesseurs, dans beaucoup de pays.


    Que ces personnes craignent Allah! Qu'ils revoient leurs positions avec sérieux et sincérité! Qu'ils prennent conscience des fâcheuses conséquences de leurs attitudes! Qu'ils prennent conscience qu'ils devront rendre des comptes devant Allah, le Jour où aucune âme ne sera d'utilité à une autre! Qu'ils se livrent à leur propre introspection de manière sérieuse, car la situation est grave.


    Je leur rappelle la parole d'Allah: {Les amis, ce jour-là, seront les ennemis les uns des autres; excepté les pieux.} [Az-zuhruf, 67].


    Et je leur rappelle la parole d'Allah: {Ô les croyants! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous-mêmes, contre vos père et mère ou proches parents.} [An-nissa, 135].


    Et je leur rappelle la parole du Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم –, « La religion c'est le conseil, la religion c'est le conseil » (il le répéta trois fois), (les compagnons) dirent: « pour qui? ». Il dit: « Pour Allah, Son livre, Son Prophète, les dirigeants des musulmans et le commun des musulmans. ».


    Et je leur rappelle la parole rapportée par l'éminent Compagnon Jarir ibn Abdillah al-Bajali -رضي الله عنه -:


    Ziyad ibn 'Ilaqa a dit: « J'ai entendu Jarir ibn Abdillah se mettre à sermonner les gens, le jour de la mort d'al-Moughira ibn Shou'ba: « Craignez Allah! Faites preuve de calme et de retenue jusqu'à ce que soit désigné un nouveau gouverneur; car certes, il y aura maintenant un nouveau gouverneur. » Il dit ensuite: « Demandez (à Allah) l'intercession pour votre gouverneur, car il aimait le pardon. ». Il dit également: « Je suis allé vers le Messager d'Allah -صلى الله عليه و سلم –, et je lui ai dit: « Je te fais allégeance dans l'islam ». Il m'a alors mis comme condition d'apporter le bon conseil à tous musulman, et je lui ai fait allégeance en cela. Par le Seigneur de cette mosquée! Certes, je suis pour vous d'un bon conseil! ». Ensuite il implora Allah de lui pardonner, puis il descendit. ».


    Rapporté par al-Boukhari dans son « Sahih », chapitre de « La foi », sous-chapitre « La parole du Prophète -صلى الله عليه و سلم –: « La religion c'est le conseil pour Allah, Son livre, Son Prophète, les dirigeants des musulmans et le commun des musulmans, et Sa parole {Lorsqu'ils conseilleront pour Allah et Son Messager}, hadith (58).

    Rapporté également par l'imam Ahmed (357/4).

    Il a également été rapporté de manière succincte par Al-Boukhari, chapitre de « La foi », hadith (57), et Mouslim, chapitre de « La foi », hadith (56).


    Je rappelle à ces personnes, à travers les enseignements tirés de ces hadiths et ces versets, leur obligation de conseiller pour Allah, Son Livre, Son Prophète, de conseiller les dirigeants des musulmans, et le commun des musulmans. Et je leur rappelle leur obligation de réprimander le blâmable, et la terrible menace qui pèse sur ceux qui ne s'acquittent pas de cette obligation, et qui ne réprimandent pas le blâmable.


    Et je leur dis comme a dit Jarir: par le Seigneur de cette mosquée! Certes, je suis pour vous d'un bon conseil! Je dirais même plus: par le Seigneur des cieux et de la terre, certes je suis pour eux d'un bon conseil!


    Et je leur rappelle la parole d'Anas -رضي الله عنه -: « Vous pratiquez des actes qui, à vos yeux, vous paraissent être insignifiants, mais qui à l'époque du Prophète, étaient comptés parmi les grands péchés ».


    Rapporté par al-Boukhari (6492), Ahmed dans son « Mousnad » (157/3), et Abou Ya'la dans son « Mousnad » (4207) et (4314).


    Et je leur conseille, également, d'étudier la méthodologie des pieux prédécesseurs à sa source, de s'y conformer, de l'appliquer sur eux-même mais aussi sur autrui.


    J'invoque Allah pour qu'Il leur montre ce qu'ils ont ignoré, qu'Il leur montre les fautes qu'ils ont faites par erreur, ou bien celles qu'ils ont sciemment commises.



    و صلى الله على نبينا محمد وعلى آله وصحبه وسلم

     

     

     

     

    Rabi' ibn Hadi el-Madkhali

     

    9/2/1432 h.

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  • le wahabisme doctrine incontournable

    D’après ‘Abdullâh Ibn Abî Bakr (rahimahullâh) - Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a adressé à ‘Amr Ibn Hazm une lettre qui dit : 

    « Que seuls ceux qui sont purifiés touchent le Qor’ân » 
    Rapporté par Mâlik avec une chaîne de transmission « Moursal »  [1]



    Le degré d’authenticité du hadîth

    Il y a certes une divergence de la part des spécialistes sur ce hadîth et son authentification. 

    Abû Dâwoud a dit : La chaîne de transmission de ce hadîth n’est pas authentique […]

    Ce hadîth a été authentifié par al-Hâkim, Ibn Hibbân, al-Bayhaqî – Et l’Imâm 

    Ahmed a dit : J’espère que ce hadîth est authentique […]



    Les mots utilisés dans le hadîth

    Seuls ceux qui sont purifiés : Purifié est un mot qui a plusieurs sens.
    Il englobe la purification de ce qui est considéré comme une impureté majeure, et il englobe ce qui est considéré comme une impureté mineure.
    Comme il englobe celui qui porte sur lui une impureté.
    Le dire prédominant dans ce qui est voulu en cela, c’est ce qui est considéré comme une impureté mineure, comme cela sera expliqué dans la clarification de la parole dans la jurisprudence du hadîth – Insha Allâh.

    Al-Qor’ân : Son origine à comme synonyme la lecture.
    Ensuite son déplacement.
    Et il a été transmis en tant que Parole miraculeuse descendue sur le Prophète Muhammad (sallallahu ‘alayhi wa sallam) liée au chapitre de ce qui englobe l’origine sur l’exécutant [Bâb itlâq al-masdar ‘ala maf’oûlihi].


    Ce qu’il y a à prendre du hadîth

    1  Lorsque le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a envoyé à Najrân ‘Amr Ibn Hazm al-Ansârî afin qu’il leur apprenne la religion, il lui a écrit ce livre énorme qui rassemble de nombreuses traditions [Sounans] acceptées par la Communauté.
    Al-Hâkim a dit : Le hadîth de ‘Amr Ibn Hazm fait parti des bases de l’Islâm.

    2  Dans ce livre : « Que seuls ceux qui sont purifiés touchent le Qor’â», l’auteur a développé l’explication de l’interdiction de celui en état d’impureté mineure de le toucher [le Qor’ân], de même pour celui en état d’impureté majeure, à plus forte raison.

    3
     Le sens apparent du hadîth interdit de toucher le Qor’ân sans une barrière et sans être en état d’ablution.

    4
     Le ministre Ibn Habîrah [2] a dit :
    Il y a un consensus sur le fait qu’il n’est pas permis de toucher le Qor’ân sans une barrière.
    SHeikh al-Islâm [Ibn Taymiyyah] a dit : selon les 4 dogmes de pensées, il n’est pas permis de toucher le Qor’ân sans être en état de pureté.
    Ce qu’indiquent le Qor’ân et la Sounnah est qu’il n’est pas permis à la personne en état d’impureté de toucher le Qor’ân ; et cela est le dire de la majorité [des savants] et ce qui est bien connu chez les Compagnons.

    5
     Et pour ce qui est de le toucher en état d’impureté mineure, ceci se présente de deux façons :

    • Le premier : L’interdiction, qui a le même jugement que pour l’état d’impureté majeure.
    • Le deuxième : La permission par nécessité.

    Il est dit dans « al-Insâf » : Il est rapporté deux versions du dogme [de l’Imâm Ahmed].

    SHeikh ‘Abdullâh Abâbatîn a dit : Ce qui est bien connu du dogme [de l’Imâm Ahmed] est que cela n’est pas permis.
    Et il est rapporté dans l’une des deux versions d’après Ahmed la permission.

    6
     Seuls ceux qui sont purifiés : Ce terme a plusieurs sens qui sont au nombre de quatre :

    •  Ce qui est voulu par le terme « Purifié », c’est le musulman.
    Comme Allâh – Ta’âla – dit : « Les associateurs ne sont qu’impureté » [3]
    Ce qui est voulu par cela, c’est la purification au niveau du sens dogmatique.

    •  Ce qui est voulu, c’est la purification de l’impureté.
      Comme ce que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit de la chatte :

       
      « Elle n’est pas impure. »

    •  Ce qui est voulu, c’est la purification de l’état d’impureté majeure après un rapport intime.
      Ce qui a été rapporté d’après Ahmed, Abû Dâwoud, at-Tirmidhî, an-Nassâ-î, Ibn Mâdja d’après ‘Alî, est que le Prophète a dit :
       

      « Ceci est permis [lire le Qor’ân] à celui qui ne traîne pas une souillure majeure. »

    •  Ce qui est voulu par la purification, ce sont les ablutions.
      Il a été rapporté, d’après al-Bukhârî et Muslim, que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit :
       

      « Allâh n’accepte pas la prière de l’un d’entre vous s’il est en état d’impureté, jusqu’à ce qu’il fasse ses ablutions. » 

      Tous ces sens de la purification entrent dans ce qui peut être voulu dans législation de ce hadîth.
      Et nous n’avons pas de prédominance particulière qui l’emporterait sur l’autre.
      Car l’un porte l’autre, l’impureté mineure, et c’est une certitude.
      C’est donc l’avis de la majorité [des savants] des quatre dogmes [de pensée] et ceux qui les ont suivit.

    Ceci dit, ils ne donnent pas de preuve forte sur la question de l’interdiction pour la personne en état d’impureté de toucher le Qor’ân. Le doute quant à l’authenticité de cet avis est bien présent, et certes le fait de s’en abstenir par précaution est ce qui prédomine.

    Ibn Ruchd a dit : La raison de leur divergence [aux savants] est due à la compréhension qu’ils ont eu de la Parole d’Allâh – Ta’âla :

    « que seuls les purifiés touchent »
     [4] entre « les purifiés » qui sont les enfants de Âdam [au sens général du terme donc l’être humain], et entre les Anges. Et entre cette interprétation comprise comme une interdiction et celle qui est comprise comme n’étant pas une interdiction.

    Ceux qui ont compris 
    « les purifiés » comme étant les enfants de Âdam [au sens général du terme] disent : Il n’est pas permis de toucher le Qor’ân si ce n’est en état de pureté. Et ceux qui ont pris cela comme une information seulement, comprennent le terme « les purifiés » comme étant les Anges et disent : Il n’y a pas dans ce verset une preuve qui conditionne la purification pour celui qui touche le Qor’ân.

    Et donc, il n’y a pas de preuve du Livre ou de la Sounnah attestant ce dire pour qui n’accepte pas ce hadîth.

    7
     Dans ce hadîth, il y a le fait d’honorer le Qor’ân.

    Il doit être obligatoirement sacralisé et il n’est pas permis de toucher le Qor’ân avec une impureté, comme de l’emporter dans un endroit inapproprié, d’accrocher des versets sur les murs. ou de le réciter en un endroit de divertissement ou auprès d’un chanteur, ou auprès d’une personne qui fume la cigarette, ou en un endroit à vacarme où les gens lèvent leur voix, et tout ce qui peut ressembler à cela dans le manque de respect et de considération à l’égard du Livre d’Allâh – Ta’âla. 
    [5
    ]

    Notes
    [1] Le hadîth moursal : est un hadîth altéré - soit il manque un compagnon dans la chaîne, soit il s’arrête au niveau d’un des suivants des compagnons.
    [2] Son nom complet est Ibn Habîrah Ibn Habîrah al-Wazîr al-Kâmil, érudit et éminent savant hanbalite réputé pour son équitablilité – auteur de « at-Tassânif » - Abû al-Moudhfar Yahya Ibn Muhammad Ibn Habîrah Ibn Sa’d Ibn Hassan Ibn Djahm ach-Chaybânî al-Hanbalî al-‘Irâqî.
    [3] Coran, 9/28
    [4] Coran, 56/79
    [5] Kitâb « Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm » du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 1/349-353
    copié de manhajulhaqq.com
    Cheikh ‘Abdullâh Ibn ‘Abder-Rahmân al-Bassâm
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  • le vrai musulman......

    Cette personne musulmane dont on se sert pour démanteler une religion qui tient debout ,qui est crédible dans ses propos et dans ses actes ;tout au moins pour ceux qui veulent bien s'ouvrir à elle.

    Cette personne musulmane qui a choisi par ses propres moyens,ses propres envies de respecter et d'adorer son seul et unique Dieu Allah.

    Personne ne l'a obligée à devenir ce qu'elle est car "Nulle contrainte en religion"(sourate 2 ,verset 256)

    Elle est adulte ou elle le devient en épousant cette religion.Elle est tout à fait maître de ses responsabilités 

    C'est en toute connaissance de cause qu'elle assume et choisit ses responsabilités.Elle sait que rien en Islam n'est gratuit mais que tout au contraire est justifié.Allah n'impose aucune chose sans en donner la raison ou l'expliquer.Et c'est cette justification qui rend cette personne musulmane ,aussi bien que toute la communauté musulmane ,sûre d'elle-même ,de son chemin ,et de sa route.Elle est soumise uniquement à Dieu et n'obéit qu'à Dieu.Ce n'est qu'à travers lui qu'elle assume ses rôles et ses responsabilités.Elle ne se prosternera que devant lui et pas devant un autre.Et c'est cette totale soumission à Dieu qui lui donne cette liberté entière dont elle peut jouir dans les limites de la Loi Divine.

    Elle n'est pas une victime de l'Islam mais bien au contraire une partie intégrante qui a sa place ,son utilité ,participant pleinement et activement au bien-être de la communauté musulmane

     

    Si l'Islam apparait comme un manuel technique nous enseignant concrètement les actes de la vie avec ce qui est permis et interdit ,il ne faut pas l'aborder tout de suite en tant que tel.

    L'Islam se veut d'abord une religion de coeur où se mêlent sentiments ,pardon,compréhension ,intention... Cet aspect tenant une place extrêmement importante:

    Abd Allah b. al-'Abbas b ,abd - al - Muttalib tient cette sentence de l'Envoyé de Dieu (saw)qui lui a révélé par son Seigneur:

    " Certes ,Dieu a inscrit les bonnes et les mauvaises actions (sur la Table Gardée).Puis le Prophète(saw) expliqua ainsi cette parole : " Quiconque a l'intention d'accomplir une bonne action et ne la fait pas se la verra comptée par Dieu pour une bonne action à part entière.Et s'il l'accomplit après avoir eu l'intention de la faire ,Dieu multipliera cette bonne action en la comptant de dix à sept cents fois plus ou encore davantage.Et quiconque pense à commettre une mauvaise action puis s'en abstient ,Dieu lui comptera une bonne action à part entière.S'il la commet après y avoir songé ,Dieu la lui comptera pour une seule mauvaise action. " "

    Ainsi ,l'intention qui relève des sentiments que l'on peut avoir est très importante et considérée dans l'Islam.Elle équivaut à une bonne action même si elle n'a pas été accomplie.N'est ce pas la preuve d'une grande tolérance en Islam et d'un grand Amour de Allah pour l'homme,sa créature ?

     

    C'est pourquoi ,si la vie de certaines personnes semble fermée ,sans issue ,dépourvue de tout ce qui vient d'être dit (ce qui est malheureusement réel et peut-être bien trop souvent) ,il ne faut pas en chercher le coupable ou le responsable dans l'Islam mais ailleurs.

    Quant à ce ailleurs ,je laisserai tout à chacun de juger où il se trouve.......

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