• Lorsque l'un d'entre vous vient le jour du vendredi alors que l'imam fait son sermon
     
    Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    D'après Jabir Ibn Abdillah (qu'Allah les agrée), Soulayk Al Ghatafani (qu'Allah l'agrée) est venu au joumou'a alors que le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) faisait la khotba et il s'est assis. Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) lui a dit: « Ô Soulayk ! Lève toi et prie deux unités de prières et fais les concises » puis il a dit: « Lorsque l'un d'entre vous vient le jour du vendredi alors que l'imam fait son sermon qu'il fasse deux unités de prière et qu'il les fasse de manière concise ».
    (Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°875)

    L'imam Nawawi (mort en 676) a dit dans Charh Sahih Mouslim concernant ce hadith: « Ceci est un texte qui ne peut pas être interprété, et je ne pense pas qu'il existe un savant à qui parviennent ces phrases authentiques puis qui diverge de cela ».


    عن جابر ابن عبد الله رضي الله عنهما : جاء سليك الغطفاني رضي الله عنه و رسول الله صلى الله عليه وسلم يخطب . فقال له : " يا سليك قم فاركع ركعتين و تجوز فيهما " ثم قال : " إذا جاء أحدكم يوم الجمعة و الإمام يخطب فليركع ركعتين و ليتجوز فيهما
    (رواه مسلم في صحيحه رقم ٨٧٥)
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  • LA CROYANCE EN DIEU

    La foi en Dieu comprend quatre éléments : croire que Dieu est à l’origine de l'existence de l’univers, à l’unicité de Sa seigneurie, à l’unicité de Sa divinité ainsi qu’à Ses noms et attributs.

    Croire que Dieu est à l’origine de l'existence de l’univers

    Conformément au premier mot révélé «Lis » (S.96 V.1), le musulman doit rechercher la connaissance. Il est ainsi invité à baser sa croyance en Dieu sur des arguments fondés.

     Il existe trois types d’arguments qui permettent d’affirmer l’existence de Dieu :

    • Ceux qui concernent la fitra
    • Ceux fondés sur la raison
    • Ceux qui sont portés par révélation.

    La fitra :

    La fitra n’est autre que la nature profonde de l’homme. C’est un souffle originel, une aspiration naturelle vers Dieu. C’est elle qui lui fait ressentir le besoin de se diriger vers son Créateur :

    « Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Dieu], telle est la nature (fitra) que Dieu a originellement donnée aux hommes, pas de changement à la création de Dieu. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas. » (Sourate 30, Ar-Roum (Les Romains), v30)

    L’Homme a été créé de telle sorte que la transcendance soit innée pour lui :

    « Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : "Ne suis-Je pas votre Seigneur ?" Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons..." - afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : "Vraiment, nous n'y avons pas fait attention" » (Sourate 7, Al-Araf, v172)

    Dans ce verset, Dieu nous rappelle l’engagement originel qu’Il a pris des Hommes. Tout individu qui suit l’Islam se conforme à cet engagement. Dans le Coran, on retrouve le terme ‘‘kafir’’ qui ne signifie pas mécréant comme on le traduit souvent, mais négateur, personne qui cache. En arabe littéraire, ce terme signifie cultivateur car il est celui-ci cache les graines dans la terre. Ainsi, quelqu’un qui renie l’Islam, renie cet engagement originel, c’est un ‘‘kafir’’ au sens où il cache sa foi.

    D’autre part, dans un hadith rapporté par Al-Boukhârî, le Prophète (r) a dit : « Tout enfant naît selon la fitra, ce sont ses parents qui en font un Juif, un Chrétien ou un Zoroastrien ». Ainsi, l’être humain est naturellement disposé à croire en Dieu. On déduit donc qu’un enfant sans influence extérieure reconnaîtra naturellement Dieu, en accord avec le pacte originel et donc la fitra.

    Enfin, une anecdote nous rappelle que la foi est innée même chez ceux qui se disent athées :

    On raconte qu’un athée renia l’existence du Créateur en présence de Jaâfar As-Sadeq (que Dieu l’agrée). Jaâfar lui demanda :

    « N’as-tu jamais pris la mer ? »

    Il dit : « Si »

    Il lui demanda : « As-tu vu ses abîmes terrifiants ? »

    Il dit : « Oui, un jour des vents terribles se déchaînèrent brisant les navires et noyant les marins. Je me suis accroché à l’une de leurs planches. Finalement cette planche m’échappa et je me suis trouvé en plein remous de vagues qui me jetèrent sur la côte. »

    Jaâfar lui dit : « Tu as compté d’abord sur le navire et sur son capitaine, puis sur la planche dans l’espoir du salut. Une fois que tu as perdu toutes ces choses, t’es-tu livré à ta perte ou avais-tu gardé quelqu’espoir de salut ? »

    Il dit : « J’ai plutôt gardé l’espoir. »

    Il dit : « De qui espérais-tu ton salut ? »

    L’homme se tut. Jaâfar lui dit : « Le Créateur est précisément celui dont tu espérais alors ton salut et c’est Lui qui t’a sauvé de la noyade. »

    C’est ainsi que cet homme se convertit à l’Islam par son intermédiaire.

    Cette fitra, souffle originel, nous pousse à croire, mais elle ne suffit pas à elle seul à conduire à une foi saine. Elle a besoin d’être vivifiée par la raison et la Révélation.

    C’est ainsi que certains commentateurs interprètent le verset dans lequel Dieu dit : «lumière sur lumière» (Sourate 24, An Nour (la Lumière), v35).

    La première lumière est celle de la fitra, qui nous guide vers Dieu. La seconde est celle de la foi délibérément consentie, d’un acte décisif dans le cheminement vers Dieu et qui est le fait de la raison, guidée par la Révélation.

    La raison :

    On conçoit très aisément l’existence de Dieu par la raison.

    En effet, existe-t-il le moindre effet sans cause ? Peut-on seulement imaginer qu’à partir de rien il s’est formé, sans aucune intervention, tout ce que l’on peut observer comme paysages et êtres vivants de toutes sortes ? Peut-on croire que tout ceci est le fruit du hasard ? Non bien sûr et c’est à ce propos que Dieu nous interpelle dans le Coran :

    « Ont-ils été créés à partir de rien ou sont-ils eux les créateurs ?

    Ou ont-ils créé les cieux et la terre ? Mais ils n'ont plutôt aucune conviction.

    Possèdent-ils les trésors de ton Seigneur ? Ou sont-ils eux les maîtres souverains ? » (Sourate 52, At-Tur, v35-36)

    Jâbir ibn Mu’tam (t) raconte qu’alors qu’il était encore polythéiste, il entendit le Prophète (r) réciter ces versets, il dit alors : « Mon cœur était près de s’envoler, c’était la première fois que la foi s’installa dans mon cœur ».

    L’imam Al Ghazali a dit : « Rien n’est plus évident que l’existence de Dieu car tout ce qui se trouve dans les cieux et sur Terre est une preuve de l’existence de Dieu. ». En effet, il suffit de méditer sur la nature et l’harmonie parfaite de la création et sur ses miracles pour comprendre qu’elle ne peut-être que le résultat de la puissance et de la sagesse divine. Ainsi, le Très-Haut nous invite souvent dans le Coran à porter notre attention sur la création, comme dans les versets suivants :

    « Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés, et le ciel comment il est élevé, et les montagnes comment elles sont dressées, et la terre comment elle est nivelée ? » (Sourate 88, Al-Ghashiyah (L’enveloppante) v17-20)

    Le Créateur nous expose Ses signes (ayat) dans la création et les complètent par d’autres Signes, qui sont les ayat de la Révélation (terme généralement traduit par « versets »)

    La révélation

    Elle vient répondre au besoin de croire en nous donnant une voie à suivre, une shari’a. Elle nous donne une connaissance, en terme de croyance (existence des anges, des Prophètes, du Jugement Dernier etc.) à laquelle nous n’aurions pu accéder ni avec nos sens, ni avec notre raison limitée.

    Par ailleurs, de nombreuses théories scientifiques auxquelles le Coran fait clairement allusion, bien des siècles avant que les scientifiques ne les aient découvertes, ne sont pas sans mettre en évidence que ce Livre ne peut avoir qu’une origine divine. De même, les miracles cités dans le Coran attestent également de l’existence de Dieu, le Coran étant lui-même un miracle.

    Croire en l’Unicité de Dieu

    Après avoir attesté de l’Existence de Dieu, il faut pour le musulman admettre Son Unicité.

    Cette unicité, At-Tawhid comprend 3 aspects :

    - L’unicité de la Seigneurie : Tawhid ar-rububiya 

    - L’unicité de la Divinité : Tawhid al-uluhiya 

    - La foi en les Noms et Attributs divins : Imane bi al Asma’ was-Sifat 

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  • LA CROYANCE EN DIEU

    La foi en Dieu comprend quatre éléments : croire que Dieu est à l’origine de l'existence de l’univers, à l’unicité de Sa seigneurie, à l’unicité de Sa divinité ainsi qu’à Ses noms et attributs.

    Croire que Dieu est à l’origine de l'existence de l’univers

    Conformément au premier mot révélé «Lis » (S.96 V.1), le musulman doit rechercher la connaissance. Il est ainsi invité à baser sa croyance en Dieu sur des arguments fondés.

     Il existe trois types d’arguments qui permettent d’affirmer l’existence de Dieu :

    • Ceux qui concernent la fitra
    • Ceux fondés sur la raison
    • Ceux qui sont portés par révélation.

    La fitra :

    La fitra n’est autre que la nature profonde de l’homme. C’est un souffle originel, une aspiration naturelle vers Dieu. C’est elle qui lui fait ressentir le besoin de se diriger vers son Créateur :

    « Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Dieu], telle est la nature (fitra) que Dieu a originellement donnée aux hommes, pas de changement à la création de Dieu. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas. » (Sourate 30, Ar-Roum (Les Romains), v30)

    L’Homme a été créé de telle sorte que la transcendance soit innée pour lui :

    « Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : "Ne suis-Je pas votre Seigneur ?" Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons..." - afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : "Vraiment, nous n'y avons pas fait attention" » (Sourate 7, Al-Araf, v172)

    Dans ce verset, Dieu nous rappelle l’engagement originel qu’Il a pris des Hommes. Tout individu qui suit l’Islam se conforme à cet engagement. Dans le Coran, on retrouve le terme ‘‘kafir’’ qui ne signifie pas mécréant comme on le traduit souvent, mais négateur, personne qui cache. En arabe littéraire, ce terme signifie cultivateur car il est celui-ci cache les graines dans la terre. Ainsi, quelqu’un qui renie l’Islam, renie cet engagement originel, c’est un ‘‘kafir’’ au sens où il cache sa foi.

    D’autre part, dans un hadith rapporté par Al-Boukhârî, le Prophète (r) a dit : « Tout enfant naît selon la fitra, ce sont ses parents qui en font un Juif, un Chrétien ou un Zoroastrien ». Ainsi, l’être humain est naturellement disposé à croire en Dieu. On déduit donc qu’un enfant sans influence extérieure reconnaîtra naturellement Dieu, en accord avec le pacte originel et donc la fitra.

    Enfin, une anecdote nous rappelle que la foi est innée même chez ceux qui se disent athées :

    On raconte qu’un athée renia l’existence du Créateur en présence de Jaâfar As-Sadeq (que Dieu l’agrée). Jaâfar lui demanda :

    « N’as-tu jamais pris la mer ? »

    Il dit : « Si »

    Il lui demanda : « As-tu vu ses abîmes terrifiants ? »

    Il dit : « Oui, un jour des vents terribles se déchaînèrent brisant les navires et noyant les marins. Je me suis accroché à l’une de leurs planches. Finalement cette planche m’échappa et je me suis trouvé en plein remous de vagues qui me jetèrent sur la côte. »

    Jaâfar lui dit : « Tu as compté d’abord sur le navire et sur son capitaine, puis sur la planche dans l’espoir du salut. Une fois que tu as perdu toutes ces choses, t’es-tu livré à ta perte ou avais-tu gardé quelqu’espoir de salut ? »

    Il dit : « J’ai plutôt gardé l’espoir. »

    Il dit : « De qui espérais-tu ton salut ? »

    L’homme se tut. Jaâfar lui dit : « Le Créateur est précisément celui dont tu espérais alors ton salut et c’est Lui qui t’a sauvé de la noyade. »

    C’est ainsi que cet homme se convertit à l’Islam par son intermédiaire.

    Cette fitra, souffle originel, nous pousse à croire, mais elle ne suffit pas à elle seul à conduire à une foi saine. Elle a besoin d’être vivifiée par la raison et la Révélation.

    C’est ainsi que certains commentateurs interprètent le verset dans lequel Dieu dit : «lumière sur lumière» (Sourate 24, An Nour (la Lumière), v35).

    La première lumière est celle de la fitra, qui nous guide vers Dieu. La seconde est celle de la foi délibérément consentie, d’un acte décisif dans le cheminement vers Dieu et qui est le fait de la raison, guidée par la Révélation.

    La raison :

    On conçoit très aisément l’existence de Dieu par la raison.

    En effet, existe-t-il le moindre effet sans cause ? Peut-on seulement imaginer qu’à partir de rien il s’est formé, sans aucune intervention, tout ce que l’on peut observer comme paysages et êtres vivants de toutes sortes ? Peut-on croire que tout ceci est le fruit du hasard ? Non bien sûr et c’est à ce propos que Dieu nous interpelle dans le Coran :

    « Ont-ils été créés à partir de rien ou sont-ils eux les créateurs ?

    Ou ont-ils créé les cieux et la terre ? Mais ils n'ont plutôt aucune conviction.

    Possèdent-ils les trésors de ton Seigneur ? Ou sont-ils eux les maîtres souverains ? » (Sourate 52, At-Tur, v35-36)

    Jâbir ibn Mu’tam (t) raconte qu’alors qu’il était encore polythéiste, il entendit le Prophète (r) réciter ces versets, il dit alors : « Mon cœur était près de s’envoler, c’était la première fois que la foi s’installa dans mon cœur ».

    L’imam Al Ghazali a dit : « Rien n’est plus évident que l’existence de Dieu car tout ce qui se trouve dans les cieux et sur Terre est une preuve de l’existence de Dieu. ». En effet, il suffit de méditer sur la nature et l’harmonie parfaite de la création et sur ses miracles pour comprendre qu’elle ne peut-être que le résultat de la puissance et de la sagesse divine. Ainsi, le Très-Haut nous invite souvent dans le Coran à porter notre attention sur la création, comme dans les versets suivants :

    « Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés, et le ciel comment il est élevé, et les montagnes comment elles sont dressées, et la terre comment elle est nivelée ? » (Sourate 88, Al-Ghashiyah (L’enveloppante) v17-20)

    Le Créateur nous expose Ses signes (ayat) dans la création et les complètent par d’autres Signes, qui sont les ayat de la Révélation (terme généralement traduit par « versets »)

    La révélation

    Elle vient répondre au besoin de croire en nous donnant une voie à suivre, une shari’a. Elle nous donne une connaissance, en terme de croyance (existence des anges, des Prophètes, du Jugement Dernier etc.) à laquelle nous n’aurions pu accéder ni avec nos sens, ni avec notre raison limitée.

    Par ailleurs, de nombreuses théories scientifiques auxquelles le Coran fait clairement allusion, bien des siècles avant que les scientifiques ne les aient découvertes, ne sont pas sans mettre en évidence que ce Livre ne peut avoir qu’une origine divine. De même, les miracles cités dans le Coran attestent également de l’existence de Dieu, le Coran étant lui-même un miracle.

    Croire en l’Unicité de Dieu

    Après avoir attesté de l’Existence de Dieu, il faut pour le musulman admettre Son Unicité.

    Cette unicité, At-Tawhid comprend 3 aspects :

    - L’unicité de la Seigneurie : Tawhid ar-rububiya 

    - L’unicité de la Divinité : Tawhid al-uluhiya 

    - La foi en les Noms et Attributs divins : Imane bi al Asma’ was-Sifat 

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