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la priere "salat"
/ L’intention :
C’est avoir l’intention de prier et de spécifier cette prière dans son cœur.
Il n’est pas légiféré de prononcer cette intention car le prophète (صلى الله عليه و سلم) ne l’a jamais prononcé [avec sa langue]. Lorsqu’il voulait prier, il se levait et disait : « Allahu akbar » sans dire quoi que ce soit avant. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) n’a jamais prononcé l’intention, il n’a jamais dit : « je prie pour Allah tel prière, en me dirigeant vers la qiblah, 4 raka’at en tant qu’imam » […] Ceci est une innovation qui n’a jamais été rapporté que ce soit à travers une chaine de transmissions authentique ou faible [..]. Cela n’a pas été rapporté par les compagnons et aucuns des tabi’in n’a jugé cela bon de même que les 4 imams. Et si cela était un bien, les compagnons nous auraient précédés dans cela.
Changer son intention durant la prière :
Changer d’intention lors d’une prière bien précise n’est pas autorisé : par exemple avoir l’intention d’effectuer la prière du fajr et durant cette prière modifier son intention en voulant finalement faire la prière sunna après les ablutions
De même qu’il n’est pas autorisé de changer d’intention d’une prière surérogatoire vers une prière précise : par exemple avoir l’intention d’effectuer une prière purement surérogatoire (sans raison) et durant cette prière modifier son intention en voulant finalement faire la prière sunna après les ablutions)
Par contre changer d’intention d’une prière précise vers une prière surérogatoire, cela est autorisé.
Quant à celui qui prie une prière obligatoire et qui durant cette prière ce rend compte qu’il l’a déjà prié, il n’est pas obligé de changer son intention car elle passe automatiquement en prière surérogatoire car le prophète (صلى الله عليه و سلم) à interdit de faire 2 fois dans la journée la même prière obligatoire.
Formuler deux intentions :
Il est autorisé de formuler deux intentions à condition que ce soit deux actes surérogatoires ou bien un acte surérogatoire avec un acte obligatoire. La preuve est le hadith koudsi : «si mon serviteur à l’intention de faire une bonne action sans l’accomplir, il lui est compté une bonne action ».
Il n’est pas autorisé de formuler deux intentions pour deux actes obligatoires : par exemple, celui qui est en état de janaba le vendredi peut faire un seul lavage en formulant deux intentions (l’intention du khousl du vendredi et l’intention du khousl pour l’état de janaba) s’il considère que le lavage du vendredi est surérogatoire. Mais s’il considère que le lavage du vendredi est obligatoire, il doit obligatoirement faire deux lavages bien distincts.
Parmi les conditions de la prière, il ya également les conditions inhérente à tout actes : être musulman, sain d’esprit et pubert.
Chapitre de la description de la prière :
Résumé du livre de sheikh el Albani : la description de la prière du prophète
Lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) se levait pour prier, il se dirigé vers la qiblah en se positionnant devant sa soutra. Il ouvrait sa prière en disant : « Allahu akbar ». Il levait ses mains au moment du takbir (sois au niveau des épaules, sois au niveau des oreilles ou entre les deux), les paumes de la main tourné vers la qiblah. Il posait sa main droite sur sa main gauche et les plaçaient sur sa poitrine. Puis il regardait par terre et commençait sa prière en récitant diverses invocations qui font l’éloge et remercie Allah subhanahu ta’ala. Puis il demandait la protection d’Allah contre le diable. Puis il disait la bessmellah à voie basse que ce soit lord d’une prière à voie basse ou à voie haute. Puis il lisait la fatiha verset par verset. Et lorsqu’il terminait sa lecture [de la fatiha], il disait : « Amine » à voie haute en le prolongeant. Puis il récitait une autre sourate, longue ou courte. Il récitait à voie haute durant la prière du sobh, les deux première raka’a du maghreb et de l’isha. Et à voie basse durant la prière du dohr, du ‘asr, la 3 raka’ de la prière du maghreb et les deux dernières de la prière du ‘isha. Il lisait également à voie haute durant la prière du jumu’a, la prière des deux fêtes, la prière de demande de pluie et durant la prière de l’éclipse. Les deux dernière raka’ du prophète étaient toujours plus courte de moitié que les deux premières (le temps de lire une quinzaine de verset). De temps en temps, il se contentait de réciter uniquement la fatiha lors des deux dernières raka’at de la prière.
Puis lorsqu’il terminait sa lecture, il marquait une pose [un silence]. Il levait ses mains, faisait le takbir et s’incliné. Il posait ses mains sur ses genoux et les tenaient fortement [comme s’il les attrapait] en écartant ses doigts. Il écartait ses coudes des cotés de son corps. Il tendait son dos et le tenait droit au point ou si l’on y verserait de l’eau, elle stagnerait. Il était apaisé, il disait : « subhanahu rabbi l’adhim » (3X) et dans une autre version : « subhanahu rabbi l’adhim wa bi hamdi » (3X). Durant son inclinaison, il disait diverses invocations. Il est interdit de réciter le Coran durant l’inclinaison et la prosternation. Puis il se relever de l’inclinaison en disant : « sami’u Llahu liman hamida » et levait ses mains on moment ou il relevait son dos. Lorsqu’il était debout, il disait : « rabbana wa laka el hamd » et rajoutait parfois d’autres invocations.
Après s’être relevé de l’inclinaison, les savants ont divergés concernant le fait de remettre ses mains sur sa poitrine (el qabl) ou non. Certains savants comme sheikh el Albany disent qu’il doit laisser ses mains relâchées car il n’a pas était rapporté que le prophète à posé sur sa poitrine, sa main droite sur sa main gauche. Or la posture de l’être humain à l’état normale est les mains relâchées. Les autres savants comme sheikh ibnu baz se basent sur un hadith du prophète (صلى الله عليه و سلم) qui dit : « nous les prophètes, il nous a été ordonnés de laisser poussez nos barbes et de poser sur notre poitrine notre main droite sur notre main gauche durant la prière » donc à partir du moment où l’on est debout dans la prière, on doit faire el qabl car c’est la sunnah des prophètes.
Puis le prophète faisait le takbir et se prosterné, il posait ses mains au sol avant ses genoux. Il prenait appuis sur ses mains et les posées [à plat], joignait ses doigts et les dirigeait vers la qiblah, plaçait ses mains au niveau de ses épaules ou de ses oreilles. Il touchait le sol avec son front et son nez, il disait : « j’ai été ordonné de me prosterner sur 7 os : le front [et il fit un signe de la main pour montrer son nez], les deux mains, les genoux et le bout des orteils. ». Il dit également : « pas de prière pour celui qui n’a pas toucher la terre avec son nez comme il a touché la terre avec son front ». Les savants ont dit de ce hadith que cela signifie qu’il n’y a pas de prière valide ; c'est-à-dire que celui qui se prosterne sur son front uniquement sans que son nez ne touche le sol, sa prière est nulle et il doit la recommencer. Il (صلى الله عليه و سلم) était apaisé durant sa prosternation et disait : « subhanna rabbil a’laa » (3X) et ajoutait à cela diverses invocations. Le prophète (صلى الله عليه و سلم) nous a ordonné d’accentuer les invocations durant la prosternation et il dit : « la personne est le plus proche de son seigneur lorsqu’elle est en prosternation ». Il relevait sa tête en disant le tekbir, allonger son pieds gauche et s’asseyait dessus toujours en étant apaisé. Il dressait son pieds droit et diriger ses orteils vers la qiblah et disait : « Allahumma aghfir lî wa rhamnî wa jbournî wa rfa3nî wa hdinî wa 3âfinî wa rzouqnî ». Puis il faisait le tekbir et se prosterner une seconde fois exactement comme la première, relevait sa tête en disant le tekbir et s’asseyait sur son pied gauche jusqu’à ce que chaque os reviennent à sa place. Puis il se relevait en s’appuyant sur le sol. Il faisait la deuxième raka’at comme il faisait la première excepté la durée. La deuxième raka’at étant plus courte que la première.
Après la deuxième raka’at, il (صلى الله عليه و سلم) s’asseyait pour le tashahoud. Lorsque la prière était de deux raka’at, il s’asseyait en faisant el iftirach comme il s’asseyait entre les deux soujoud. Il faisait de même lors du premier tashahoud des prières de 3 ou 4 raka’at. Lorsqu’il était assis pour le tashahoud, il posait sa main droite sur sa cuisse droite, sa main gauche sur sa cuisse gauche ; ouvrait sa main gauche et fermer sa main droite, tendait l’indexe et le regardait. Il bouger son indexe et faisait des invocations, il disait : « il [l’indexe] est plus dur pour le diable que le fer ». Après chaque 2 raka’at, il faisait at-tahiyya, priait sur lui-même et à légiféré cela à sa communauté. Après le tashahoud et avant le taslim, il faisait diverse invocations. Puis il faisait le taslim en tournant sa tête vers la droite et disait : « as-salamou ‘alaykoum wa rahmatoullah » puis il tournait sa tête vers la gauche et disait : « as-salamou ‘alaykoum wa rahmatoullah ». De temps en temps, il ajouter : « wa barakatouhou » lorsqu’il tournait à droite.
Il y a 4 façons de faire le taslim qui ont étaient rapporté dans la sunnah :
1- « as-salamou ‘alaykoum wa rahmatoullah » à droite et à gauche
2- « as-salamou ‘alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh » à droite et « as-salamou ‘alaykoum wa rahmatoullah » à gauche
3- « as-salamou ‘alaykoum wa rahmatoullah » à droite et « as-salamou ‘alaykoum » à gauche
4- « as-salamou ‘alaykoum » uniquement à droite
Tags : prie, main, deux, droit, durant
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