• بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيم
     A-t-on rapporté un hadith authentique évoquant le mérite d'être enterré à La Mecque ou à Médine? A-t-on rapporté un hadith authentique relatif au mérite de celui qui meurt à La Mecque ou à Médine? Que pense votre éminence de ce que font certains proches des morts qui transfèrent aux Lieux saints leurs proches décédés ailleurs afin qu'on leur y fasse la prière des morts et les y enterre en raison du caractère sacré de l'espace? Cela a –t-il un fondement dans la Sunna?

    Tous les jurisconsultes sont d'avis qu'il est recommandé d'enterrer les morts dans les cimetières des pieuses gens et dans les bons endroits. Ils se fondent sur de nombreux arguments parmi lesquels:
    1.       D'après Ibn Omar (P.A.a) le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui): «Si on peut mourir à Médine , qu'on le fasse car j'intercèderai en faveur de celui qui y meurt.» (rapporté par at.-Tirmidhi n° 3917 et jugé par lui bon, juste et étrange, et jugé authentique par an-Nassai dans as-Sunan al-Koubra,1/602 et jugé authentique par Ibn Abdoul Hadi dans as-Sarim al-mounki,p.96 et par Cheikh al-Albani dans as-silsilah as-sahihah,6/1034.
    At.-Taybiy dit: «Il donne l'ordre de mourir (à Médine) alors que cela ne dépend pas de l'individu mais plutôt d'Allah Très haut. Dès lors, il s'agit d'ordonner de rester à Médine en permanence, ce qui peut être la cause d'y mourir. Le Prophète a évoqué l'effet pour parler de la cause à l'instar de la parole du Très haut: «Ne mourrez qu'en musulmans.» Extrait de Touhfat al-Ahwadhi,10/286).
    Ibn al-Hadj dit: «il semble que celui qui meurt ailleurs et y est ensuite transféré bénéficiera de l'intercession en question. Mais je n'ai pas vu un texte allant dans ce sens.» Extrait de Faydh al-Quadir,6/70)
    2.       On rapporte qu'Omar (P.A.a) a dit: «Monseigneur! Faits moi mourir en martyr et fais que ma mort ait lieu dans le pays de votre messager (Bénédiction et salut soient sur lui).» (rapporté par al-Boukharin° 1890. Al-imam an-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) commente le hadith en ces termes: «il est recommandé de demander à mourir dans un pays saint.» Al-adj mou',5/106). Mieux, il l'a placé sous un chapitre intitulé: chapitre sur la recommandation de demander à mourir dans un pays sain Extrait d'al-Adhkaar, p.98.
    3.L'imam Malik a rapporté dans al-Mouwatta' d'après bon nombre de ses hommes de confiance que Saad ibn Abi Waqqas et Said ibn Zayd décédèrent à Aqiq et furent transportés et enterrés à Médine.
    Ibn Abdoul Barr (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: «L'information concernant Saad et Said est  avérée.» Extrait de al-Istidhkaar,3/57.
    Al-Hafidz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde): «Il y a divergence de vues à propos du transfert du mort d'une localité à une autre. Certains le jugent réprouvé car il entraîne le retard de l'enterrement et peut être une atteinte à l'honneur du défunt. Certains pensent qu'il est recommandé. Il vaut mieux apprécier l'opération sous deux angles:
    -on peut l'interdire en l'absence d'un objectif qui mérité d'être considéré comme le désir d'enterrer le mort dans un bon endroit . L'interdiction peut revêtir le sens d'une réprobation voire celui d'une prohibition.
    -la recommandation est envisageable quand on se trouve à proximité d'un bon endroit. C'est dans ce sens que Chafii recommande le transfert du mort à une bonne terre  comme La Mecque et ailleurs.» Extrait de Fateh al-Bari,3/207).
    S'agissant du transfert du mort d'un pays (lointain) à un autre pays, son jugement a déjà été expliqué dans la réponse donnée à la question n° 8852.
    Allah le sait mieux.
    Islam Q&A
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  • بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ

    1) Les mérites de la lecture du Saint Coran
    Allâh (تعالى) a dit: {Ceux à qui Nous avons donné le Livre, qui le récitent comme il se doit, ceux-là y croient.} (2/121)
    La mère des croyants 'Âicha (رضي الله عنها) rapporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit:
    "Celui qui récite le Coran couramment sera en compagnie des anges nobles et celui qui, en lisant le Coran,
    tâtonne et éprouve des difficultés recevra une double récompense".
    (Al-Boukhâri, Mouslim)
     
    Selon Abou Mousa al-ach'ari (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit:
    "L'exemple du croyant qui lit le Coran est celui de l'orange, son odeur est bonne et son goût est bon.
    L'exemple du croyant qui ne lit pas le Coran et celui de la datte, elle n'a pas d'odeur et son goût est bon.
    L'exemple de l'hypocrite qui lit le Coran est celui de la plante aromatique, son odeur est bonne et son goût est amer.
    Et l'exemple de l'hypocrite qui ne lit pas le Coran est celui de la coloquinte, elle n'a pas d'odeur et son goût est amer".
    (al-Boukhâri, Mouslim)

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  • .L’imam Ibn al-Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « les invocations et les demandes de protection sont comparables à une arme. L’effet d’une arme dépend moins de son efficacité propre que de son utilisateur. Quand l’arme est sans défaut et l’utilisateur capable et les obstacles inexistants, l’arme peut porter une grande atteinte à l’ennemi. A défaut de l’un de ces trois facteurs, il n’y a pas d’effet » Ad-Da wa ad-Dawa, p. 35.


    Cela montre qu’il existe des conditions, des règles et des dispositions qui doivent se réunir dans l’invocateur et l’invocation, et qu’il y des obstacles et des entraves qui bloquent l’invocation et empêche son exaucement, et qu’il faut éviter leur présence dans l’invocation et dans l’invocateur. Si cela se réalise, l’exaucement sera assuré.

    Parmi les moyens qui aident l’invocateur à s’assurer l’exaucement figure ce qui suit :

    1°) la sincérité dans l’invocation. C’est une des plus importantes et plus grandes règles. En effet, Allah le Puissant et Majestueux a ordonné la sincérité dans l’invocation en ces termes : «Invoquez Le tout en pratiquant une religiosité sincère ». La sincérité dans l’invocation consiste à avoir la ferme conviction que l’Invoqué, qui est Allah le Puissant et Majestueux, est capable de satisfaire tout seul les besoins du fidèle. C’est aussi s’éloigner de la duplicité dans ses rapports avec les créatures.

    2°) Se repentir et retourner à Allah le Très Haut. Car les péchés constituent les principales causes du blocage des invocations. C’est pourquoi, avant de commencer l’invocation, l’invocateur doit se repentir et demander pardon à Allah. A ce propos, Allah fait dire à Noé (PSL) : «J' ai donc dit: "Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur, pour qu' Il vous envoie du ciel, des pluies abondantes, » (Coran,71 :10-11).

    3°) Observer l’humilité, la crainte, la révérence et le désir (à l’égard d’Allah). Car cela constitue l’âme de la prière invocatoire, sa quintessence et sa finalité d’après les propos d’Allah, le Puissant et Majestueux : «Invoquez votre Seigneur en toute humilité et recueillement et avec discrétion. Certes, Il n' aime pas les transgresseurs. » (Coran, 7 : 55) ;

    4°) La répétition insistante qui exclut l’ennui et le découragement. Cette insistance consiste à répéter l’invocation deux ou trois fois. Mais il est préférable de se contenter de trois répétitions pour se conformer à la pratique du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui aimait à répéter les invocations et demander de pardon trois fois. (rapporté par Abou Dawoud et Nassaï).

    5°) Multiplier les invocations en situation d’aisance et d’abondance. En effet, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Connais Allah en cas d’aisance, Il te reconnaîtra en cas de difficulté. » (rapporté par Ahmad).

    6°) Chercher à complaire à Allah grâce à l’usage de Ses plus beaux noms et Ses plus sublimes attributs, et ce, aussi bien au début qu’à la fin de l’invocation, conformément aux propos du Très Haut : « C' est à Allah qu' appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez- Le par ces noms ... » (Coran, 7 :180 ) ;

    7°) Choisir des termes riches qui véhiculent les invocations les plus belles, les plus globalisantes et les plus claires. Les meilleures formules sont celles employées par le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Mais il est permis d’utiliser d’autres qui expriment mieux les préoccupations spécifiques de l’intéressé.
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