• Cholestérol et maladies cardiovasculaires : le programme naturel qui a sauvé la vie du Président

    « Il faut faire baisser votre cholestérol, faire baisser votre cholestérol… »

    Vous avez forcément entendu cette ritournelle, répétée et répétée depuis des années dans les campagnes de prévention des maladies cardiovasculaires, et reprise – souvent de bonne foi – dans les cabinets médicaux.

    Une ritournelle qui, depuis 30 ans, permet aux laboratoires pharmaceutiques de vendre des centaines de millions de médicaments anticholestérol chaque année : les fameuses statines.

    Malgré le danger qu’elles peuvent présenter pour la santé, les statines rapportent tellement d’argent (130 milliards de dollars pour le seul Tahor depuis son lancement en 1997) qu’on ne va pas tuer la poule aux œufs d’or pour quelques « effets secondaires »…

    Et pourtant…

    Vous allez découvrir qu’un personnage extrêmement important, le Président de l’un des pays les plus puissants au monde (et sans doute le mieux informé de la réalité médicale et de l’efficacité des traitements) a choisi pour sa propre santé une tout autre voie que les statines… Une solution 100 % naturelle. Je vous en reparle un peu plus loin.

    Recettes pour un « bon » taux de cholestérol

    Dans le numéro des Dossiers Santé & Nutrition de septembre, le Dr Jean-Paul Curtay vous a révélé pourquoi la lutte acharnée menée depuis plus de trente ans contre le cholestérol était une erreur.

    Une erreur parce que ce n’est pas la baisse aveugle et globale du cholestérol qui réduit les risques de pathologies cardiovasculaires. Et parce que les médicaments employés dans cette lutte, statines en tête, favorisent le développement d’autres pathologies, au premier rang desquelles on trouve le diabète.

    Dans la suite de son enquête, publiée dans ce nouveau numéro des Dossiers Santé & Nutrition, le Dr Curtay révèle cette fois les solutions naturelles efficaces contre les pathologies cardiovasculaires.

    Et il va encore plus loin. Répondant aux nombreuses questions que le numéro du mois dernier a suscitées, il décrit les ripostes précises qui existent pour chaque pathologie, d’un « simple » excès de fer dans le sang à la présence d’un athérome en passant par l’hypertension et l’hyperactivité plaquettaire.

    Déjà sous statines ? Pas de panique : le Dr Curtay pose aussi les bases d’un protocole de sortie en douceur de ce traitement.

    Vous l’avez compris, ce numéro des Dossiers Santé & Nutrition s’impose comme un véritable manuel de survie pour se prémunir et guérir des pathologies cardiovasculaires sans courir les risques induits par la prise de statines.

    Les 6 vraies règles d’or pour la santé cardiovasculaire

    Ce dossier s’adresse donc à tous. Le Dr Curtay rappelle deux informations capitales :

    • Un bon taux de cholestérol n’est pas un taux bas dans l’absolu, c’est notamment un taux où le rapport entre le cholestérol LDL et le cholestérol HDL est inférieur à 3,5 voire 3.
    • Le cholestérol ne se retrouve mêlé aux pathologies cardiovasculaires que modifié, par le tabac, la pollution ou l’inflammation : c’est donc contre ces facteurs qu’il nous faut avant tout lutter.

    Pour ceux qui souhaitent se prémunir contre de futurs problèmes, le Dr Curtay dégage ainsi six règles d’or à respecter dès aujourd’hui :

    • Ne pas fumer : une seule cigarette par jour augmente les risques d’AVC, de coronaropathie et d’infarctus de 40 % !
    • Assainir son environnement pour minorer les effets de la pollution aérienne sur l’organisme, mais aussi déjouer l’influence des produits toxiques dans de nombreux produits de consommation courante.
    • Détoxifier les polluants que l’on ne peut éviter, de façon simple comme préférer l’eau avant toute chose, ou en faisant des cures spécifiques.
    • Ne pas être en surpoids, pour enrayer l’apparition des marqueurs sanguins de l’inflammation comme la C-réactive protéine (CRP), désormais reconnue comme un facteur de risque cardiovasculaire à part entière.
    • Eviter les montées excessives de glucose pour ne pas devenir résistant à l’insuline, ce qui provoque une baisse des HDL.
    • Se protéger des autres causes d’inflammation, en s’inspirant de deux régimes alimentaires et modes de vie qui ont fait leurs preuves dans la prévention de pathologies cardiovasculaires : le modèle méditerranéen et le modèle Okinawa.

    Pour chacune de ces six règles, le Dr Curtay détaille à la fois ses effets bénéfiques sur la santé et surtout les moyens d’y parvenir.

    Se protéger des pathologies… sans se ruiner la santé !

    Retenez bien ceci : il faut arrêter de masquer les symptômes des maladies cardiovasculaires avec des médicaments comme les statines, et traiter leurs véritables causes.

    Le stress et le surmenage sont en grande partie responsables. Or, l’un des mécanismes par lesquels le stress est un facteur d’inflammation et de risque cardiovasculaire est un excès de fer dans les cellules.

    Demandez à votre médecin d’ajouter à votre bilan sanguin votre taux de ferritine, représentatif du stock de fer dans le foie. D’une manière globale, il est indispensable de réduire à des proportions raisonnables notre consommation de l’aliment le plus riche en fer : la viande. Et de préférer les aliments d’origine végétale…

    Le dossier du Dr Curtay détaille également ce qu’il faut faire en cas d’excès de fer, ainsi que les compléments qui peuvent freiner ou neutraliser la pénétration du fer dans les cellules.

    L’hypertension est une cause aussi connue… que mal soignée ! Comme l’ont souligné de nombreux chercheurs, un régime nutritionnel adapté est plus efficace que des médicaments de synthèse. Vous verrez pourquoi le magnésium et l’arginine contenus dans les oléagineux ont des effets antihypertenseurs et cardioprotecteurs naturels.

    L’hyperactivité plaquettaire, cause majeure des pathologies cardiovasculaires, est souvent attribuée à tort au cholestérol ; dans ce dossier, le Dr Curtay dévoile la carte d’identité de ses deux principaux responsables :

    • L’homocystéine, un acide aminé qui épaissit les artères et dont l’élévation du taux entraîne des risques de phlébite, embolie, AVC. Son rôle a longtemps été sous-estimé jusqu’à ce que son implication soit reconnue par la communauté scientifique. Et vous comprendrez pourquoi il est plus important de faire doser l’homocystéine dans son bilan que le cholestérol !!!
    • Idem pour la Lp(a), une lipoprotéine produite par le foie dont l’importance dans l’organisme de l’individu est d’origine purement génétique, et qui peut avoir les mêmes conséquences que l’homocystéine. Un simple aliment, que vous avez dans votre cuisine, est d’une redoutable efficacité contre la Lp(a).

    Aux cotés du curcuma, des antioxydants, des polyphénols, de la chondroïtine sulfate et du silicium, vous allez découvrir deux autres protecteurs cardiovasculaire essentiels : les vitamines D et K.

    Une information particulièrement essentielle à l’heure où l’un des anticoagulants les plus fréquemment prescrits par les cardiologues est des antivitamines K, des médicaments qui causent la précocité de l’ostéoporose, mais aussi la calcification des artères et le risque d’accumuler les types de plaques les plus dangereuses…

    Le programme sans statine qui a soigné le président !

    Je vous en ai parlé au début de cette lettre, et c’est en effet l’une des révélations les plus sensationnelles de ces Dossiers Santé & Nutrition d’octobre.

    Sans médicament – et donc sans statine – on peut faire régresser l’athérome (plaque de graisses dans les artères) et/ou prévenir très efficacement les récidives.

    Deux études historiques ne peuvent continuer à être ignorées par le corps médical.

    L’une d’elles a été menée par le Dr Dean Ornish, The Lifestyle Heart Trial. Elle concerne 48 patients coronariens répartis de manière randomisée en deux groupes, un groupe témoin et l’autre suivant un programme comprenant notamment :

    • Pas plus de 10 % des apports caloriques en graisses
    • Activités aérobic régulières
    • Arrêt du tabac
    • Techniques de gestion du stress et groupes de soutien psychologique
    • etc.

    Au bout de 5 ans on a observé :

    • 45 récidives chez les 20 patients témoins contre 25 chez les 28 du groupe d’intervention (147 % de réduction)
    • La sténose des artères coronaires s’est aggravée de 27,7 % dans le groupe témoin, alors qu’elle a régressé de 7,9 % dans le groupe d’intervention
    • 82 % des patients ont montré une amélioration de leur diamètre coronarien dans le groupe d’intervention

    L’une des plus importantes caisses d’assurance maladie aux Etats Unis, Medicare, rembourse le programme de rééducation cardiaque de Dean Ornish, qui a été suivi avec succès par… le président Bill Clinton !!!

    Le verdict est sans appel.

    Et il a été largement confirmé par l’étude française du Dr Michel de Lorgeril sur le modèle méditerranéen, qui observe une réduction des décès cardiaques de 76 % et une réduction des infarctus de 73 % !

    Ces chiffres, comme beaucoup d’autres informations, sont à retrouver dans le numéro d’octobre des Dossiers Santé & Nutrition, dont l’objectif sera atteint s’ils permettent « d’ouvrir » les opinions et les perspectives sur les maladies cardiovasculaires. Car il faut se souvenir que ces pathologies demeurent la première cause de décès dans le monde, selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

    C'est le vendredi 2 octobre que ce nouveau numéro sera mis sous presse. Vous avez jusqu'au jeudi 1er octobre minuit pour demander vous aussi votre exemplaire.

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    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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  • Femme aux pieds froids : que faire ?

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Dans la chambre conjugale, il est fréquent que les hommes cherchent à ouvrir la fenêtre pour se rafraîchir, les femmes à la fermer pour rester au chaud.

    Mais le conflit ne s'arrête pas là : beaucoup de femmes se plaignent d'avoir les pieds froids, ce qui les empêche de s'endormir. Leur conjoint, lui, redoute le contact de ces pieds comme des paquets de glaçons sous la couette qui devrait être chaude et douillette.

    En revanche, sur les plages de la mer du Nord ou de Bretagne, bien des femmes n'hésitent pas à se jeter à l'eau (glacée), et ne semblent pas souffrir du froid plus que les hommes, au contraire !

    L'explication scientifique est que les femmes ont une répartition différente de leur chaleur corporelle : leur sang se retire volontiers de leurs extrémités (pieds, mains) pour maintenir bien au chaud leur organes vitaux, à l'intérieur.

    Elles ont aussi en moyenne une couche de graisse sous-cutanée légèrement plus épaisse, ce qui explique qu'elles résistent bien à l'eau froide.

    Par contre, elles peuvent avoir, plus facilement que les hommes, une impression de froid.

    Mais il ne faut pas confondre l'impression de froid (frilosité) avec le fait d'avoir le corps réellement trop froid (hypothermie).

    La frilosité n'est pas causée principalement par le froid en lui-même, mais par la baisse soudaine de température.

    Ainsi, quand vous entrez dans l'eau froide vous éprouvez un instant une impression très désagréable, mais qui s'estompe vite. Après avoir poussé des « oh ! » et des « ah ! » en avançant peu à peu vers l'eau plus profonde, vous vous y jetez et, soudain, vous êtes bien, l'eau devient « super-bonne », vous pouvez y rester quelques minutes sans problème, et même avec un sentiment de plaisir.

    Même si l'eau est bien plus froide que les 37 °C de votre température interne, vous n'entrez pas pour autant en hypothermie parce que :

    1. Vos vaisseaux sanguins à la surface de votre peau se rétrécissent (vasoconstriction) et le sang s'amasse dans les profondeurs de votre corps, autour des organes vitaux, bien isolé par votre peau.
    2. Votre corps fabrique une forte chaleur, par le métabolisme et par les frissons si ça ne suffit pas, pour compenser les déperditions de calories au contact de l'eau froide.

    Si le froid se fait trop prononcé, vos nerfs envoient des signaux à votre cortex cérébral, la partie du cerveau qui gère le raisonnement conscient, pour signaler un problème. Ces signaux se combinent avec ceux qui arrivent du système limbique, qui gère nos émotions, provoquant une impression de désagrément à cause du froid. Ces sentiments nous motivent à adopter certains comportements, comme sortir de l'eau, nous envelopper dans une serviette, nous plaindre, rechercher un endroit chaud.

    Si, à ce moment-là, nous ne trouvons pas le moyen de réagir, alors en effet nous sommes en danger. La température de notre corps peut vraiment commencer à baisser, nous entrons en hypothermie, et c'est bientôt la perte de conscience et même la mort qui s'annonce si la tendance n'est pas très rapidement corrigée.

    Remède contre les pieds froids

    S'il ne fait pas froid à l'extérieur, on peut tout de même avoir les mains et les pieds froids si l'on est très anxieux (le sang, dans ce cas aussi, se rassemble dans les organes vitaux) ou à cause de problèmes de circulation.

    Avoir les extrémités froides peut être un symptôme de :

    • Diabète : l'excès de sucre dans le sang endommage les vaisseaux sanguins, freine la circulation. Avoir les pieds froids est courant chez les diabétiques.
    • Nerfs abîmés : lorsque les nerfs des pieds sont abîmés, ils cessent d'envoyer des signaux vers le cerveau et la moelle épinière, qui ne réagissent donc plus pour maintenir une bonne irrigation sanguine. Si vous souffrez d'insensibilité dans les orteils, il est fréquent que vous ayez aussi les pieds froids.
    • Phénomène de Raynaud : il s'agit d'une contraction excessive des vaisseaux sanguins qui empêche l'irrigation correcte des doigts et des orteils.

    Symptômes à surveiller

    • Les ongles des orteils qui épaississent
    • Absence de poils sur les jambes (en dessous des genoux)
    • Crampes dans les mollets lorsque vous marchez
    • Pieds bleus
    • Fourmillements, douleurs, ou sensation de brûlure dans les pieds
    • Insensibilité des pieds

    Dans ces cas, il est possible que vos pieds froids ne soient pas juste une caractéristique personnelle. Ils peuvent être liés à un autre problème et une visite chez le médecin est conseillée.

    Remèdes

    La seule façon durable de résoudre un problème de pieds et mains trop froids est d'améliorer votre circulation sanguine dans ces zones.

    Les massages des pieds sont la première mesure d'urgence qui permet de faire circuler le sang. Pratiqués quotidiennement, ils peuvent contribuer à restaurer une meilleure circulation. Vous pouvez utiliser de l'huile de sésame et d'olive. Massez à partir de votre plante des pieds, avant de vous coucher, et mettez ensuite des chaussettes en coton.

    Marcher et, d'une façon générale, être physiquement actif permet de mieux irriguer les jambes. La marche opère en effet un massage naturel des jambes, via les contractions/décontractions des muscles, qui améliorent la circulation sanguine.

    Porter des chaussettes plus chaudes est évidemment une solution.

    Hydrothérapie : se plonger les pieds dans l'eau chaude (mais pas brûlante !) peut aussi être efficace car la chaleur de l'eau dilatera les vaisseaux sanguins. Remplissez deux bassines, l'une d'eau froide, l'autre d'eau chaude. Plongez-vous les pieds dans l'eau froide pendant deux minutes, puis passez-les dans l'eau chaude une minute. Recommencez 6 fois l'opération. L'alternance de contraction/dilatation de vos vaisseaux sanguins améliorera votre circulation. Il est important après la séance de rester debout et actif, pour maintenir la circulation sanguine.

    Arrêter de fumer est important, tout comme diminuer sa consommation de sucre : ces deux pratiques abîment les artères, et en particulier la première. En revanche, mangez des poissons gras riches en oméga-3 (bon pour les artères), des baies colorées comme les myrtilles, les cassis, l'aubépine, les airelles (antioxydantes). Ajoutez à votre cuisine du piment, du gingembre et de l'ail, et prenez de la vigne rouge et du ginkgo biloba pour améliorer votre circulation.

    Marchez pieds nus et si possible à l'extérieur, par exemple sur une pelouse.

    Comment j'ai failli mourir dans l'eau froide

    Fin septembre de l'année dernière, par une belle soirée encore ensoleillée, nous sommes partis avec des amis nous baigner dans un très beau lac de montagne.

    Mes amis, excellents nageurs et, il faut le reconnaître, nettement plus enveloppés que moi, ont décidé de nager jusqu'à une bouée à environ 600 mètres de la rive.

    Comme j'avais moi-même beaucoup nagé pendant la saison et que je me sentais en forme, je décidai de les suivre. Je voulais aussi éviter de « casser l'ambiance » en faisant bande à part… Grave imprudence !

    Avant même d'être arrivé à la bouée, et tandis que mes amis riaient et s'aspergeaient d'eau, j'ai senti mes membres se raidir de froid. Mes bras commencèrent à grelotter, ma mâchoire à trembler, mes dents à claquer. Je décidai malgré tout de prendre sur moi et de continuer à nager avec mes amis, qui, eux, semblaient ne pas souffrir du tout.

    Je fus très soulagé d'arriver à la bouée et de faire demi-tour. Mais mes mouvements étaient de plus en plus rigides. J'essayais de nager plus fort pour me réchauffer mais le fait de m'agiter dans l'eau glacée me refroidissait encore plus. Je me mis à haleter et sans doute à pâlir, si bien que mes amis commencèrent à s'inquiéter pour moi.

    Ils avaient raison ! En fait, je commençais à voir trouble, mes oreilles bourdonnaient. J'essayais d'accélérer, en vain, car le bord était encore à une bonne dizaine de minutes de nage.

    Ma vision se troublait encore. Le froid pénétrait au plus profond de mon corps.

    Je ne me souviens pas de la suite. Mais je me retrouvai, je ne sais comment sur la grève. Les voix de mes amis qui m'entouraient me parvenaient dans le lointain. On me donna une serviette, avec laquelle j'essayais de me frictionner, mais je n'avais plus aucune sensation sur la peau. J'avais l'impression de frotter un vieux tronc de bois mort. Je ne pouvais plus articuler un mot. Bizarrement, j'étais tout de même capable de me tenir debout et de marcher comme un robot.

    Je fis les deux kilomètres pour rentrer à l'appartement, comme dans un rêve. Je me mis sous la douche, allumai le robinet d'eau chaude, mais je n'arrivais pas à savoir quelle était la température de l'eau qui me coulait sur la tête, froide ou chaude. C'était une sensation incroyable, comme si ma tête était en bois froid, et l'eau chaude qui coulait dessus semblait ne servir à rien pour le réchauffer.

    Ce n'est qu'au bout de trente minutes que j'ai commencé à reprendre mes esprits, et à récupérer des sensations normales.

    J'ai appris entre temps que, lorsque le froid atteint votre cerveau, vous pouvez perdre brutalement votre capacité de coordination. Vos membres bougent dans tous les sens, vous ne pouvez bien sûr plus nager. Sans secours immédiat, c'est alors la noyade.

    Mes amis étant excellents nageurs, je pense qu'ils seraient parvenus à me sauver. Il n'empêche que je pense ne pas être passé loin de la catastrophe.

    Cela m'a bien servi de leçon : maintenant, j'en suis certain, nous n'avons pas tous la même résistance au froid et il ne faut pas chercher à imiter les exploits des autres. Dans ce domaine aussi, les inégalités de la nature sont énormes !

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions).
    Pour toute question, rendez-vous ici.

     

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