• Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    D'après Ibn Omar (qu'Allah l'agrée), nous disions alors que le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) était vivant : « Les meilleurs de la communauté du Prophète après lui sont Abou Bakr puis Omar puis Othman ».
    (Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4628 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)


    عن بن عمر رضي الله عنه : كنا نقول ورسول الله صلى الله عليه وسلم حي : أفضل أمة النبي صلى الله عليه وسلم بعده أبو بكر ، ثم عمر ، ثم عثمان


    D'après Cha'bi, Omar (qu'Allah l'agrée) a dit: « On ne va pas m'apporter un homme qui dit que je suis meilleur que Abou Bakr sans que je ne le frappe de 40 coups de fouet ».

    Et dans une autre version: Omar est monté sur le minbar, il a loué Allah et lui a fait des éloges puis il a dit: « Certes la meilleure personne de cette communauté après son Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) est Abou Bakr. Celui qui dit autre chose que cela à partir de maintenant est un menteur et recevra ce que recoivent les menteurs ».
    (Rapportés par Ibn Kathir dans Mousnad Al Farouq p 522 et 523 qui a dit que leurs chaines de transmission sont bonnes)


    عن الشعبي ، قال عمر رضي الله عنه : لا أوتي برجل فضلني على أبي بكر إلا جلدته أربعين


    و في رواية : أن عمر رضي الله عنه صعد المنبر ، فحمد الله وأثنى عليه ثم قال : ألا إن أفضل هذه الأمة بعد نبيها أبو بكر ، من قال غير ذلك بعد مقامي هذا فهو مفتري وعليه ما على المفتري


    D'après Mohamed Ibn Al Hanafiya (*), j'ai dit à mon père (qu'Allah l'agrée): Quelle personne est la meilleure après le Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) ? Il a répondu: Abou Bakr. J'ai dit: Puis qui ? Il a dit: Omar. Et j'ai craint qu'il ne dise Othman. J'ai dit: Puis toi ? Il a répondu: Je ne suis qu'un homme parmi les musulmans.
    (Rapporté par l'imam Boukhari dans son Sahih n°3671)

    (*) Mohamed Ibn Al Hanafiya est un des fils de Ali Ibn Abi Talib (qu'Allah l'agrée).


    عن محمد ابن الحنفية قال : قلت لأبي : أي الناس خير بعد رسول الله صلى الله عليه وسلم ؟ قال : أبو بكر ، قلت : ثم من ؟ قال : ثم عمر ، وخشيت أن يقول عثمان ، قلت : ثم أنت ؟ قال : ما أنا إلا رجل من المسلمين


    D'après Alqama, j'ai entendu Ali (qu'Allah l'agrée) dire alors qu'il était sur le minbar à Koufa: « Il m'est parvenu que des gens disent que je suis meilleur que Abou Bakr et Omar. Celui qui dit quelque chose de cela est un menteur et recevra ce que reçoit le menteur (*) car les meilleurs des gens sont le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) et après lui Abou Bakr puis Omar ».
    (Rapporté par Ibn Abi Asim dans Kitab Sounna n°993 et authentifié par Cheikh Albani dans Dhilal Al Janna Fi Takhrij Sounna n°993)

    (*) c'est à dire comme coups de fouet


    عن علقمة قال: سمعت علياً على منبر الكوفة يقول : بلغني أن قوماً يفضلوني على أبي بكر و عمر. من قال شيئاً من هذا فهو مفتر و عليه ما على المفتري أن خيرة الناس رسول الله صلى الله عليه و سلم و بعد رسول الله صلى الله عليه و سلم أبو بكر ثم عمر
     
     




     
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  • Chère sœur, ne sois pas séduite par l’argent, le rang social ou la beauté, mais choisi plutôt l’homme de foi conformément à ce qu’a dit le messager d’Allah : « S’il se présente à vous celui qui vous a plu par sa moralité et sa vertu, mariez-le. Si vous ne le faites, il y aura du trouble sur la terre et un horrible ravage. » [Hadith assez bon, At-Tirmidhi et autres] Si ton mari vertueux t’aime, il te soutiendra dans tes affaires religieuses et matérielles. S’il ne t’aime pas, il n’ira pas jusqu’à te haïr, te léser ou te mépriser. Il agira conformément à ce qu’a dit le prophète: « Qu’un croyant ne déteste pas une croyante. Si l’un de ses cotés lui déplait, elle lui plaira par un autre. » [Rapporté par Moslim ] Le mari vertueux t’aide à inculquer à tes enfants l’éducation islamique pure. L’Islam sera la référence principale pour votre vie de couple. La satisfaction de s’en remettre à lui sera mutuelle, ce qui réalisera votre bonheur dans ce monde et dans l’au delà .Le mari vertueux te porte conseil si tu t’es trompée et te montre la vérité. A l’homme de choisir la femme pieuse attachée à sa religion. Elle protège sa maison et sa famille de tout manquement à la bonne moralité et respecte le droit de son mari sur elle. Le prophète a dit : « On épouse une femme pour quatre raisons : pour son argent, pour sa classe sociale, pour sa beauté et pour sa religion ;  choisis plutôt celle qui est pieuse. » [ Al Boukhari et Moslim ] La Sunna du prophète concernant la vie du couple montre qu’il faut tenir compte du fond et non de la forme. Le prophète a dit : « Certes Allah ne regarde pas vos visages et vos corps, mais il regarde vos cœurs et vos actes. » [Rapporté par Moslim ]

    - La liberté de la femme dans le choix de son mari

    L’Islam a valorisé la femme en lui donnant le droit de choisir son mari. Il a respecté sa volonté sachant que sa décision est cruciale pour sa vie et son avenir.

    Aicha  [qu'Allah soit satisfait d'elle] a demandé au prophète:

    « La fille que sa famille veut marier, doit-on avoir son consentement ou non ?

    - On ne la marie qu’après son consentement, répondit le prophète

    - Elle est pudique, lui dit Aicha [qu'Allah soit satisfait d'elle].

     - Son consentement consiste donc dans son silence, dit le prophète»   [Al Boukhari ]

    Cheikh Mohammad Ben Jamil Zino

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  •  

     Un jour on demanda au Prophète صلى الله عليه وسلم :

     

    *

     

    « Ô Envoyé de Dieu serons-nous jugés pour nos paroles ? Et le Prophète  صلى الله عليه وسلم  lui répondit : « Ô ibn Jabal ! C'est la moisson de la langue qui le plus souvent jette les gens dans l'Enfer .

     

                                                         ( Rapporté par Tirmidhi et par Ibn Majja.)

    *

    Ô serviteurs d’Allah ! Craignez votre Seigneur et méditez sur les enseignements du Coran et de la Sunna quant au respect des droits de l’homme. Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit en effet lors du sermon qu’il adressa aux gens à ‘Arafât, lieu du plus grand rassemblement des musulmans :

    *

     « Votre sang, vos biens et votre honneur sont sacrés comme l’est ce jour, en ce mois et en ce lieu. »

    *

     

    La médisance est un fléau largement répandu chez les gens d’aujourd’hui. Ainsi entreprend-t-on de parler de son frère et d’évoquer quelque aspect de sa moralité, de son caractère, de ses actes ou de son comportement qu’il répugnerait voir mis à jour. Et vous pourrez constater que le plus grand souci de ce genre d’individus est de discuter et d’exposer les défauts d’autrui dans les assemblées auxquelles ils participent. Comme s’ils avaient été mandatés afin de les diffuser et de traquer les imperfections des musulmans !!

     

    *

     

    Que ces malheureux sachent donc que celui qui se comporte de la sorte vis-à-vis de son frère verra Allah agir ainsi envers lui, auquel cas Il le démasquera fut-ce au sein de sa propre demeure.

     

    *

     

    Qu’ils sachent également que celui qui s’obsède à adopter une telle atttude vis-à-vis d’autrui verra Allah lui assigner une personne qui répandra ses défauts et traquera ses imperfections.

       

    Ô vous qui êtes soumis à Allah ! Votre Seigneur vous a proscrit la médisance. Craignez donc ce péché ! Craignez donc ce péché ! Craignez donc la médisance car elle équivaut à manger la chair des gens. Allah en a en effet donné l’image la plus laide qui soit en la comparant au fait de manger la chair de son frère mort. Connaissez-vous chose plus affreuse et plus abominable que l’attitude d’une personne qui s’asseirait à côté de son frère, mort, et découperait sa dépouille morceau par morceau pour ensuite le manger ? Connaissez-vous ne serait-ce qu’une personne qui soit capable de supporter cela ? [Certes non], si ce n’est celle qui médit sur autrui et à propos de qui Allah dit :

    *

    « Ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? [Assurément non], vous en auriez horreur. Et craignez Allah... »

    ( Sourate Les Appartements ; verset 12 )

    *

    Par ailleurs, certaines traditions (âthars) rapportent que le jour de la résurrection, on présentera à celui qui a médit sur son frère le cadavre de ce dernier et on lui imposera de le manger en lui disant :

    *

    « Mange-le, mort, comme tu l’as mangé vivant. »

    *

    Ô vous qui êtes soumis à Allah ! La médisance est assurément quelque chose d’extrêmement grave et dangereux. Si on mélangeait la parole que l’un de vous prononçait pour mettre en évidence les défauts de son frère à l’eau de la mer, elle en changerait le goût. Craignez donc Allah, chèrs frères ; un hadith rapporte en effet que le Prophète صلى الله عليه وسلم

    *

    « ...passa devant des gens qui avaient des ongles en cuivre avec lesquels ils s’écorchaient le visage et la poitrine. Il dit alors : « Ô Jibril ! Qui sont ces gens ? » Et celui-ci de répondre : « Ce sont ceux qui mangeaient la chair des hommes et s’attaquaient à leur honneur. » »

    (Rapporté par Abû Dâoud)

    **

     

    Lorsque alors on les conseille, certaines de ces personnes n’ont d’autre réponse que de dire : « Je n’ai pas menti. Je n’ai dit que la vérité à son propos ». Le Prophète صلى الله عليه وسلم a pourtant été interrogé sur la médisance alors qu’il en parlait, et il dit :

     

    **

     

    « La médisance consiste en le fait d’évoquer ton frère à propos de choses qu’il détesterait [voir révélées]. Les compagnons lui dirent : « Qu’en penses-tu si ces choses avérées chez mon frère ? » Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit : « Si ce que tu dis est avéré, alors tu as médit à son propos. Mais si ce n’est pas le cas, alors tu l’as diffamé. » Autrement dit, tu allies alors le mensonge à la médisance.

    **

     

    Sachant que la plupart des gens aujourd’hui parlent de leur frère au sujet de choses dont ils n’ont même pas connaissance. Au point que si on leur demandait d’attester de la véracité de leur propos, ils refuseraient de le faire. Or, nous savons qu’ils auront à répondre de cela le jour de la résurrection. Ne craindront-ils donc point Allah ? Ne savent-ils donc pas que chacun de leur propos est scrupuleusement consigné par un observateur toujours prêt à l’inscrire et qu’on leur demandera d’en rendre compte ? Je leur poserai simplement la question suivante. Apprécieraient-ils de voir les gens s’en prendre à leur honneur et médire à leur sujet ? Non, répondront-ils assurément ! Pourquoi dès lors agissent-ils ainsi à leur égard ? Ne craignent-ils pas qu’Allah les humilient ici-bas avant de les humilier dans l’au-delà ?

     

    **

     

    Ô vous qui êtes soumis à Allah ! [Sachez par ailleurs que] médire au sujet de vos frères revient à leur faire don de vos oeuvres pieuses. En effet, s’ils n’obtiennent pas réparation des préjudices qu’ils auront subis ou ne vous en lavent pas dans ce monde, ils prendront de vos bonnes actions le jour du jugement. Que vos bonnes oeuvres en viennent alors à disparaître et l’on prendra certains de leurs péchés que l’on vous fera porter, suite à quoi vous serez jetés dans le feu. Craignez donc Allah chers frères et préoccupez-vous de vos défauts avant ceux des autres ! Si toutefois une volonté sincère d’exhortation et de conseil vous anime, réformez les défauts de vos frères, mais sans les propager ni les mette à jour. Ainsi, si vous constatez chez eux une chose sujette à diffamation, rendez-vous auprès d’eux et exhortez-les en secret afin d’être du nombre des conseillers sincères et non des diffamateurs.

     

    **

     

    Ô gens ! La médisance est une chose grave et l’est d’autant plus lorsque que ses conséquences néfastes se multiplient. Ainsi, certains tombent dans ce péché vis-à-vis de deux catégories précises de personnes, à savoir : les savants et les gouvernants qui constituent les dirigeants de cette communauté. Ils s’acharnent en effet, dans [chacune de] leurs assemblées, à employer leur langue à l’encontre des savants, des prédicateurs ou encore des gouvernants qui sont au dessus des émirs. Or, la médisance de ces personnes est la plus grave en termes de péché, la plus affreuse en termes de châtiment et la plus néfaste en termes de division de la communauté. Eloignez vous en le plus possible !!!

     

    **

    Sachez également que la médisance participe des péchés majeurs et qu’il ne faut donc pas la prendre à la légère. Et sachant que la médisance participe des péchés majeurs, elle n’est pas expiée par la prière, l’aumône et le jeûne. Le Messager d’Allah nous dit en effet : « [Les périodes comprises entre] les cinq prières quotidiennes, entre deux prières du Vendredi et entre deux mois de Ramadân [consécutifs] expient les péchés tant que les péchés majeurs sont évités. » Et dans une autre version : « ...si les péchés majeurs sont évités. » Autrement dit, si un péché majeur est commis entre deux prières, celles-ci ne jouent pas le rôle expiatoire qui est le leur.

    **

     

    Craignez donc Allah, ô vous qui êtes Ses serviteurs ! Et je vous dirai une nouvelle fois : il est illicite de faire circuler ces publications. Quiconque les distribue commet un péché et subira le châtiment qui y est attaché le jour de la résurrection. On le questionnera sur le fait d’avoir propagé les défauts des gens et de leurs gouvernants. Sachant par ailleurs que ces écrits allient la diffamation à la médisance puisqu’elles contiennent des propos sans fondement aucun.

     

    Puisse Allah sauvegarder notre peuple et nos dirigeants du désordre et de la corruption. Puisse-t-Il attacher la ruse des malfaisants qui sèment la discorde à leur cou et anéantir le plan qu’ils ont fomenté contre ce paisible pays. Puisse-t-Il faire de nous des sources de guidée et des êtres pieux et bienfaisants. Il est certes Puissant sur toute chose.

     

    *

     

    Ô serviteurs d’Allah :

     

    *

     

    « Certes, Allah ordonne l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches, et Il interdit la turpitude, le blâmable et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez. Tenez vos engagements pris au nom d’Allah, et ne vous déliez pas de vos serments une fois que vous les avez prononcés de façon formelle et alors que vous avez pris Allah comme garant de votre bonne foi. Allah sait ce que vous faites. » 

     

    ( Sourate Les Abeilles ; verset 90-91.)

     

    *

     

    Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

     

    *

     

    « Celui qui croit en Dieu et au jour du jugement, qu'il dise du bien ou qu'il garde le silence »

     

    ( Rapporté par Bukhari et Muslim )

     

    *

     

    Souvenez-vous d’Allah, le Magnifique et le Majestueux, Il se rappellera de vous, et soyez Lui reconnaissants quant aux bienfaits qu’Il vous a accordés, Il vous les augmentera.

     

     


     

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