Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Répétez souvent l'attestation -La Ilaha Illa Allah- avant que quelque chose ne vienne se mettre entre vous et elle et faites là prononcer à vos morts (*) ». (Rapporté par Abou Ya'la et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°1212) (*) C'est à dire évidement à ceux qui sont à l'agonie. L'imam 'Abder Rahman Ibn Hassan Al Cheikh (mort en 1285) a dit dans Fath Al Majid p 44: « Celui qui atteste de -La Ilaha Illa Allah- est celui qui prononce cette parole en connaissant son sens et en agissant par ce qu'elle induit que se soit dans son for intérieur comme dans ses actes extérieurs. Ainsi il faut forcément pour les deux attestations de foi, la science, la certitude et agir par ce qu'elles induisent comme Allah a dit: « Sache qu'il n'y a pas d'autre divinité qui mérite d'être adorée par justice si ce n'est Allah [Sourate Muhammad verset 19] et il a dit également: « Sauf ceux qui attestent de la vérité alors qu'ils savent » [Sourate Zoukhrouf n°43 verset 86]. Par contre le fait de prononcer cette parole sans comprendre son sens, sans en avoir la certitude et sans mettre en pratique ce qu'elle induit comme désaveu de l'association, comme sincérité dans les paroles et les actes (la parole du coeur et de la langue et les actes du coeur et des membres) alors ceci ne profite en rien par consensus ». عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : أكثروا من شهادة أن لا إله إلا الله قبل أن يحال بينكم و بينها ولقنوها موتاكم (رواه أبو يعلى و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ١٢١٢) D'après Habib Ibn Chahid, Al Hassan Al Basri (mort en 110) a dit : Le prix à verser pour le paradis est -La Ilaha Illa Allah-. (Rapporté par Abou Nouaym dans Sifat Al Janna n°50 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Daifa vol 7 p 459) عن حبيب ابن الشهيد قال الحسن البصري : ثمن الجنة لا إله إلا الله (رواه أبو نعيم في صفة الجنة رقم ٥٠ و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الضعيفة ج ٧ ص ٤٥٩) |