• Remarquables attitudes de shaykh Al Albani qu'Allah lui soit miséricordieux

    Le frère Mohammed Al Khatib qui a travaillé durant six années chez le Chaykh qu'Allah lui soit miséricordieux rapporte :

    "le Chaykh était miséricordieux et plein de bonté".

    une fois il m'a dit :

    "Mohammed tu ne possèdes pas de voiture, et tes enfants ont sûrement besoin de se divertir, alors choisis un jour et prépare toi pour qu'on les fasse sortir ensemble"

    ainsi soit il, après deux jours nous nous sommes préparés et nous sommes sortis en compagnie du shaykh et son épouse et sommes allés en dehors de Oman en emportant avec nous nourriture et fruits variés, mes enfants ont été plus que ravis de cette sortie.

    Une fois, alors que je réparais certaines choses sur le toit de la maison du chaykh, en voulant déplacer une branche j'ai perdu équilibre, par la grâce d'Allah je ne suis pas tombé du haut du toit. En apprenant la nouvelle, le chaykh a glorifié Allah, fait une prosternation afin de remercier notre Créateur et a pleuré puis a fait sortir de sa poche cent Dinars et me les a donné.

    Il était fervent, une fois il a fait une médiation pour aider une personne qu'il a rencontrée dans une société, quelques jours après, cette personne vient frapper à la porte du shaykh et a apporté avec elle un bidon d'huile, et m'a dit :

    "c'est un cadeau pour le shaykh, j'ai attendu que le chaykh se réveille pour l'informer de cette visite et du présent"

    alors il a dit :

    il nous est interdit de la consommer, car le messager d'Allah a dit :

    "celui qui fait une intercession et accepte le cadeau qu'on lui fait en guise de récompense, alors celui là est face à une porte d'usure (riba)"

    et on a donné l'huile aux pauvres.

    Je demandais souvent au chaykh de l'argent afin de contribuer dans la construction de mosquées ou pour le donner à un pauvre, à une veuve ou à un mendiant, il ne me l'a jamais refusé, les histoires sont nombreuses là-dessus, une fois un homme malade est venu demander de l'aide, il avait besoin de 15 injections dont le coût d'une seule était 20 Dinars. Le shaykh m'a demandé d'aller chez lui pour vérifier ses dires, lorsqu'on a su qu'il ne mentait pas, le chaykh m'a donné l'argent nécessaire et je suis allé lui acheter les injections.

    Lorsque j'ai décidé de construire ma maison j'ai eu besoin d'argent, personne n'a pu m'aider, alors je me suis rappelé un homme fortuné que le shaykh connaissait, j'ai dit à son épouse :

    "pourriez-vous demander au shaykh d'intervenir pour moi auprès de sa connaissance pour qu'elle me prête de l'argent ?"

    Un jour, alors que j'étais assis sur mon bureau, il m'a dit :

    "Mohammed, tu veux que j'intervienne pour toi pour qu'on te prête de l'argent ?"

    alors j'ai dit : "oui "

    il me dit : "je suis plus concerné que la personne en question par ta situation, je te donne tout ce que tu veux"

    alors j'ai pleuré et j'ai dit :

    "notre shaykh qu'Allah te récompense".

    Seulement, je le jure, que j'étais loin d'imaginer que le shaykh pouvait me prêter de l'argent, moi qui étais totalement ignorant sur ce qu'il pouvait posséder, et lorsqu'il m'a présenté l'argent il m'a dit :

    "c'est un cadeau de mille Dinars de ma part qui n'est pas compté"

    j'ai alors pleuré une seconde fois.

    Qu'Allah le récompense et qu'Il lui soit miséricordieux.

    Encore une autre histoire alors que le shaykh était à l'hôpital .

    une femme est venue se plaindre des banques après du shaykh, car elle et son mari ont emprunté à une banque neuf mille Dinars, l'emprunt a doublé avec l'augmentation de l'usure après la mort de son mari, alors elle est venue demander l'aide du shaykh, comme d'habitude il m'a demandé de m'assurer des dires de la femme, et comme il s'est avéré qu'elle disait la vérité le shaykh décide de lui prêter neuf mille Dinars. Lorsque la femme est venue avec ses enfants, le shaykh a dit :

    "voilà mille Dinars un cadeau de ma part et voici la somme dont vous avez besoin"

    elle était contente elle et ses enfants et ont tous prié pour le shaykh, j'ai aussi prié pour qu'Allah le récompense,

    alors le chaykh nous a regardé et dit :

    "je le jure, j'aurais souhaité être un millionnaire pour pouvoir faire délivrer des milliers de personnes comme cette femme de l'entrave de l'usure des banques".

    Ma femme était sur le point d'accoucher, le shaykh me demandait constamment comment elle allait, et un jour avant son accouchement, lorsque j'étais sur le point de quitter la bibliothèque le shaykh me dit :

    "prends la voiture de Oum al Fadhl peut être que tu l'auras besoin au milieu de la nuit"

    j'ai gardé la voiture deux nuits et effectivement l'accouchement a eu lieu au milieu de la nuit et je suis sortie de ma maison sans savoir où aller, et après avoir chercher un peu partout j'ai pas trouvé de sage femme, je me rappelle alors que l'épouse du shaykh avait une connaissance dans la matière, je me suis dirigé alors vers la maison du shaykh avec hésitation car j'avais peur de le déranger à une heure aussi tardive, j'ai frappé à la porte et le shaykh a répondu, je lui ai présenté toutes mes excuses et lui expliqué la situation,
    il m'a répondu alors avec cajolerie :
    "pourquoi tu n'as pas fait comme ton shaykh ?

    j'ai fait accoucher ma femme moi-même"
    puis il a rajouté :

    "un instant je vais réveiller Oum Al Fadhl "

    elle m'a alors accompagné. Allah m'a donné cette nuit là mon fils Abd-Allah.

    Concernant la voiture du chaykh, elle était le moyen de transport des frères, il me disait : " Mohammed, mon père me disait, qu'Allah lui soit miséricordieux, pour toute chose il y a une aumône (zaket), et l'aumône d'une voiture c'est de l'utiliser pour transporter les gens " il me disait : " l'achèvement d'une bonne action est mieux que son commencement "

    c'est une parole sage (hikma) qu'on a appris de notre chaykh.

    Lorsque le chaykh présentait son aide à l'un de ses frères en islam celui-ci ne le laissait pas terminer ce qu'il a entamé, le chaykh content de la bienveillance du frère insistait pour terminer lui-même ce qu'il a commencé, alors le frère s'empressait de lui rappeler la parole sage de son père :

    " l'achèvement d'une bonne action est mieux que son commencement ".

    Vraiment, cette bonne parole nous a beaucoup servi dans nos relations avec nos frères en islam.

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