• histoire de la civilisation de l'islam

  • Gustave le bon l'islam s'est-il propagé par l'épée?

    Lorsque nous étudierons les conquêtes Arabes, et tacherons de mettre en relief les causes qui ont déterminé leur succès, nous verrons que la force ne fut pour rien dans la propagation du coran, car les Arabes laissèrent toujours les vaincus libres de conserver leur religion.

    Si les peuples chrétiens se convertirent à la religion de leur vainqueurs et finirent par adopter leur langue, ce fut surtout parce que ces nouveaux conquérants se montrèrent plus équitables pour eux que ne l'avaient été leurs anciens maitres, et parce que leur religion était d'une grande simplicité que celle qu'on leur avait enseignée jusqu'alors.

    S'il est un fait bien prouvé par l'histoire, c'est qu'une religion ne s'impose jamais par la force.

    Lorsque les Arabes d'Espagne ont été vaincus par les chrétiens, ils ont préféré se laisser tuer et expulser jusqu'au dernier plutôt que de changer de culte.

    Loin donc d'avoir imposé par la force, le Coran ne s'est répandu que par la persuasion.

    Il est évident d'ailleurs que la persuasion seule pouvait amener les peuples qui ont vaincu plus tard les Arabes, comme les Turcs et Mongols, à l'adopter.

    Dans l'Inde, où en réalité les Arabes n'ont fait que passer, le Coran s'est tellement répandu qu'il compte aujourd'hui plus de cinquante millions de spectateurs.

    Leur nombre s'élève chaque jour; et, bien que les Anglais soient aujourd'hui souverains du pays, bien qu'ils y entretiennent une véritable armée de missionnaires destinés à convertir au christianisme les mahométans, on ne connait pas un seul exemple authentique de conversion ayant couronné leurs efforts.

    La diffusion du Coran en Chine n'a pas été moins considérable. Nous verrons dans un autre chapitre comment la propagande de l'islamisme y a été très rapide.

    Bien que les Arabes n'aient jamais conquis la moindre parcelle du Céleste Empire, les mahométans y forment aujourd'hui une population de plus de vingt millions d'individus."

    Gustave Le Bon (1841-mort en 1931) dans son livre "La civilisation des Arabes"

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  • Gustave le bon sur la polygamie

    Gustave le Bon dit :

    « La polygamie est, tout à fait indépendante de l’Islamisme, puisqu’elle existait avant Mohammed, chez tous les peuples de l’Orient ; je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux soit inférieure à la polygamie hypocrite des Européens, alors que je vois très bien, au contraire, en quoi elle lui est supérieure ».

    Source : (La Civilisation des Arabes. P. 422)
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  • “Muhammed supportait toutes les persécutions avec une grande douceur, et son éloquence entraînante lui attirait chaque jour de nouveaux disciples.”

    La civilisation des Arabes : livre II (Origines de la Puissance des Arabes)

    “La conduite de Muhammed à l'égard des Koréïschites, ses ennemis acharnés depuis plus de vingt ans, fut pleine d'humanité. Après les avoir sauvés non sans peine de la fureur de ses compagnons, il se borna à détruire les trois cent soixante idoles de la Kaaba et consacra ce temple au culte de l'islamisme. Depuis cette époque, il en est resté le foyer.”

    La civilisation des Arabes : livre II (Origines de la Puissance des Arabes)

    “S'il faut juger de la valeur des hommes par la grandeur des oeuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Muhammed fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire.”

    La civilisation des Arabes : livre II (Origines de la Puissance des Arabes)

    “Omar quitta Médine, presque seul, monté sur un chameau, et n'ayant pour tout bagage qu'une outre pleine d'eau et un sac contenant de l'orge, du riz et des fruits secs. Il marcha nuit et jour pour arriver à Jérusalem. Introduit dans la ville, il montra la plus grande tolérance envers ses habitants, leur laissa leur religion, leurs usages et leurs biens, et ne leur imposa qu'un faible tribut.
    Les Arabes firent preuve de la même tolérance envers toutes les villes de la Syrie ; aussi les habitants acceptèrent-ils bientôt avec empressement leur domination.
    Ils finirent même, la plupart, par renoncer au christianisme pour adopter la religion de leurs conquérants et apprendre leur langue.”

    La civilisation des Arabes : livre III (L’empire des Arabes)

    “Loin d'imiter la conduite féroce des premiers croisés, et de massacrer à son tour tous les chrétiens, Saladin se borna à leur imposer un faible tribut et interdit tout pillage.”

    La civilisation des Arabes : livre III (L’empire des Arabes)

    “À leur grande tolérance, les Arabes d'Espagne joignaient des moeurs très chevaleresques.
    Ces lois de la chevalerie : respecter les faibles, être généreux envers les vaincus, tenir religieusement sa parole, etc., que les nations chrétiennes adoptèrent plus tard, et qui finirent par exercer sur les âmes une action plus puissante que celles de la religion même, furent introduites par eux en Europe.”

    La civilisation des Arabes : livre III (L’empire des Arabes)

    “Les Arabes réussirent en quelques siècles à transformer matériellement et intellectuellement l'Espagne, et à la placer à la tête de toutes les nations de l'Europe. Mais la transformation ne fut pas seulement matérielle et intellectuelle, elle fut également morale. Ils apprirent, ou au moins essayèrent d'apprendre aux peuples chrétiens, la plus précieuse des qualités humaines : la tolérance.”

    La civilisation des Arabes : livre III (L’empire des Arabes)

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