• Question: Est-ce que la da'wah de Sheykh Mohammed Ibn 'Abd Al Wahhâb est une da'wah islamique hyzbiya comme le groupe des frères musulmans et du Tablîgh? 


    Et quel est votre conseil destiné à celui disant de tels propos et qui les diffuse à travers les livres?


    Réponse:
    Quant à moi, je dis: Certes la da'wah de Sheykh Mohammed Ibn 'Abd Al Wahhâb est conforme à la voie des pieux prédécesseurs dans les fondements et les ramifications. 


    Le but de cela n'est pas de prendre partie pour un quelconque groupe hormis ce sur quoi était Ahl A-Sounnah wa Al Jamâ'ah tant les anciens que ceux qui sont venus après.


    Quant au groupe des frères musulmans, du Tablîgh et tel et tel groupe, nous les appelons tous ensemble à ce qu'ils ramènent leur méthodologie au Livre d'Allah, à la Sounnah de Son Messager (Paix et Salut d'Allah sur Lui) et à la voie et à la compréhension des pieux prédécesseurs; en confrontant [leur méthodologie] à cela. 


    Ce qui y est en conformité, Al Hamdoullillah et ce qui y est contraire, devra alors, être corrigé. Voila à quoi nous les appelons!




     
    Source: Al Ajwibah Al Moufidah 'an Asilati Al Manâhig Al Jadîdah, 3ème édition, page 119

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  • la genealogie des chorafas "skalli"siciliens"

    la genealogie des chorafas "skalli"siciliens"

    • pas d'adoration d'intermédiaire entre le musulman et Allah (interdiction d'adorer un ange,
    • un prophète ou un saint); lors de la prière,
    • pas d'invocation d'autres noms que ceux de Allah
    • ne pas fumer ni boire d'alcool
    • ne pas utiliser de rosaire dans la prière ou la méditation
    • ne pas construire de minaret et ne pas sculpter des décorations dans une mosquée
    • ne pas faire de pèlerinage sur une tombe.

     

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  • le wahabisme doctrine incontournableWahhabisme. - Le Wahhabisme est une idéologie et secte musulmane fondamentaliste fondée vers 1745 par le négociant arabe Mohammed-Abd el-Wahhâb de la ville d'Iyané dans l'Arabie centrale. Reprenant à son compte la vieille doctrine hanbalite (du nom de Ibn Hanbal) remontant au IXe siècle et renouvelé au XIIIe siècle par Ibn Taymiya, l'inttention de Wahhab était de ramener l'Islam (sunnite) à sa primitive pureté; aussi déclara-t-il rejeter toute tradition, aussi bien écrite qu'orale, pour s'en tenir au Coran. Tous les usages qui n'y étaient pas prescrits furent par lui combattus, spécialement le culte des saints; tous les pèlerinages vers d'autres buts que la Kaaba de La Mecque interdits. Il abolit également les cérémonies funéraires, prêcha contre le luxe des mosquées, des tombeaux, de l'habillement, l'usage du tabac, la tolérance des spiritueux, des jeux de hasard, toutes les formes de la corruption, imposant la stricte observance des jeûnes, des prières quotidiennes et même Ia communauté des biens.

    Passant à l'acte, il entreprit de convertir par la force les réfractaires, de profaner et de démolir les chapelles des saints musulmans. Expulsé de La Mecque, il fut accueilli par le chef de Derayé Saoud, qu'il avait converti et auquel il délégua l'autorité temporelle. Elle fut efficace entre les mains d'Abd-el-Aziz (mort en 1803), fils de Saoud, puis du fils de celui-ci, Abdallah Saoud II (mort en 1814). Ils soumirent toute l'Arabie centrale, le Nedjd. Le chérif de La Mecque lut complètement battu (1790), le pacha Soliman de Bagdad repoussé. Les Wahhabites, forts de 120 000 hommes, mais presque sans armes à feu, saccagèrent Kerbala (1801), occupèrent plusieurs fois La Mecque. L'Empire ottoman, inquiet de savoir le chérif de La Mecque contraint d'adhérer à la doctrine Wahhabite, fit appel à Méhemet-Ali, vice-roi d'Égypte, dont le fils Tousoun reprit Médine et La Mecque (1811). Puis Méhémet-Ali vint lui-même attaquer le sultan Wahhabite Abdallah II, qu'il vainquit complètement à Taïf (1815). Son fils Ibrahim pénétra dans le Nedjd, tua 20 000 hommes aux Wahhabites devant Derayé dont il s'empara (3 septembre 1818). La ville fut rasée; Abdallah Il fut conduit à Istanbul et décapité (décembre 1818).

    Les Wahhabites survivants s'enfuirent dans le désert où ils vécurent de brigandage, établirent une nouvelle capitale à Ryiadh, et reprirent ascendant sur les tribus irritées par la tyrannie des fonctionnaires égyptiens. Une nouvelle année de Méhémet-Ali fut égarée par ses guides et périt dans le désert. En 1863, les Wahhabites s'étendaient de nouveau jusqu'au golfe Persique. Mais la discorde des deux fils de Feyçal, Abdallah et Saoud, les affaiblit, et les émirs de Haïl leur succédèrent dans la prépondérance sur le Nedjd. La disparition de l'empire Ottoman (1923), associé à la politique britannique au Moyen-Orient  ont placé la dynastie des Saoud au pouvoir dans le nouvel Etat d'Arabie Saoudite, et partant favorisé le renouveau de cette idéologie, à laquelle les pétrodollars ont donné une assise solide. 

    Le wahhabisme, sous diverses formes et variantes (principalement les djihadistes ou khawarijs, prônant la violence, et les le cheikhistes, qui sont des théologiens), et que ses adeptes préfèrent aujourd'hui appeler salafisme (de l'arabe salaf = générations précédentes) a aussi connu des succès hors de la péninsule arabique, aussi bien au XIXe siècle qu'au XXe siècle.

    Les idées wahhabites (salafistes) furent d'abord propagées dans l'Inde (et au Pakistan actuel,  dans la région de Peshawar) par un pélerin, Seijid Ahmed, converti à La Mecque vers 1820. Elles ont rayonné de Patna sur le Nord et le centre de l'Inde. Des troubles éclatèrent en 1831. Ahmed y fut tué. Les Anglais obtinrent des muftis de La Mecque une déclaration d'après laquelle l'Inde était « pays de foi-», où le croyant ne doit pas troubler la paix. 

    Le salafisme a également inspiré les mouvements des Senoussi en Afrique, la révolte des musulmans de Chine (1855-74), ou bien celle des Ghilzaï en Afghanistan, qui peuvent être vus comme les ancêtres idéologiques des Talibans contemporains. En Égypte, le wahhabisme (salafisme) a attendu les années 1950 pour s'implanter par le biais du mouvement des Frères Musulmans; il y fut initié par les Saoudiens afin de contrer la laïcisation du pays entreprise par Nasser. On rencontre encore l'idéologie salafiste dans les Balkans (Bosnie) et dans le Caucase (Tchétchénie), ou encore en Palestine, dans les rangs du Hamas, etc.  (A.-M. B.).

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