• La source des péchés (Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya)

    La source des péchés (Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya)  Les sources des péchés sont au nombre de trois :  L'orgueil qui a mené Iblis là où il l'a mené ;  l'avidité qui a fait sortir A

    Les sources des péchés sont au nombre de trois :

    L'orgueil qui a mené Iblis là où il l'a mené ;

    l'avidité qui a fait sortir Adam du Paradis et

    la jalousie qui a incité l'un des deux fils d'Adam à tuer son frère.

    Celui qui est prémuni du mal de ces trois choses aura été prémuni de tout mal.

    La mécréance vient de l'orgueil,

    les péchés de l'avidité,

    et l'injustice et la tyrannie de la jalousie.

    Source : "Fawa'id" p.105

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  • Si nous adressons une demande à Allah, demandons le Firdaws !

    Si nous adressons une demande à Allah, demandons le Firdaws !

    Al Hamdoulill-Lah wa Salat wa Salam ‘ala Raçoulill-Lah.

     Le mot d’ordre est s’élevé pour atteindre les sommets.. ainsi suivrons nous les pas de ceux qu’Allah le Très-Haut a comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés. 

     Mais comment y parvenir, nous dirons nous ? Nous devons pour cela aspirer à de grandes choses, devenir de grandes personnes, comme dirait mon Chaykh (‘Abd ar-Rahman) : « Nous sommes des personnes uniques seulement, nous n’en sommes pas encore conscient. ».

     Al Hafidh Ibn Hajar (rahimahoullah) a dit : « Ne sois pas étonné au sujet de celui qui est perdu comment est-il perdu ? Mais (sois étonné au sujet de) celui qui est sauvé comment est-il sauvé ?! »

     Ne pas être étonné des égarés, car les voies menant à l’égarement sont multiples en ces temps de trouble, mais ce qui devrait nous surprendre c’est ceux qui cheminent sur la vérité,  qui sont sauvés alors que gravitent autour d’eux tellement d’égarements.

     Tout à fait, nous avons été choisis par le Seigneur des mondes pour devenir Ses serviteurs sur les milliards d’hommes qui ont un jour foulé cette terre, cela uniquement suffit à prouver que nous avons été favorisés par Allah le Très Haut ! Si nous ne désirons pas devenir « l’élite » pour nous même, alors soyons le pour Allah le Très Haut qui nous a comblé de Ses bienfaits, ne devrions nous pas être reconnaissants pour le plus grand de Ses bienfaits sur nous... l’Islam ?!

     Visons haut, donnons-nous les moyens d’y parvenir ! C’est ce que voulait le Prophète (salla Allahou ‘aleyhi wa sallam) pour sa communauté : que nous soyons les meilleurs.

     Les exemples dans la Sira sont trop nombreux pour être cités, mais en voici trois que j’ai en tête pour illustrer cela que je détaillerai avec l’aide du Très-Haut :

     

                                              1.     Khabbab (radiya Allahou ‘anhou) rapporte : « Nous nous sommes plaints au Messager d’Allah [de la persécution des mécréants] alors qu’il avait pris sa cape comme coussin à l’ombre de la Ka’ba. Nous lui dîmes : « Ne vas-tu pas invoquer le secours pour nous ? Ne vas-tu pas invoquer Allah pour nous [contre les polythéistes car ils nous oppressent] ? » Il répondit : « Il fut creusé un trou dans la terre pour un homme parmi ceux qui sont venus avant vous, puis il fut mis dedans. Ensuite, on amena une scie qu’on posa sur sa tête, et on le coupa en deux. Mais cela ne le détourna pas de sa religion. De même, on le coiffa avec une brosse en fer jusqu’en dessous de sa chair, jusqu’aux os ou jusqu’aux nerfs. Mais cela ne le détourna pas de sa religion. Par Allah, Il parachèvera très certainement cette religion, au point où le cavalier pourra aller de San’a à Hadramawout sans avoir peur, si ce n’est d’Allah ou du loup pour son troupeau. Mais vous vous précipitez ! » Rapporté par Al-Bukhari dans le chapitre : « Le tort causé au Prophète et ses Compagnons par les polythéistes à la Mecque » (12/135) dans le Livre de la Contrainte, sous le titre : « Ceux qui préfèrent être tués, battus et humiliés que le kufr. »  

    Quand on connait les épreuves et les tortures qu’a subit le compagnon Khabbab Ibn al-Arat (radiya Allahou ‘anh) qui est venu se plaindre au Messager d’Allah (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) on ne peut qu’être étonnés de la réaction de notre bien aimé (salla Allahou ‘aleyhi wa sallam).

     Ach-Cha‘bi (rahimahoullah) dit : « Khabbab (radiya Allahou ‘anhou) s'était armé de patience. Les mécréants avaient usé de tous les moyens (pour le faire plier). Ils lui avaient appliqué sur le dos nu les pierres chauffées qui lui décollaient la peau. » Il est même rapporté que durant le Califat de ‘Omar (radiya Allahou ‘anh), Khabbab (radiya Allahou ‘anh) avait raconté les torts qu’on lui avait causé et il montra son dos et même ‘Omar (radiya Allahou ‘anh) fut horrifié de ce qu’il vit..[1]

     Alors méditons ce Hadith, pour quelle raison le Prophète (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) fut si dur dans ses propos, alors que ce noble compagnons fut parmi les plus éprouvés ?

     Le Prophète (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) voulait que les compagnons, qu’Allah le Très Haut les agrée, se surpassent, et soient les meilleurs, alors même pendant les moments de détresse, alors qu’ils étaient très endurants, il (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) voulait accroitre la certitude et la détermination qui allaient renforcer cette patience. Il faut comprendre que l’élite recevra une « formation spéciale» du Seigneur des seigneurs, ceci est la Sounna d’Allah, éprouver l’élite parmi Ses créatures pour les préparer à la lieutenance sur Terre.

     « Mais vous vous précipitez ! » : Il (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) les blâma pour le fait de vouloir précipiter les événements alors que la victoire ne s’atteint que par la patience. 

     C’est pour cela qu’il fut dit au Prophète (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) « « Quels sont ceux qui subissent les épreuves les plus difficiles ? ». Il dit : Ceux qui ont les épreuves les plus difficiles sont les prophètes, puis ceux qui les suivent le mieux, puis ceux qui les suivent ; l'homme est éprouvé selon sa religion ; s'il tient bien à sa religion, son épreuve est plus difficile ; et s'il est souple dans sa religion, il est éprouvé selon sa religion ; et le serviteur ne cesse d'être soumis à l'épreuve jusqu'à ce qu'il marche sur terre sans avoir aucun péché comme les anges » Sahîh : Rapporté par Ahmad (1/172), at-Tirmidhi (n. 2398) et Ibn Mâjah (n. 4023). Il a été authentifié par Al-Albani dans As-Sahîhah (n. 143).

     Il a été dit à l’imam Chafi’i (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) ceci : « Qu’est ce qui est préférable ? : la patience dans l’épreuve ou l’exercice de la domination ? » Il répondit ainsi : « L’exercice de la domination était la position des prophètes et il ne s’obtient qu’au bout d’une épreuve patiemment supportée. » 

     Abou ‘Ali ad-Daqqaaq a dit : « Les patients ont remporté l'honneur dans les deux mondes parce qu'ils ont gagné l'avantage qu’Allah soit avec eux. »

     « Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant. » [S22:V39,40] 

     Soulayman ibn Al-Qasim a dit : « La récompense de chaque bonne action est connue à l'exception de celle de la patience et du jeûne. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « … les endurants auront leur pleine récompense sans compte. » Elle est comme une eau qui coule à grands flots. »

     Ibn Qayyim al-Jawziyya dans « Madarij as-Salikin » dit : « Nous avons maintes fois entendu notre cheikh (Ibn Taymiyya) dire : "L’imamat dans la Religion ne s’acquiert que par la patience et la certitude". » Avoir la certitude que la victoire sera remportée par les croyants.

     Allah ‘azza wa djall nous le rappel dans Son Livre : « Et Nous avons désigné parmi eux des dirigeants qui guidaient (les gens) par Notre ordre aussi longtemps qu’ils enduraient et croyaient fermement en Nos versets. » [Sourate Sajdah v.24]

     Ibn Al-Qayyim qu’Allah Le Très Haut lui fasse miséricorde explique que ce verset comprend quatre fondements sans lesquels le musulman ne pourra jamais obtenir l’imama dans la Religion ni l’élévation du rang dans la Religion.

     Le premier : la patience (l’endurance) sur la Sunnah

     Le deuxième : « Et croyaient fermement en Nos versets » : La certitude et la persistance sur la Vérité et de croire fermement à la croyance des Gens de la Sunnah et du Consensus.

     Le troisième : « Et Nous avons désigné parmi eux des dirigeants qui guidaient (les gens) par Notre ordre » : C’est l’appel (prédication) à Allah Le Très-Haut.

     Le quatrième : « Par Notre ordre » : Que cet appel soit conforme au Livre d’Allah et à la Sunnah du Prophète (salla Allahou ‘aleyhi wa salam)

     Allah le très haut accompagne toujours la patience par la certitude dans Son Livre : « Sois donc patient, car la promesse d’Allah est vérité. Et que ceux qui ne croient pas fermement ne t’ébranlent pas! » [Sourate ar-Roum v.60]

     Et lorsqu’Allah le très haut a cité Ses Prophètes (‘aleyhim salam) : « Et rappelle-toi Abraham, Isaac et Jacob. Nos serviteurs puissants et clairvoyants. » [Sourate Sâd v.45]

     Ibn Qayyim al-Jawziyya a dit concernant le segment « Nos serviteurs puissants et clairvoyants. » : « Qui détiennent la puissance et la patience envers ce auquel ils font face en termes de troubles et d’épreuves ». Concernant le segment : « et clairvoyants » il dit : « C’est-à-dire qu’ils sont sur une certitude. ».

     Le Prophète (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) a éduqué les compagnons pour faire d’eux une élite. L’épreuve est un passage obligé pour le croyant, armé de sa détermination à franchir les obstacles qui se dressent devant lui, cela renforcera sa foi qui deviendra une certitude.

                                                   2.     Le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quand vous sollicitez Allah, demandez-lui le Firdaws. C'est le meilleur endroit du paradis, le plus élevé, situé juste en dessous du Trône là où toutes les rivières du paradis trouvent leurs sources. » (Rapporté par al-Boukhari, 2637 et par Mouslim, 2831).

     Pourtant nous savons très bien qu’aucun de nous ne mérite le Paradis, nous ne sommes pas même surs d’y entrer, nous pourrions être tentés dans ce cas là de demander seulement le plus bas degré du Paradis, qui n’en serait pas satisfait ?!

     Malgré cela, le Prophète (s) nous poussait à nous surpasser « demandez-Lui al-Firdaws ». Ô Toi le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, nous te demandons de nous faire entrer au Firdaws ! Amine.

     Mais est ce que mon invocation à elle seule me suffira pour y parvenir ? La réponse est bien évidemment non, maintenant, nous devons entreprendre des actes, alors agissons !

     Adh-Dhahabi rapporte dans « as-Siyar » lorsqu’il a parlé de la dynastie Fatimide et  comment ils torturaient les Gens de la Sunnah, il dit : « Ils regroupèrent plus de 4000 savants et adorateurs, qu’ils ont regroupés afin qu’ils critiquent les Compagnons du Messager d’Allah disant : « Délaisse At-Taraddî[2] au sujet des Compagnons du Messager d’Allah (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) ou nous te tuons. » Ils patientèrent tous et furent tués pour le Taraddî au sujet des Compagnons du Messager d’Allah. ».

     Ibn Qayyim al-Jawziyya (r) a dit : « Allah ‘azza wa djall aime tellement certains de ses serviteurs, qu’Il réserve pour eux les hauts lieux du Paradis. » Mais comment ces hauts lieux peuvent ils être atteints ? Par les œuvres qu’Allah le Très-Haut aime et agrée et par les épreuves qu’Il nous inflige pour nous purifier de nos péchés et nous élever en foi et en valeur auprès de Lui.

                                                     3.     Le Prophète (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) a dit : « Le croyant (mu’min) fort (qawiyy) est meilleur (khayr) et plus aimé (ahabb) auprès d’Allah swt que le croyant faible (dha’îf). Et dans ces deux là, il y a un bien. Cherche avidement (ihris) ce qui te sera utile (yanfa’uk). Cherche aide et secours (ista’in) auprès d’Allah Seul. Ne faiblis pas dans l’accomplissement de tes actions (lâ ta’jiz). Lorsqu’une épreuve t’atteint, ne dis pas : « si j’avais fait ceci ou cela, les choses auraient été comme ci ou comme ça » mais dis : « Allah a décrété. Il a fait comme Il a souhait » (qaddaraLâhu wa mâ châ a fa’al). Car les « si » sont les points d’ancrage de l’œuvre du démon. » [Rapporté par Muslim : « Livre sur le destin » n° 4816]

     Le Prophète (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) a utilisé le terme « qawiy » pour désigner la force, la supériorité etc.. Dans ce contexte il a une portée générale cela englobe tout les aspects de la force relative à l’être humain et spécifiquement au croyant tels qu’une grande foi qui soit ferme et inébranlable, la supériorité par la connaissance, donc la force de l’intellect, la force physique, la bonne santé, la richesse etc.. encore une fois l’Islam enseigne aux croyants d’être supérieur à tous les niveaux aussi bien d’un point de point de vue matériel et mondain  que d’un point de vue religieux, les deux principales forces étant la force physique, et la force spirituelle et intellectuelle, mais l’intellect et le spirituel prime sur le physique.

     Allah le Très-Haut appel le croyant à être « qawiy » dans de nombreux versets :

     « Et préparez contre eux tout ce que vous pourrez comme force » [Sourate al-Anfal (8)verset 60]

     « Alors que c’est à Allah qu’est la puissance ainsi qu’à Son messager et aux croyants. » [Sourate al-Mounafiqin (63) verset 8]

     Aujourd’hui, nous avons perdu ces deux forces, la force de l’intellect et celle physique, ceci s’est fait de manière progressive, d’abord nos ennemis nous ont ôté le savoir et il s’en est suivi inexorablement la perte de la force physique. Nous devons comprendre qu’à notre époque, nous ne pourrons espérer du changement à long terme qu’en étant armés du savoir. Comme le dit l’Imam al-Boukhari dans son « Sahih » « La connaissance [passe] avant la parole et l’acte ». Agir avant d’avoir acquis une science suffisante peut être la cause dramatique de notre échec.

     Il faut comprendre que la guerre aujourd’hui est d’ordre militaire mais surtout idéologique la guerre dite des « cœurs et des esprits » [3]. Le département américain à la défense dans son rapport d’examen quadriennal de la défense dit : « Les Etat-Unis sont impliqués dans une guerre qui est à la fois un combat d’armes et une bataille d’idées. Une guerre dans laquelle, la victoire finale ne sera atteinte que lorsque les idéologies extrémistes seront discréditées aux yeux de leurs populations d’accueil et des sympathisants passifs. ».

     Dans le rapport du « Rand Institute » de 2007 nous pouvons lire : « La lutte en cours dans la plupart des pays musulmans est essentiellement une guerre d’idées : son issue déterminera l’orientation future du monde musulman. »

     Comme le dit notre noble frère ‘Aisam Aît-Yahya (qu’Allah le Très-Haut le préserve, le guide et le raffermisse sur le droit chemin) dans son livre « De l’idéologie islamique française » page 9 : « Or pour avoir un impact significatif, pour tenir en respect les assaillants, pour dégager le siège de la citadelle Islam dans laquelle les musulmans de France sont acculés, la contre-attaque intellectuelle doit être absolue et totale, d’une intensité égale et d’une implacabilité équivalente.  

    Aux assauts superficiels doit répondre une offensive chirurgicale en profondeur, aux élucubrations d’incultes, des affirmations scientifiques, et aux suppositions douteuses, des vérités indéniables… »

     Les mécréants ont compris que pour pouvoir nous détruire ils devaient étudier l’Islam, notre histoire, notre mode de pensée, pour parvenir à altérer ses fondements et nous manipuler.

     Selon « US news et Word Report » : « Aujourd’hui Washington se défend après plusieurs faux pas depuis les attaques du 11 septembre. Le gouvernement américain s’embarque dans une campagne de guerre politique inégalable depuis le paroxysme de la guerre froide. Des équipes d’opération militaires et psychologiques et des agents secrets de la Cia aux médias ouvertement financés et groupes de réflexion. Washington déverse des dizaines de millions de dollars dans une campagne pour influencer non seulement les sociétés musulmanes mais aussi l’Islam lui-même :

    -         Des radios islamiques et des émissions de télévisions.

    -         Des cours dans les écoles musulmanes.

    -         Des groupes de réflexion musulman(e)s, des ateliers politiques ou autre programmes qui promouvoit un islam modéré.

    -         L’aide fédérale va restaurer des mosquées, publier le Coran et même construire des école islamiques. »

     Dans le rapport du « Rand Institute » ils définissent les caractéristiques des musulmans modérés comme étant : « Donc un musulman modéré c’est quelqu’un qui croit en la démocratie et en un système démocratique. » En précisant la signification de la démocratie : « Un engagement pour la démocratie telle qu’elle est comprise dans la tradition libérale occidentale. » Ceci afin que certains égarés ne tente pas de travestir la réalité de la Choura en visant la démocratie. Ils continuent : « Supporter la démocratie implique l’opposition du concept d’un Etat Islamique. » Ils disent ensuite : « Il résulte de ce qui précède que pour qu’un groupe puisse s’affirmer démocratique, dans le sens d’être en faveur d’élections en tant que moyen permettant d’établir un gouvernement, comme c’est le cas pour les frères musulmans en Egypte n’est pas suffisant. La ligne de démarcation entre musulmans modérés et islamistes radicaux commence là ou la Chari’a est appliqué. » 

     Mais malheureusement, nous concernant, nous n’avons pas encore compris que pour parvenir à les combattre à armes égales nous devons étudier leurs religions (cela englobe le judaisme, le christianisme et la démocratie), leur histoire, leur façon de penser, leur évolution, en somme la matrice de la mécréance et ses origines.

     ‘Aisam Aît-Yahya (qu’Allah nous fasse profité de sa science et l’augmente en science) dit dans son livre « De l’idéologie islamique française » page 17 : « Si nous appliquons ici à la lettre la franchise de notre confession intellectuel, il faut avouer, que les savants de l’Islam avaient toujours incité les musulmans à aiguiser leurs expertises dans les sciences profanes. Ce principe est d’autant plus valable pour ces sciences qui sont exclusivement d’ordre idéologique, philosophique ou théologique. Ainsi, le cheikh Mohamed Ibn Abdelwahab, l’une des sources les plus emblématique du renouveau islamique écrivait : « Les adversaires de l’unicité divine peuvent possédé beaucoup de sciences, de livre et d’arguments tel qu’Allah (Exalté soit-Il) nous informe : « Lorsque leur Messager leur apportaient les preuves evidentes, ils étalaient la science qu’ils détenaient. » (sourate 40 verset 83).[4] 

    Le cheikh Mohamed al ‘Otheymine détaille et commente pour nous ce passage : « L’auteur montre par cette phrase, qu’il convient de connaître les sciences et les thèses suspectes de ses adversaires pour être en mesure de leur répliqué par leur propres armes. Tel est l’enseignement du Prophète (salla Allahou ‘aleyhi wa salam) lorsqu’il envoya Mou’adh (radiya Allahou ‘anh) au Yémen, il lui dit : « Tu vas chez un peuple qui possède des Ecritures. » Il insista sur ce détail pour le préparer à traiter avec eux et l’incité à connaître leurs Ecritures afin qu’il puisse répliquer à leurs thèses. […]

    Quiconque voudrait engager une polémique avec ce genre d’adversaire devra être sûr de posséder au préalable ces deux critères requis : Premier critère : Il doit avoir une connaissance parfaite des arguments scripturaire et rationnels dont il devra user dans sa réplique à ses adversaires. »

     Tout ceci étant dit, il nous reste maintenant à scruter en notre fort intérieur et nous demander des comptes afin de parvenir à un changement, évoluons d’abord nous même pour pouvoir changer les autres tel sera le mot de la fin. Qu’Allah le Très-Haut nous accorde le discernement.

     Ceci était un rappel qui m’était en priorité destiné que je souhaitais partager avec mes frères et sœurs, je m’excuse pour toute la confusion et le débordement occasionnés par mes émotions. Le sujet est délicat et nécessite d’être approfondi, je ne suis qu’un novice en la matière alors pardonne mes manquements.  

     Qu’Allah le Très Haut fasse de nous l’élite et nous arme de science, de foi, patience et certitude pour affronter les épreuves qui nous guettent dans la Douniya.

     Enfin, Allah le Très Haut est plus savant et que la salah et le salam soient sur notre bien aimé Mouhammad, sa famille et ses compagnons.

    [1] Abdul Wâhid Hâmid : “Les compagnons du Prophète (s)” tome 1.

    [2] Le fait de demander à Allah Sa satisfaction pour les compagnons c'est-à-dire dire « radiyAllahou ‘anhoum ».

    [3] Toutes les citations a venir de couleur violet sont issues d’un cour de l’Imam Anwar al-Awlaqi qu’Allah le Très-Haut le compte parmi les martyrs : « La Guerre des Cœurs et des Esprits » : https://www.youtube.com/watch?v=ynySc2JVAEs  

    [4] Extrait de la célèbre Rissala du Chaykh Ibn ‘Abd al-Wahhab qu’Allah le Très-Haut lui fasse miséricorde, voici ce qu’il dit a la suite de ces paroles : « Lorsque tu sauras cela, tu sauras qu’il y a impérativement des ennemis doués d’éloquence, de science et d’argumentations qui feront obstacle sur le chemin qui mène à Allah, il t’est donc obligatoire d’apprendre de la religion d’Allah ce qui te servira d’arme par laquelle tu combattras ces diables, dont le guide et le premier d’entre eux dit à son Seigneur ‘azza wa djall : « je m’assoirai pour eux sur Ton droit chemin, Puis je les assaillirai de devant, de derrière, de leur droite et de leur gauche. Et, pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants. » [Sourate 7, versets 16-17] Mais si tu te tournes vers Allah et que tu écoutes attentivement les arguments et les démonstrations, alors n’aie pas peur et ne t’attriste pas : « Car la ruse du Diable est certes faible. » [Sourate 4 verset 76] N’importe quel individu monothéiste ordinaire peut vaincre mille de ces savants idolâtres, comme le dit le Très Haut : « Nos soldats auront le dessus. » [Sourate 37 verset 173] En effet les soldats d’Allah sont les vainqueurs par les arguments et la langue tout comme ils sont les vainqueurs par les sabres et les lances. Ce que doit plutôt craindre le monothéiste, c’est d’emprunter ce chemin sans qu’il n’ait d’armes. » 

    copié de notre frere AbdALLAH al Mouwahhid

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