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Par oumaazedine le 31 Décembre 2013 à 09:23
Dans le coran, on nous dit :
Sourate 3 verset 31
Dis : Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi , Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Ici, on parle de suivre notre prophète (pbsl).
En fait, on a tous entendu : « Il ne faut pas suivre les inconnus », et la sira fait en sorte que notre noble messager ne soit plus inconnu.
On le suit par amour et non par obligation. C’est vraiment un plaisir de suivre la sunna et non une contrainte.
Aujourd’hui, j’aimerais suivre l’exemple de mon frère en Allah.
Je voudrais parler d’un moment clé de la sira sous un angle extrêmement personnelle.
Ce qui va suivre, ne sors pas d’un cours de sira, ça sort de moi et j’en rendrais compte à Allah le jour du jugement.
Je pense qu’un jour, on a tous été victime de mépris, on a été rabaissé, humilié, on a peut-être été victime de harcèlement.
Lorsque je suis dans cet état, je pense à Bilal(ra) et de tous les cadeaux qu’Allah lui a fait car il a enduré pour lui.
Il n’a jamais dévié.
Il a eu l’honneur de faire l’adhan dans les trois lieux sacrés de l’islam. ALLAH AKBAR.
Il a eu l’honneur d’être une personne rapprochée de notre prophète (pbsl) ALLAH AKBAR
Il a eu l’honneur qu’on lui annonce le paradis de son vivant (ALLAH AKBAR)
Ses mérites sont nombreux, je vous invite à lire sa biographie.
Donc mon moment de sira préféré :
C’est le jour de Fath Macqa (l’ouverture de la Mecque, je n’aime pas dire conquête, car ça n’a rien à voir, je trouve que la traduction ne colle pas).
La Mecque est enfin débarrassé de ses statuts, de ses idoles.
Imaginez Bilal au-dessus de la kaba et fait l’adhan.
La kaba, c’était très important pour les personnes de Qoreich.
Il y avait quelques nobles qui avaient accès.
Là, tu as un homme noir, ex-esclave, un homme qui a été méprisé, il est d’un coup sous la lumière.(La lumière d’Allah)
Je me dis sobhana’Allah, quel honneur, quel honneur !!
Il a eu malgré lui sa revanche.
C’est tout un symbole : l’arrêt du racisme, la libération de la condition de l’être humain.
Il n’est plus soumis aux hommes, mais au Maitre des hommes.
J’imagine les gens autours, ils l’ont vu esclave, ils l’ont vu se faire torturer, et là, il est en haut de la kaba.
Un endroit où il n’a pas sa place, enfin pour eux.
Mais dans notre religion, on a toujours une victoire.
C’est ça qui est beau. C’est si on endure, on est toujours récompensé d’une manière inattendue et énorme.
Il commence son adhan :
1. Allâhu Akbar, Allâhu Akbar : Dieu est le plus Grand.
2. Ashhadu an lâ ilâha illâ Llâh (deux fois) : Je témoigne qu’il n’y a de dieu que de Dieu.
3. Ashhadu anna Muhammadan rasûlu Llâh (deux fois) : Je témoigne que Muhammad est l’Envoyé de Dieu.
4. Hayya ‘alâ -ç-çalât (deux fois) : Venez à la prière !
5. Hayya ‘alâ -l-falâh (deux fois) : Venez au salut !
6. Allâhu Akbar : Dieu est le plus Grand (Deux fois).
7. Lâ ilâha illâ Llâh : Il n’y a pas de dieu en dehors de Dieu.
Je vous laisse …avec ses magnifiques paroles.
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Par oumaazedine le 29 Décembre 2013 à 19:30
Le divorce :
Dans le christianisme :
Il est totalement interdit de divorcer. Le Nouveau Testament prône l'indissolubilité du mariage : "Et moi, je vous dis : quiconque répudie sa femme - sauf en cas d'union illégale - l'expose (la rend) adultère ; et si quelqu'un épouse une répudiée, il est adultère"(Matthieu 5:32). Cet idéal est irréaliste car quand un couple va mal et qu'on ne peut plus rien faire, leur interdire le divorce n'arrangera rien. Forcer des caractères incompatibles à vivre ensemble contre leurs volontés n'est ni efficace, ni raisonnable. Ce qui explique pourquoi le monde chrétien ait été obligé de cautionner le divorce.
Dans le judaïsme :
Il autorise le divorce, même sans aucune cause, mais que pour le mari. Ce droit n'est donné qu'à l'homme. Le Talmud dit que si une femme a mangé dans la rue, si elle a bu avec gourmandise dans la rue, si elle a allaité dans la rue, le rabbin Meir dit qu'elle doit quitter son mari (Git.89a). Le Talmud a rendu obligatoire le divorce de la femme stérile (aucun enfant depuis 10 ans) : "Nos rabbins nous enseignent : si un homme prend une femme et vit avec elle pendant 10 ans et qu'elle ne porte pas d'enfant, il doit divorcer d'elle" (Yeb. 64a).
Les épouses n'ont pas le droit de demander le divorce. Elle peut réclamer le divorce devant le tribunal juif avec une très bonne raison. Mais il a très peu de situations qui le permettent : un mari qui souffre de défauts physiques ou de maladies de la peau, un mari qui manque à ses responsabilités conjugales... Mais, à la fin, c'est le mari qui doit donner le divorce, un tribunal ne peut le faire. Le tribunal peut condamner le mari, l'emprisonner, le faire payer une amende ou l'excommunier. Toutefois, si le mari est obstiné, il peut refuser le divorce et la garder attachée à lui indéfiniment ou pire, il peut l'abandonner sans lui accorder le divorce ou la laisser sans mari ni divorce. Il peut épouser une autre femme ou même vivre avec une maîtresse hors union. La femme délaissée ne peut ni se marier à un autre homme, ni vivre avec une autre homme. Aux Etats-Unis, on trouve entre 1000 et 1500 femme juives enchaînées, alors qu'en Israël, on atteint 16000. Des maris extorquent des milliers de dollars de leurs femmes piégées en échange du divorce.
Dans l'islam :
L'islam a une position médiane entre le christianisme et le judaïsme. Les couples sont encouragés à explorer toutes les voies de réconciliations, le divorce se fait quand il a plus aucune solution. Le divorce est reconnu mais décourager par tous les moyens. Pour le mari, le divorce est appelé "talaq" et pour la femme, il s'appelle "khula". Si le mari dissout le mariage, il ne peut récupérer aucun cadeau de mariage qu'il lui a donné (S.4 ; V. 20). Si c'est la femme qui divorce, elle peut retourner ses cadeaux de mariage à son mari : "Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné, à moins que tous 2 ne craignent de ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Allah. Si donc vous craignez que tous 2 ne puissent se conformer aux ordres d'Allah, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien. Voilà les ordres d'Allah. Ne les transgressez donc pas" (S. 2 ; V. 229).
Dans certains cas, une femme voudrait rester mariée, mais se trouve obligée de divorcer pour des cas de force majeure : cruauté du mari, désertion sans aucune raison, mari qui ne remplit pas ses responsabilités conjugales... Elle peut terminer son mariage par le khula comme elle peut décider d'aller au tribunal pour avoir le divorce. Elle ne pourra jamais rester enchaîner par un mari récalcitrant.
Le Coran donne 4 types de conseils dans le cas où le mariage est sur le point de s'effondrer : exhorter les épouses, puis s'éloigner d'elles dans leurs lits et les frappez (en sachant que c'est pas des petites frappes qui ne doit pas laisser de marques et fait avec un sawak). En cas d'échec, on cherche l'aide des familles. Battre son épouse est une mesure temporaire et fait que si ça remédie à la situation. Que cette mesure fasse quelque chose ou pas, le mari ne peut pas continuer et alors la réconciliation par les famille doit être mise en place. Le Prophète (saws) a enseigné que ces mesures doit être faite en cas de force majeure et que la punition doit être faible, de même il a condamné toute punition physique non justifiée.
Pour la femme dont la mauvaise conduite de son mari est la cause d'une rupture prochaine du mariage, le Coran lui conseille de chercher d'abord la réconciliation. Le Coran ne conseille pas à l'épouse les 2 mesures de l'abstention du sexe ou du châtiment corporel parce que ça pourrait provoquer une réaction violente du mari. ça ferait souffrir autant l'épouse que le mariage. Certains érudits musulmans ont suggéré que le tribunal puisse appliquer ces peines contre le mari à la place de l'épouse. Le tribunal avertirait le mari rebelle, puis lui interdirait le lit de son épouse et enfin lui administrerait une châtiment corporel symbolique. L'islam donne aux couples musulmans des conseils bien plus viables pour sauver leur mariage dans les situations de problème et de tension. S'il a un problème avec l'un des partenaires, le Coran conseille à l'autre partenaire de prendre les actions possibles et efficaces pour sauver leur couple. Si toutes les mesures échouent, l'islam autorise les partenaires à se séparer en paix et à l'amiable.
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Par oumaazedine le 29 Décembre 2013 à 19:05
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