•  

    Celui qui pose la question dit :

     Celui qui suivait le minhaj [salafi] puis a dévié, quel est le jugement sur le fait de lire ses livres ou d'écouter ses cassettes [ qu'il a fait avant de dévier] ?
     

      Je dis :

     Cheykh Rabî3 a éclairci cela dans une de ses fatwas, d'une façon juste et suffisante.

    Il y dit en résumé :


    - Tu le boycottes non pas parce que c'est une innovation ou un égarement mais parce que cela entre dans le cas du boycott, et ceci est le premier point.
     
    - Deuxièmement ; Nous avons, et toutes les louanges appartiennent à Allah, parmi les livres et les cassettes des gens de science et de mérite, ce qui nous permet de nous passer d'eux [des déviants].
     
    - Troisièmement ; Toi, tu as connaissance que cela [ses livres ou audios] est antérieur et que cela est postérieur [à son détournement du minhaj], mais les autres ne le savant pas forcement. Ils te voient les écouter et pensent alors qu'ils sont sur la Vérité.
     
    - Quatrièmement ; La lecture et l'écoute de ceux qui se sont détourné de la Vérité, va faire croître dans ton cœur une proximité entre toi et eux. C'est pourquoi parmi les objectifs du boycott des innovateurs, le fait qu'il n'y ait pas de lien affectif entre toi et eux. Ils se peut que tu lises une belle parole d'eux et qu'elle laisse des traces et fasse naître en toi des sentiments d'attachement envers eux.
     

    C'est clair ?
     
    Il incombe donc de mettre en garde contre cela.
     
    C'est également ce qu'a émis comme avis le savantissime Mouqbil Ben Hâdî El Wâdi3î, qu'Allah lui fasse miséricorde.

     

     

    Cheikh Ahmad Ibn 'Umar Bâzmoul - الشيخ أحمد بن عمر بازمول

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  • la demande de divorce de la femmeLa demande de divorce (en arabe) qui est «al-Khoul’» résulte de l’expression «enlever un vêtement», ainsi la femme enlève le vêtement que peut représenter son mari.
     
    Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :
     
    «Et vous (êtes) un vêtement pour elles» [1]
    Dans la terminologie religieuse, le terme indique la séparation formulée en des termes précis par l’époux vis-à-vis de son épouse, en échange d’une contrepartie qu’il percevra de l’épouse ou d’un tiers.
     
    Son intérêt repose dans la possibilité de séparer l’épouse de son mari d’une manière non révocable, sauf si elle l’accepte, avec la conclusion d’un nouveau contrat de mariage.
     
    Les fondements dans la permission pour la femme de demander le divorce figurent dans le Coran, la Sounnah et le consensus des savants.
     
    Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :
     
    «Alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien.» [2]
    SHeikh Muhammad Ibn Ibrâhîm Âli ash-SHeikh (rahimahullâh) a dit :
     
    « Il est permis de contraindre l’époux à accepter la dissolution du mariage lorsque l’entente n’est plus possible entre eux, et ce en fonction de l’effort d’interprétation du juge. Ibn Mouflih rapporta cela d’éminents juges du Châm. » [3]
     
    Quand le désaccord devient insurmontable et que l’espoir de réconciliation entre eux s’estompe, et que la femme désire par ce biais se séparer de son mari, elle lui donne une compensation pour le préjudice subit, moyennant quoi le mari se sépare d’elle. [4]
     
    Les savants de Lajnah ad-Dâ-ima ont dit que lorsque la femme ne désire plus vivre avec son époux, et craint de ce fait de ne pas pouvoir respecter les droits et obligations d’Allâh à l’égard de son mari, il lui est permis de demander le divorce.
    Elle doit pour cela rendre toute la dot reçue à son mariage afin de pouvoir se séparer de lui.
     
    Cet avis s’appuie sur le hadîth authentique lié à la femme de Thâbit Ibn Qays Ibn Chammâs (radhiallâhu ‘anhu) qui vint voir le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) pour lui dire :
     
    « Ô Messager d’Allâh ! Je n’ai rien à reprocher à Thâbit Ibn Qays concernant sa religion ou sa moralité, mais plutôt je crains pour moi (de tomber) dans la mécréance (en restant avec lui). »
    Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) lui demanda alors : « Es-tu disposée à lui rendre son jardin ? »
    Il s’agit d’un jardin qu’elle avait eu comme dot lors de son mariage.

    Elle répondit : « Oui. » Le Messager d’Allâh a alors ordonné à son mari Thâbit (radhiallâhu ‘anhu) de la divorcer.
    Thâbit s’exécuta.
     
    Et lorsque les deux époux n’arrivent pas à s’entendre sur le divorce dit à l’amiable, le juge islamique doit alors trancher sur ce qui les différencie. [5]
     
    [1] Coran, 2/187
    [2] Coran, 2/229
    [3] Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 5/521-527
    [4] Al-Wadjîz fî Fiqh is-Sounnah wal-Kitâb al-‘Azîz, de ‘Abdel-‘Adhîm Badawî, p.383
    [5] Fatâwa ‘Oulémâ al-Balad al-Harâm, p.1442

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  • Question :ALLEGEMENT DES PECHES

    Est-ce que la difficulté des affres de la mort allège les péchés ?

    De même que la maladie qui précède la mort, est-ce qu’elle allège les péchés ?

    Réponse :

    Oui !

    Tout ce qui atteint l’homme comme maladie, ou adversité, ou anxiété, jusque même l’épine qui le touche, tout cela est une expiation de ses péchés puis s’il patiente et espère, alors c’est pour lui, en plus de l’expiation, une récompense, la récompense de cette patience avec laquelle il a affronté ce malheur qui l’a touché.

    Pas de différence en cela entre ce qu’il y a dans la mort et ce qu’il y a avant elle, les malheurs sont des expiations des péchés pour le croyant.

    Et ce qui indique cela est Sa Parole تعالى (traduction rapprochée):

    {Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup}.

    Ainsi, si ceci est dû en raison de ce que nos mains ont commis, cela indique qu’elle est bien une expiation de ce que avons fait et de ce que nous en avons récolté.

    Et de même que nous en a informé le Prophète صلى الله عليه وسلم :

    "Nul croyant n’est atteint par l’angoisse, l’anxiété, la gêne, ni même par l’épine qui le pique, sans qu’Allâh ne lui expie par cela (ses péchés)."

    Traduit par Oum Oumayr

    السؤال: المعلمات في السودان أرسلنّ بهذه الأسئلة السؤال الأول يقلنّ فيه صعوبة سكرات الموت هل يخفف من الذنوب وكذلك المرض الذي يسبق الموت هل يخفف من الذنوب نرجو إفادة بذلك

    الجواب الشيخ: نعم كل ما يصيب الإنسان من مرض أو شدة أو هم أو غم حتى الشوكة تصيبه فإنها كفارة لذنوبه ثم إن صبر واحتسب كان له مع التكفير أجر، أجر ذلك الصبر الذي قابل به هذه المصيبة التي لحقت به ولا فرق في ذلك بينما يكون في الموت وما يكون قبله فالمصائب كفارات للذنوب بالنسبة للمؤمن ويدل لهذا قوله تعالى

    "وَمَا أَصَابَكُمْ مِنْ مُصِيبَةٍ فَبِمَا كَسَبَتْ أَيْدِيكُمْ وَيَعْفُو عَنْ كَثِيرٍ"

    فإذا كان ذلك بما كسبت أيدينا دل هذا على أنها مكفرة لما عَملناه منها وما كسبناه وكذلك أخبر النبي عليه الصلاة والسلام بأنه

    "لا يصيب المؤمن هم ولا غم ولا أذى حتى الشوكة يشاكها إلا كفر الله بها عنه"

    السؤال: المعلمات في السودان أرسلنّ بهذه الأسئلة السؤال الأول يقلنّ فيه صعوبة سكرات الموت هل يخفف من الذنوب وكذلك المرض الذي يسبق الموت هل يخفف من الذنوب نرجو إفادة بذلك

    الجواب الشيخ: نعم كل ما يصيب الإنسان من مرض أو شدة أو هم أو غم حتى الشوكة تصيبه فإنها كفارة لذنوبه ثم إن صبر واحتسب كان له مع التكفير أجر، أجر ذلك الصبر الذي قابل به هذه المصيبة التي لحقت به ولا فرق في ذلك بينما يكون في الموت وما يكون قبله فالمصائب كفارات للذنوب بالنسبة للمؤمن ويدل لهذا قوله تعالى

    "وَمَا أَصَابَكُمْ مِنْ مُصِيبَةٍ فَبِمَا كَسَبَتْ أَيْدِيكُمْ وَيَعْفُو عَنْ كَثِيرٍ"

    فإذا كان ذلك بما كسبت أيدينا دل هذا على أنها مكفرة لما عَملناه منها وما كسبناه وكذلك أخبر النبي عليه الصلاة والسلام بأنه

    "لا يصيب المؤمن هم ولا غم ولا أذى حتى الشوكة يشاكها إلا كفر الله بها عنه"

    binothaimeen.com - فضيلة الشيخ العلامة محمد بن صالح العثيمين رحمه الله

    http://www.ibnothaimeen.com/all/noor/article_7753.shtml

    Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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