• Le frère Mohammed Al Khatib qui a travaillé durant six années chez le Chaykh qu'Allah lui soit miséricordieux rapporte :

    "le Chaykh était miséricordieux et plein de bonté".

    une fois il m'a dit :

    "Mohammed tu ne possèdes pas de voiture, et tes enfants ont sûrement besoin de se divertir, alors choisis un jour et prépare toi pour qu'on les fasse sortir ensemble"

    ainsi soit il, après deux jours nous nous sommes préparés et nous sommes sortis en compagnie du shaykh et son épouse et sommes allés en dehors de Oman en emportant avec nous nourriture et fruits variés, mes enfants ont été plus que ravis de cette sortie.

    Une fois, alors que je réparais certaines choses sur le toit de la maison du chaykh, en voulant déplacer une branche j'ai perdu équilibre, par la grâce d'Allah je ne suis pas tombé du haut du toit. En apprenant la nouvelle, le chaykh a glorifié Allah, fait une prosternation afin de remercier notre Créateur et a pleuré puis a fait sortir de sa poche cent Dinars et me les a donné.

    Il était fervent, une fois il a fait une médiation pour aider une personne qu'il a rencontrée dans une société, quelques jours après, cette personne vient frapper à la porte du shaykh et a apporté avec elle un bidon d'huile, et m'a dit :

    "c'est un cadeau pour le shaykh, j'ai attendu que le chaykh se réveille pour l'informer de cette visite et du présent"

    alors il a dit :

    il nous est interdit de la consommer, car le messager d'Allah a dit :

    "celui qui fait une intercession et accepte le cadeau qu'on lui fait en guise de récompense, alors celui là est face à une porte d'usure (riba)"

    et on a donné l'huile aux pauvres.

    Je demandais souvent au chaykh de l'argent afin de contribuer dans la construction de mosquées ou pour le donner à un pauvre, à une veuve ou à un mendiant, il ne me l'a jamais refusé, les histoires sont nombreuses là-dessus, une fois un homme malade est venu demander de l'aide, il avait besoin de 15 injections dont le coût d'une seule était 20 Dinars. Le shaykh m'a demandé d'aller chez lui pour vérifier ses dires, lorsqu'on a su qu'il ne mentait pas, le chaykh m'a donné l'argent nécessaire et je suis allé lui acheter les injections.

    Lorsque j'ai décidé de construire ma maison j'ai eu besoin d'argent, personne n'a pu m'aider, alors je me suis rappelé un homme fortuné que le shaykh connaissait, j'ai dit à son épouse :

    "pourriez-vous demander au shaykh d'intervenir pour moi auprès de sa connaissance pour qu'elle me prête de l'argent ?"

    Un jour, alors que j'étais assis sur mon bureau, il m'a dit :

    "Mohammed, tu veux que j'intervienne pour toi pour qu'on te prête de l'argent ?"

    alors j'ai dit : "oui "

    il me dit : "je suis plus concerné que la personne en question par ta situation, je te donne tout ce que tu veux"

    alors j'ai pleuré et j'ai dit :

    "notre shaykh qu'Allah te récompense".

    Seulement, je le jure, que j'étais loin d'imaginer que le shaykh pouvait me prêter de l'argent, moi qui étais totalement ignorant sur ce qu'il pouvait posséder, et lorsqu'il m'a présenté l'argent il m'a dit :

    "c'est un cadeau de mille Dinars de ma part qui n'est pas compté"

    j'ai alors pleuré une seconde fois.

    Qu'Allah le récompense et qu'Il lui soit miséricordieux.

    Encore une autre histoire alors que le shaykh était à l'hôpital .

    une femme est venue se plaindre des banques après du shaykh, car elle et son mari ont emprunté à une banque neuf mille Dinars, l'emprunt a doublé avec l'augmentation de l'usure après la mort de son mari, alors elle est venue demander l'aide du shaykh, comme d'habitude il m'a demandé de m'assurer des dires de la femme, et comme il s'est avéré qu'elle disait la vérité le shaykh décide de lui prêter neuf mille Dinars. Lorsque la femme est venue avec ses enfants, le shaykh a dit :

    "voilà mille Dinars un cadeau de ma part et voici la somme dont vous avez besoin"

    elle était contente elle et ses enfants et ont tous prié pour le shaykh, j'ai aussi prié pour qu'Allah le récompense,

    alors le chaykh nous a regardé et dit :

    "je le jure, j'aurais souhaité être un millionnaire pour pouvoir faire délivrer des milliers de personnes comme cette femme de l'entrave de l'usure des banques".

    Ma femme était sur le point d'accoucher, le shaykh me demandait constamment comment elle allait, et un jour avant son accouchement, lorsque j'étais sur le point de quitter la bibliothèque le shaykh me dit :

    "prends la voiture de Oum al Fadhl peut être que tu l'auras besoin au milieu de la nuit"

    j'ai gardé la voiture deux nuits et effectivement l'accouchement a eu lieu au milieu de la nuit et je suis sortie de ma maison sans savoir où aller, et après avoir chercher un peu partout j'ai pas trouvé de sage femme, je me rappelle alors que l'épouse du shaykh avait une connaissance dans la matière, je me suis dirigé alors vers la maison du shaykh avec hésitation car j'avais peur de le déranger à une heure aussi tardive, j'ai frappé à la porte et le shaykh a répondu, je lui ai présenté toutes mes excuses et lui expliqué la situation,
    il m'a répondu alors avec cajolerie :
    "pourquoi tu n'as pas fait comme ton shaykh ?

    j'ai fait accoucher ma femme moi-même"
    puis il a rajouté :

    "un instant je vais réveiller Oum Al Fadhl "

    elle m'a alors accompagné. Allah m'a donné cette nuit là mon fils Abd-Allah.

    Concernant la voiture du chaykh, elle était le moyen de transport des frères, il me disait : " Mohammed, mon père me disait, qu'Allah lui soit miséricordieux, pour toute chose il y a une aumône (zaket), et l'aumône d'une voiture c'est de l'utiliser pour transporter les gens " il me disait : " l'achèvement d'une bonne action est mieux que son commencement "

    c'est une parole sage (hikma) qu'on a appris de notre chaykh.

    Lorsque le chaykh présentait son aide à l'un de ses frères en islam celui-ci ne le laissait pas terminer ce qu'il a entamé, le chaykh content de la bienveillance du frère insistait pour terminer lui-même ce qu'il a commencé, alors le frère s'empressait de lui rappeler la parole sage de son père :

    " l'achèvement d'une bonne action est mieux que son commencement ".

    Vraiment, cette bonne parole nous a beaucoup servi dans nos relations avec nos frères en islam.

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  • Par Abou El-Oualîd Khaled Ben Saleh Touati El-Djazâ'iri.

     

    Louange à Allah, nous Le louons et nous implorons Son soutien et Son pardon, et nous nous protégeons par Lui de nos maux et de nos mauvaises actions, quiconque Allah guide nul ne peut l’égarer, et quiconque Allah égare n’a personne pour le guider, et je témoigne qu’il n’y a d’autres divinités dignes d’adoration qu’Allah Seul sans aucun associé, et je témoigne que Mohammed est Son serviteur et messager, « Ô les croyants! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu’en pleine soumission. » [Âl `Imrân (La Famille d’`Imrane) :102]

    « Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement.”[An-Nissâ' (Les Femmes):01]

    « Ô vous qui croyez! Craignez Allah et parlez avec droiture, afin qu’Il améliore vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son messager obtient certes une grande réussite. »[El-Ahzâb (La Coalition)  :70-71]

    La meilleure parole est celle d'Allah et la meilleure voie est celle de Mohammed, et toute nouveauté est innovation (en religion), et toute innovation est égarement, et tout égarement est en enfer.

    Il est mentionné dans le Noble Coran et dans la Sunna du prophète , dans maintes places, la faveur du savoir et des savants. Dans le Noble Coran, la Parole d’Allah le Très-Haut : «Allah élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites » Et : « Dis: «Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas?»[El-Moudjâdala (La Discussion) :11] Et : «Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allah. Allah est, certes, Puissant et Pardonneur. »[ Fâtir (Le Créateur) :28]

    Dans la Sunna, la parole du prophète : «Les savants sont les héritiers des prophètes. Les prophètes ne lèguent aucun dinar ni dirham, par contre, ils lèguent la science. Celui qui s’emparera d’elle (la science), se pourvoira d’un privilège d’une part abondante » (1-Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre du Savoir, numéro (3643), Et-Tirmidhi, chapitre du Savoir numéro (2898), Ad-Dârimi dans l’introduction de ses « Sounane » (351), d’après le  hadith d’Abou Ad-Dardâ' qu’Allâh l’agrée, le hadith est jugé authentique par El-Albâni dans « Sahîh El-Djâmi` » (6297))

    Les gens du savoir sont les premiers à hériter  des prophètes pour leur savoir du Livre et de la Sunna et de la guidée du prophète de cette nation . Il n ya point d’honneur supérieur à celui dont jouit l’héritier du legs prophétique. On implore Allah Le Très-Haut de faire que Notre Cheikh Abou `Abd El-Mouize soit parmi ceux  qui ont eu ce rang . Il est considéré –qu’Allah le protège- comme maillon de jonction avec les Ancêtres (Salaf) de cette oummah (nation, communauté) qui suivent réellement la Dawa (appel à l’Islam) du prophète Mohammed : par rapport au dogme, au Manhadj (la voie du prophète),à la jurisprudence (fiqh) et au savoir. Le cheikh, depuis qu’il a acquis un certain savoir et a excellé dans les sciences de la charia, il a commencé à faire la Dawa, en appelant au livre d’Allah et à la Sunna de Son prophète Mohammed que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui ,selon la voie des Salafs (prédécesseurs) de cette oummah ( nation) , ne se rangeant aucunement avec quelqu’un au dépens de la véracité, et ne s’alliant avec quiconque  pour le mensonge, que ce soit des proches ou des lointains. Il a concilié entre le savoir relatif à la raison (Aql) et celui relatif à la transmission (Naql). Il sait comment fonder les réponses tout en invoquant des arguments à leur appui. Il vérifie et étudie les questions sans imitation servile mais uniquement en se soumettant aux preuves. Il appelle à la Sunna et combat la bid`a (innovation, hérésie) par ses paroles et écrits. Il a à son actif des œuvres, explications et commentaires qui ont atteint la perfection concernant leur exactitude et minutie. Qu’Allah Le Très Haut le récompense pour ce qu’il a fait pour l’Islam et les Musulmans.

    J’ai demandé à notre cheikh de me fournir quelques informations pour me permettre de lui consacrer une biographie. Il a accepté ma demande, qu’Allah le récompense. J’ai donc préparé ce résumé de sa bonne biographie en quelques lignes, et je l’ai nommé après la consultation de notre cheikh« La biographie de notre très cher cheikh, Abou `Abd El-Mouize ». Je dis donc et qu’Allah me guide :

    1- Le nom de notre Cheikh, son lignage et sa naissance : 

    C’est notre cheikh Abou Abd El-Mou`iz Mohammed Ali Ben Bouzid Ben Ferkous El-Koubi, par rapport à « El-Kouba El-Qadîma » (Vieux Kouba) à Alger (La capitale) qui est son lieu de naissance le : Jeudi 29 Rabia al Awal 1374 de l’Hégire, correspondant au :25 Novembre 1954 au même mois et année de déclenchement de la guerre de libération en Algérie contre l’occupant tyrannique français.

    2- L’éducation de notre Cheikh :

    Notre cheikh Abou `Abd El-Mou`iz a avancé progressivement dans sa quête des sciences à l’école – premièrement – de la façon traditionnelle en apprenant le Noble Coran et un certain savoir des sciences fondamentales dans une école coranique par le cheikh Mohammed Es-Seghir Mâalam, puis il a rejoint les écoles modernes où il finit ses études lyciennes. Et comme il n y’avaient pas en son temps des facultés ou hauts instituts pour les études islamiques, il a rejoint la faculté de droit et d’administration, qui était la plus proche de ceux-ci par son enseignement de quelques modules en rapport avec la charia. Il y finit ensuite ses études.

    Pendant ses études, il avait  un ferme désir et un intense penchant de demander plus de savoir religieux, et de le maîtriser, Allah Le Très Haut l’honorât alors d’être accepté à l’Université Islamique de Médine, il put alors trouver ce dont il avait besoin en ce paisible pays. Il a bénéficié durant la période de ses études de professeurs et savants généreux –que ce soit à l’université islamique ou à la noble mosquée du prophète-  par les fréquenter souvent et en assistant à leurs leçons, comme le cheikh : `Atia Ben Mohammed Salim- qu'Allah lui fasse miséricorde- cadi au grand tribunal de Médine, dans son explication du Mouwatta' de l’imam Mâlik -qu'Allah lui fasse miséricorde- , le cheikh Abd El-Kader Ben Cheïba El-Hamd, professeur de la jurisprudence islamique et des fondements de la jurisprudence (Oussoul El-Fiqh) dans la faculté de charia, le cheikh Abou Bakr Jâbir El-Djazâiri, le prédicateur à la Mosquée du Prophète, et professeur d’exégèse (Tafsir)  à la faculté de charia, le cheikh Mohammed Mokhtar Ach-Chanqîti- qu'Allah lui fasse miséricorde- professeur d’exégèse à la faculté de charia, et enseignant des livres de la sunna à la Mosquée du Prophète, le cheikh `Abd Ar-Raoûf El-Labadi, professeur de langue arabe (grammaire et conjugaison) à la faculté de charia et autres. Il a également tiré profit des discussions scientifiques  des thèses universitaires que les professeurs et cheikhs discutaient , ainsi que les conférences que d’éminents savants tenaient, tels Abd El-Aziz Ben Abd Allah Ibn Baz- qu'Allah lui fasse miséricorde- et le cheikh Hemmad Ben Mohammed El-Ansâri- qu'Allah lui fasse miséricorde- et autres. Puis il revint en Algérie en 1402H/1982. Il était parmi les premiers professeurs à rejoindre la faculté des sciences islamiques où il a été accepté officiellement cette même année. On lui a plus tard assigné la direction des études et de la programmation. Il est allé plus tard vers l’université de Mohammed Cinq de Rabat –Maroc- dans l’intention de se consacrer au parachèvement de sa thèse de doctorat qu’il a plus tard transféré vers Alger la capitale. C’était la première thèse de doctorat d’état à être discutée à Alger dans le domaine des sciences islamiques. Il est toujours dans la même faculté où les étudiants tirent profit de lui à l’intérieur de l’université et à l’extérieur.

    3- L’aspect physique de notre cheikh et son caractère :

    Notre cheikh Abou Abd El-Mou`iz - qu’Allah le protège- jouit de ce qu’Allah lui a accordé de qualités physiques et d’une forte et immunisée structure corporelle, desquels apparaît son caractère, sa gracieuse forme, sa belle physionomie et apparence. Il ressemble dans son apparence et sa voix à cheikh Mohammed Nâsir Eddine El-Albâni- qu'Allah le Très Haut lui fasse miséricorde- comme le témoignent ceux qui les ont vus.

    La  biographie scientifique de notre cheikh Abou Abd El-Mou`iz est également couronnée de bonnes mœurs que les étudiants reconnaissent en lui. Il est aussi très modeste et de bon caractère ainsi qu’il a de bonnes relations avec les gens. Il utilise dans sa Dawa (appel à l’islam) un style doux et plein de sagesse et de bonne exhortation. Il appelle à la vérité suivant la voie de Ahl Es-Sunna Wel-Djamâ`a, et s’incline à eux. Il les aiment, penche vers eux et les soutiennent. Il brutalise ceux qui les détestent et considère comme ennemis ceux qui s’opposent à eux. Il est équitable et juste avec les gens. Il estime et accepte le conseil et se soumet à la vérité. Il ne supporte pas les gens du commun contre les savants, et ne les incite pas à se comporter avec une manière hautaine envers eux.

    Il éprouve la merci envers eux. Parmi ses qualité également la bonne hospitalité. Il est sociable et a une ferme résolution.

    4- Les œuvres de notre Cheikh :

    Notre cheikh – qu’Allah le protège – a des œuvres scientifiques publiées aux éditions étrangères et algériennes et deux séries de jurisprudence (Fiqh). Ses livres et ses thèses se caractérisent par leur style réfléchi, entre style fondamentaliste (des auteurs des fondements de la jurisprudence)  et style littéraire. Ses expressions sont scientifiques, précises et cohérentes, loin de la complication terminologique et du chauvinisme doctrinal (du madh-hab).

    Parmi ses œuvres et épîtres :

    1. Taqrîb El-Woussoûl Ila `Ilm El-Oussoûl (Le Rapprochement des Sciences des Fondements de la Jurisprudence), Abou El-Qâsim Mohammed Ibn Ahmed Ibn Djouzaï El-Kalbi El-Gharnâti, mort en 741 H, la maison d’édition El-Aqsa - le Caire 1410 H.

    2. Dhawou El-Arhâm Fi Fiqh El-Mawârîth (La jurisprudence (Fiqh) de l’héritage concernant les liens de consanguinité) - maison d’édition Tahsîl El-`Ouloûm 1407 H correspondant à 1987.

    3. El-Ichâra fi Ma`rifat El-Oussoûl Wel-Wadjâza Fi Ma`na Ad-Dalîl, par l’imam Abou El-Walîd El-Bâdjî, mort en 474 H - La Bibliothèque de la Mecque en Arabie Saoudite -

    4. Miftâh El-Woussoûl Ila Binâ' El-Fourou` Ala El-Oussoûl, suivi par Mathârât El-Ghalat Fi El-Adilla (les preuves qui induisent en erreur), par l’imam Abou Àbd Allah Mohammed Ibn Ahmed El-Hassani Et-Tilimsâni 771H/ 1307 – l’établissement Ar-Reyyâne, la première édition 1419H/1991, maison d’édition Tahsîl El-`Ouloum 1420H/1999.

    5. Moukhtârât Min Noussoûs Hadîthiyya Fi Fiqh El-Mou`âmalât El-Mâliyya (Sélections de Textes des Hadiths des Transactions Monétaires) - maison d’édition Ar-Raghâ'ib wan-Nafâ'is 1419H/1998.

    6. Fat-h El-Ma'moûl Fi Charh Mabâdi' El-Oussoûl,(L’Aboutissement à l’Explication des Bases des Fondements (de la jurisprudence islamique)) par le cheikh `Abd El-Hamîd Ibn Bâdîs, mort en 1359 H - maison d’édition Ar-Raghâ'ib wan-Nafâ'is, première édition :1421H/2000.

    Série de jurisprudence (Fiqh) des hadiths de Siyyam (jeûne) :

    7/1. Hadith Tabyît En-Niyya - maison d’édition Ar-Raghâ'ib Wan-Nafâ'is, première édition 1419H/1999 (le hadith portant sur l’intention avant le jour du jeûne)

    8/2. Hadith En-Nahy `An Sawm Yawm Ech-Chek – (Le Hadith Interdisant le Jeûne du Jour de Doute)  maison d’édition Ar-Raghâ'ib Wen-Nafâ'is, première édition 1419H/1999.

    9/3. Hadith El-Amr Bis-Sawm Wel-Iftâr Li Rou'yat El-Hilâl (Le Hadith Ordonnant d’Observer le Jeûne et le Rompre à la Vue du Croissant)  – maison d’édition  Ar-Raghâ'ib wan-Nafâ'is, première édition 1422H/2001.

    10/4. Hadith Houkm Siyyâm el-Moussâfir Wa-Madâ Afdhaliyatih Fis-Safar ( Le Hadith sur le Jugement du  Jeûne (sawm) du Voyageur  et s’il est Préférable de l’Observer ou pas) - maison d’édition Ar-Raghâ'ib wan-Nafâ'is, première édition 1422 H/2002.

    Série : Pour qu’ils s’instruisent  dans la religion :

    11/1. Tarîq El-Ihtidâ' Ila Houkm El-I'timâm Wel Iqtidâ'( le bon chemin au jugement concernant la suite et l’imitation de l’imam) - maison d’édition Ar-Raghâ'ib wan-Nafâ'is, deuxième édition 1419H/1998.

    12/2. El-Mounya Fi Tawdhîh Mâ Achkala Min Ar-Rouqya-(éclaircissements sur la pratique de l’exorcisme (rouqya))  maison d’édition Ar-Raghâ'ib wan-Nafâ'is, deuxième édition 1419H/1999.

    13/3. Fara'id El-Qawâ`id li Hall Ma`âqid El-Massâdjid - maison d’édition Ar-Raghâ'ib wan-Nafâ'is, deuxième édition 1423H/2002.

    14/4. Mahâsin El-`Ibâra Fi Tadjliyat Mouqfalât Et-Tahâra - (éclaircissements sur la purification rituelle)  maison d’édition Ar-Raghâ'ib Wen-Nafâ'is, première édition 1420H/1999.

    15/5. El-Irshâd Ila Massâ'il El-Oussoûl Wel-Ijtihâd - (Questions sur les fondements de la jurisprudence et des efforts d’interprétation) - Maktabat Dâr Ar-Rayâne, première édition 1420H/2000.

    16/6. Madjâlis Tadhkîriyya `Ala Massâ'il Manhadjiyya - (Assemblées remémoratives sur des questions méthodiques)  maison d’édition Ar-Raghâ'ib Wan-Nafâ'is, 1424H/2003.

    17/7. 40 Sou'âl Fi Ahkâm El-Mawloûd -  (40 Questions sur les Jugements Relatifs au Nouveau-né) maison d’édition Ar-Raghâ'ib Wan-Nafâ'is, 1425H/2004.

    18/8. El-`Âdât El-Djâriya Fi -El-A`râs El-Djazâ'iriyya- (Les Coutumes des Fêtes Algériennes) maison d’édition Ar-Raghâ'ib Wan-Nafâ'is, 1426H/2005.

    19- Article dans la revue « Ar-Risâla » édité par le Ministère des Affaires Religieuses sous le titre [le jugement sur la taxation : Est-ce que la taxation est une obligation ou une nécessité dans la loi islamique ?].

    20. Article dans la revue « El-Mouwâfaqât » édité par l’office national supérieur des fondements de la religion (Islam) à Kharouba, sous le titre [Houkm Bay`El-`Îna].

    21. Article dans la revue « Manâbir El-Houda » sous le titre [la considération de la différence  des levers des croissants et les avis des fondamentalistes (juristes théologiens musulmans)].

    22. El-Inâra Charh Kitâb El-Ichâra.( L’Eclaircissement, Explication du Livre :L’Indication).

    Des œuvres à publier prochainement :

    1. De la série de « Pour qu’il s’instruisent dans la religion » numéro 9 (sur les questions du hadj).

    2. Explication et commentaire sur « El-`Aqâ'id El-Islâmiyya » (les dogmes islamiques) du cheikh `Abd El-Hamîd Ibn Bâdîs, mort en 1359 H.

    Notre Cheikh Abou `Abd El-Mou`iz – qu’Allah le protège – a également contribué avec ses articles publiés dans des numéros de la revue  « Manâbir El-Houda ». Il a aussi des réponses sur des questions qu’on lui a posées dans différentes parties de notre pays (l’Algérie) et d’autres pays. Y compris les réponses écrites par sa main ou enregistrées dans des cassettes. Il s’agit de différentes fatwas s’appuyant sur les fondements de la jurisprudence musulmane concernant le dogme, la voie (salafie), la jurisprudence (musulmane) et les fondements de la jurisprudence. Ceci montre son large discernement scientifique.

    Ce qu’on a écrit de notre cheikh est uniquement un peu de sa biographie. Et de ce que nous témoignons de lui- qu’Allah le protège-, la bonté de son caractère, sa clémence et modestie avec les étudiants et sa mansuétude envers eux comme un père à ses enfants. Il les rapproche de lui et leur explique les questions en leur donnant des fondements sur lesquels se reposer. Il leur enseigne la manière adéquate de répondre, et leur organise des assemblées spéciales ou générales, que ce soit à la maison, la mosquée ou l’université. Il les soutient et s’enquiert d’eux et les aide à régler leurs affaires matérielles et s’il n’est pas capable il les oriente d’un ton doux, les conseille et leur montre ce qui est bénéfique pour leur religion et leur vie. Il les encourage à s’unir pour la vérité et suivre la voie du Prophète. Il les déconseille de s’unir pour la fausseté et de suivre la voie de l’errance. C’est le cheikh qui, par son savoir embrasse les affaires liées à la religion et à l’actualité. Qu’Allah le récompense de la meilleure des récompenses pour les services qu’il rend aux musulmans, et que les louanges et les salutations d’Allâh soient sur Mohammed et sa Famille.

    En 1424-1425 H/2004

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  • Cheikh Mouhammad ibn ‘Abdil Wahhab ibn Souleyman ibn’Ali ibn Ahmad ibn Rachid at-Tamimi –Qu’Allah lui fasse miséricorde- naquit en l’an 1115 de l’hégire (1703 AC) à ‘Uyayna au nord de Ryad. Il y grandit avec son père sous le règne de ‘Abdoullah ibn Mouhammad ibn Hamad ibn Mou’amar. Il a appris le Coran à l’âge de 10 ans. Pubère à l’âge de 12 ans, son père le jugea apte à diriger la prière en commun et le maria. Il a étudié le Madhab Hanbalite, l’exégèse du Coran (Tafsir) et le Hadith auprès de son père. Dès sa jeunesse, il avait une préférence pour les ouvrages du Cheikh al Islam ibn Taymiyya ainsi que ibn al Qayyim (Puisse Allah leur accorder Sa miséricorde).

    Après son Hajj, il se rendit à Médine étudier auprès du cheikh ‘Abdoullah ibn Ibrahim ibn Seyf avec qui, il eut une entente harmonieuse : tous deux étaient hostiles à l’égard des actes détestable d’innovations et de Chirk (association) majeurs et mineurs fondés sur de fausses croyances. S’il quitta le Nejd, c’est pour partir à la recherche du savoir utile pour mieux s’armer religieusement en vue de mener l’action qu’il avait décidé d’entreprendre pour diffuser l’appel au Tawhid et se livrer au combat dans le chemin de Dieu .Ensuite, il repartit pour le Nejd, puis pour Basra, où il commença à rédiger des livres de très grande qualité concernant l’innovation, les fausses croyances et l’imploration des morts ; il fut démenti, maltraité puis chassé. Il retourna au Nejd étudier auprès de son père et diagnostiqua le mal qui s’étendait sur la région : pratiques religieuses idolâtres, instabilité politique, guerres incessantes…

    Il lança son appel à Huraymilla en expliquant les règles du Tawhid : réfuter tout type d’adoration destinée à autre qu’Allah. Le cheikh savait qu’Allah était Le Seul à mériter l’adoration et à qui on n’associe ni ange privilégié, ni prophète envoyé. Il dénonçait tout culte rendu à autre qu’Allah, il dénonçait le culte de la pierre, celui des arbres et celui des saints. Il reconnaissait tous les attributs sublimes et les plus beaux noms d’Allah affirmés par le Coran et la Sounnah authentique tels que l’ouïe, la vue, la parole, l’élévation au dessus du trône, la descente chaque dernier tiers de la nuit au ciel le plus bas…En matière de croyance , il se conformait à celle des pieux prédécesseurs (Salafs Salihs). Il interdisait le Tawassoul innové qui consistait à demander une chose par intercession auprès d’une personne morte, absente ou incapable, tout en reconnaissant le Tawassoul licite et légiféré qui consiste à faire des invocations à Allah par l’intermédiaire de Ses noms et attributs, les œuvres pieuses etc…Il condamnait la construction des mausolées, l’habillage et l’éclairage des tombeaux, l’écriture sur eux et l’affectation de gardes à eux ainsi qu’une certaine forme de visite teintée d’idolâtrie telle que le massage de la tombe, le Tawaf autour d’elle, la prière en sa direction et l’invocation du mort… Il condamnait les innovations telles que la célébration de la naissance du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- (Mawlid), la proclamation de l’intention à haute voix…Tout ceci étayé par des versets coraniques et des Hadith, mais il fut démenti.

    Son père qui épousa ses principes fut rappelé à Allah en 1153 de l’hégire (1740 AC). Il quitta cette ville après une tentative d’assassinat à son égard pour sa ville natale où il reçut un accueil honorable. Il y perpétra son prêche sur le Tawhid. ‘Othman ibn Hamad ibn Muammar, le gouverneur, accepta cette croyance ( le Monothéisme pur) et prit des mesures dans ce sens : il ordonna de couper les arbres adorés en dehors d’Allah, de détruire les tombeaux adorés et appliqua la peine requise contre l’adultère. Puis, celui-ci, soumis à un chantage, l’expulsa et commanda de l’assassiner.

    Il trouva un soutien auprès de Mouhammad ibn Sa’oud à Derriya (en1158 de l’hégire) à qui il prêta serment de fidélité pour appeler à Allah, ordonner le bien, interdire le mal et appliquer les prescriptions religieuses selon le Coran et la Sounnah. Il fut rejoint dans son appel par tous ceux qui avaient épousé ce chemin (Minhaj) qui est celui du Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Les hommes affluaient vers lui.

    Il persista obstinément dans son effort. Cependant, l’opposition à son égard grandissante, certains se moquèrent, d’autres se révoltèrent, on le traita d’ignorant, de magicien, etc…Quand ses adversaires se sentirent incapables sur le terrain de l’argumentation et des preuves, ils rivalisèrent d’ardeur dans la fabrication de mensonges contre le cheikh[1]. Ils répandaient des rumeurs jusqu’en Turquie et au Hidjaz disant que sa doctrine étaient la cinquième école juridique (l’école « Wahhabite » ), ou bien qu’il ne reconnaissait pas les quatre écoles juridiques de l’Islam, et qu’il ordonnait la destruction des livres véhiculant leurs enseignements, ou encore qu’il n’aimait pas le Messager d’Allah -prières et bénédiction d'Allah sur lui- et qu’il empêchait les gens de visiter sa tombe et de prier sur lui -prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Devant cette opposition et le manque de moyens, le cheikh et l’Émir se trouvèrent dans l’obligation de recourir à l’épée pour se défendre contre leurs attaques, en plus de la propagande religieuse.

    Ces guerres durèrent de nombreuses années et étaient favorables aux partisans du Tawhid, malgré l’agressivité tyrannique des ennemis. Ryadh fut conquise en 1187 H (1733 AC) et l’Irak fut envahie en 1215 H (1800 AC). Le dôme surplombant le tombeau de Hussayn à Karbala fut détruit. De nombreux hommes se ralliaient à lui volontairement quand ils découvraient la vérité. Mouhammad ibn Sa’oud, suivi de son fils ‘Abdoul’Azziz, étaient chargés de l’administration des hommes et du butin, tandis que le cheikh se consacrait à la science et à l’enseignement religieux. Tous deux travaillaient en collaboration jusqu’à la mort du cheikh en 1206 de l’hégire (1791 AC) du mois de dhoul Qa’da. Puisse Allah l’installer dans Son paradis spacieux.

    Le cheikh, puisse Allah lui accorder Sa miséricorde, fut un érudit, un partisan de la Sounnah, combattant averti des innovations, une autorité scientifique en matière d’exégèse coranique, de Hadith, de droit musulman, de jurisprudence et de sciences instrumentales telles que la grammaire, l’étymologie et la littérature, un connaisseur des croyances fondamentales et secondaires de l’Islam, un homme éloquent aux arguments puissants, mettant en relief les évidences dans un style d’une extrême clarté.

    Les indices de la piété, de la certitude et de la pureté étaient perceptibles sur son visage. Ces dons traduisaient sa confiance en Allah. Il allait même jusqu’à s’endetter pour offrir l’hospitalité à ses visiteurs. Il témoignait un grand amour envers ses étudiants, dépensait de ses propres biens à leur profit et les orientait selon leurs aptitudes. Il tenait quotidiennement plusieurs séances d’enseignement portant sur différentes disciplines telles que le Tawhid, etc…Il cernait les détails les plus subtils de l’exégèse coranique et du Hadith et il était plus particulièrement instruit sur les défauts du Hadith et de ses transmetteurs. Il ne se lassait pas de la vérification, de la rédaction des livres et de l’enseignement.

    Il était patient, raisonnable et clément, la colère ne le dominait que lorsque la religion d’Allah était violée et les préceptes de l’Islam méprisés. Il se battait alors par la parole et l’épée. Il avait un profond respect pour les savants en évoquant leurs mérites, ordonnait le bien, interdisait le mal et ne supportait pas les innovations religieuses. Il les réprouvait doucement, en évitant la dureté, la colère et la violence sauf quand cela s’avérait nécessaire.

    Mais l’appel du cheikh (sa Da’wa) ne fut pas enterré avec lui. L’appel fut diffusé et sa zone d’influence a atteint le monde entier. La conquête de la Mecque en 1228H (1813 AC) par l’état saoudien entraîna la diffusion de l’appel à l’extérieur du Nejd. Les pèlerins qui se rendaient à la Mecque rencontraient les savants porteurs de cet appel véridique et écoutaient leurs prêches. Ils constataient l’application de la justice, de l’équité et le maintien de la sécurité dans l’état saoudien. Au Soudan, un résidu de paganisme ainsi que le culte des morts furent condamnés ; et en Inde, les traditions religieuses qui formaient une symbiose avec les coutumes hindous furent condamnées.

    Mais ses rivaux qui ne cessaient de rédiger contre lui des livres bourrés de mensonges, de Hadith faibles ou inventés, présentaient le cheikh comme un Kharijite. Mais si n’importe quel sage doué d’une raison saine venait à analyser les écrits de Mouhammad ibn ‘Abdil Wahhab, il s’apercevrait qu’ils ne comportent pratiquement que des versets coraniques et des Hadith, donc, quel est son péché, si ce n’est que d’avoir combattu ce qu’ont combattu les Prophètes -prières et bénédiction d'Allah sur eux-, c’est à dire Le Chirk ? A vous de réfléchir !

    L’appellation de « Wahhabite » fut collée à ses partisans. Mais ce sobriquet, construit à partir du nom de son père, n’est pas conforme aux normes de la langue arabe. Car pour trouver une appellation dérivée de son nom, il faudrait dire « Mouhammadite » car c’est Mouhammad et non son père qui lança cet appel. Il s’agit d’une étiquette collée par ses adversaires notamment les turques soufis de l’époque.

    Si on te qualifie de « Wahhabite », Louange à Allah ! Car ce qualificatif est devenu élogieux, distinguant un groupe qui suit le livre d’Allah et la Sounnah de Son Messager -prières et bénédiction d'Allah sur lui- et tous ceux qui prêchent le Tawhid. Et rappelons que al Wahhab (Le Grand Donateur) n’est qu’un des noms parmi les noms d’Allah, Glorifié et Exalté soit Il !!!

    Et sachez que dans le passé, lorsque l’Imam Ahmed ibnou Hanbal –Qu’Allah lui fasse miséricorde- fut confronté à la secte des Mou’tazila, les gens de la bonne croyance furent nommés « Ahmadites », et il en est de même pour Cheikh al Islam ibn Taymiyya –Qu’Allah lui fasse miséricorde- (« Taymiyyistes »), ou encore à notre époque pour cheikh al Albani –Qu’Allah lui fasse miséricorde- (« Albanistes ») . Alors qu’Allah a dit :

    Traduction relative et approchée : « Et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux) » S49 V11

     
    Aujourd’hui la situation a changé, la vérité s’est manifestée, le savoir s’est propagé et les hommes doués d’intelligence et de science de tous les pays ont réalisé que les auteurs adversaires du cheikh al Islam et ses partisans, étaient des faussaires dépourvus de toute science. D’ailleurs leurs ouvrages perdirent toute valeur et ne sont plus cités que par certains ignorants tombolâtres.

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